Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

Réforme des Retraites : Un combat entre paléolithiques et timorés, faux antagonistes d’un même Système

lundi 13 septembre 2010 sur JSF

           On a pu lire – avec surprise, soyons francs – la prise de position favorable de telle sensibilité royaliste, non seulement au mouvement du 7 septembre, mais, de plus, aux syndicats organisateurs eux-mêmes. Un autre mouvement étant prévu pour le 23, lira-t-on un même message de compréhension et d’approbation ?…..

               Nous ne sommes pas des conservateurs d’un Système qui est pourri. Et dont l’effondrement ne nous désolerait pas, parce qu’ avec Boutang, nous constatons sa « désolante pourriture ». Nous ne sommes pas des conservateurs, nous sommes des alter-révolutionnaires. Révolutionnaires non pas idéologiques, à la façon de ceux de 93, ou d’un Staline, ou d’un Mao, mais révolutionnaires de fait de cette société pitoyable « qui n’a que des banques pour cathédrales » et dont il n’y a, à proprement parler, « rien à conserver », comme le dit toujours Boutang.

syndicats.jpg

Ils « représentent » (!) un nombre infime des travailleurs français, dont ils ont d’ailleurs troqué la défense pour celle de l’immigré…; ils défendent des privilèges; ils sont l’un des rouages du Système : défendre « ça » ?…..

            Il n’y a donc pas de réelles raisons de prendre parti pour le mouvement mené par des syndicats paléolithiques, qui ne représentent qu’une insignifiante minorité de salariés, qui n’ont de représentativité que celle que le Système leur reconnaît et qui ne se battent que pour défendre des intérêts catégoriels et des avantages acquis, traduction dans leur jargon du mot « privilèges », qu’ils n’osent tout de même pas reprendre … 

             Ils n’ont plus grand chose à voir avec les ouvriers proudhoniens, idéalistes et patriotes, avec lesquels la première Action française, dans son âge d’or, avait noué de fructueux dialogues et comme une sorte de fraternité d’armes, anti-système. Il ne faut pas se tromper d’époque : aujourd’hui, ils ne sont plus que partie du Système.   

proudhon-d.jpg

             Constatant des idées communes sur la nation, l’anti-démocratisme et le souci de l’organisation de la « cité française selon les principes empruntés à la tradition française », G. Valois va fonder le Cercle Proudhon. Maurras tient à préciser dans le premier cahier du Cercle : « Les idées de Proudhon ne sont pas les nôtres ». Mais, malgré ces réserves, l’AF ne contrarie pas les efforts de Valois en vue de multiplier les contacts entre syndicalistes et nationalistes…C’est à l’initiative de Georges Valois, Edouard Berth et Henri Lagrange que fonctionna le Cercle Proudhon de l’Institut d’Action Française. L’un de se professeurs, Louis Dimier cite Proudhon dans son ouvrage « Les Maîtres de la Contre-révolution au XIXème siècle »…

 

           On peut déclarer – sur ce point nous serions d’accord… – que l’on comprend et que l’on partage les légitimes inquiétudes des salariés français. Il est bien vrai que ni l’Etat, gaspilleur, ni l’Europe, technocratique, n’a grand souci d’eux. Mais il faudrait tout aussitôt ajouter que ces légitimes inquiétudes sont justement dévoyées, dénaturées et trompées par le Pays Légal, et par ces mêmes syndicats, si souvent complices, si souvent secrètement d’accord avec le Système.  Il y a belle lurette qu’ils ont abandonné la défense des travailleurs et du travail français, leur préférant la lubie idéologique de l’immigré, promu prolétariat de substitution et nouvel horizon indépassable de la vision progressiste (!) des choses ! Il n’est plus question, aujourd’hui, que de faire vivre des appareils et les hommes des appareils.

            Laissons plutôt les conservateurs timorés de la droite et les conservateurs paléolithiques de gauche et d’extrême-gauche chercher desespérément à sauver un monde issu de 1945 qui, quoi qu’ils disent et quoi qu’ils fassent, et malgré qu’ils en aient, s’écroule irresistiblement sous nos yeux. L’effondrement de ces vieux schémas staliniens qui, de longue date, et, notamment, depuis la Libération, enserrent la société française comme un carcan, est la condition sine qua non de toute reconstruction d’une autre société, refondée sur d’autres bases que l’idéologie révolutionnaire et consumériste.         

Categories Non classé
Post navigation
Le sourire du dimanche…..
Une pensée pour aujourd’hui…..

19 commentaires pour “Réforme des Retraites : Un combat entre paléolithiques et timorés, faux antagonistes d’un même Système”

  1. Sébasto
    lundi 13 septembre 2010 at 7 h 01 min

    Militer pour un  » autre monde  » implique de rompre avec une matrice idéologique qui a aussi bien abouti à l’internationalisme libéral qu’à l’étatisme  » progressiste « , mais repose, au contraire, sur un autre rapport des hommes à l’économie .
    Il ne s’agit donc pas seulement de corriger les  » injustices  » d’un système, ou d’en rester à une approche structurelle des enjeux. Il s’agit d’en finir avec la dictature de l’économie, le fétichisme de la marchandise et le primat des valeurs marchandes. D’oeuvrer à l’avènement d’un autre monde, qui ne soit pas une vision transcendante ou utopique, mais un nouveau monde commun.
    Perspective révolutionnaire dira-t-on? On ne sera jamais aussi révolutionnaire que le Capital-apatride qui, dans ce monde, a déjà tout détruit.

  2. Thulé
    lundi 13 septembre 2010 at 19 h 05 min

    Le Cercle Proudhon, a écrit Edouard Berth, »a été fondé pour essayer de persuader aux uns que l’idéal syndical n’implique pas forcément l’abdication nationale et aux autres que l’idéal nationaliste ne comporte pas non plus nécessairement un programme de paix sociale « . C’est dans le même esprit qu’il célèbre la conjonction des extrêmes : « La démocratie n’apparaît plus que comme un régime de pure dissolution. Deux mouvements, synchroniques et convergents, l’un à l’extrême droite, l’autre à l’extrême gauche, en ont commencé l’investissement et l’assaut ». Il écrira également : « Je fondai, avec Georges Valois, les Cahiers du Cercle Proudhon. Ce ne fut pas là, comme on pourrait d’abord le supposer, un abandon du syndicalisme, mais, contre la démocratie triomphante, pour lui faire pièce, et dans l’espoir, par le jeu des oppositions, de susciter un réveil syndicaliste, nous crûmes possible et bon de marcher un moment avec des écrivains qui, du point de vue nationaliste, niaient catégoriquement la démocratie et la combattaient ».
    Le rapprochement avec l’Action française se justifie en fait aux yeux de Berth dans la mesure où, dans le camp de la droite, le mouvement royaliste lui apparaît comme symétrique de ce que le syndicalisme révolutionnaire entend être à gauche. De même que ce dernier s’oppose à la fois au guesdisme et à l’anarchiste, de même l’Action française s’oppose-t-elle à l’étatisme et à l’individualisme. Là encore, pourrait-on dire, les deux courants représentent une « troisième voie » par rapport à leurs familles respectives.
    Une opposition dont Berth use alors fréquemment est celle d’Apollon et Dionysos. On sent bien qu’il est lui-même du côté de Dionysos, puisqu’il est du côté du « sublime « , mais il s’applique à montrer combien l’un et l’autre sont nécessaires, au point d’être complémentaires. Il applique audacieusement cette opposition à Sorel et Maurras : « Maurras s’attache davantage au beau et Sorel au sublime ; Maurras, pour employer la terminologie de Nietzsche, est plus apollinien et Sorel plus dionysien. Mais nous savons par Nietzsche, qui a symbolisé dans Apollon et dans Dionysos les deux grandes divisions de l’Art, que ces deux divinités artistiques peuvent faire alliance et ont fait en réalité alliance pour enfanter la tragédie grecque. Et nous savons aussi que cette alliance non seulement est possible et féconde, mais encore qu’elle est nécessaire ; que Dionysos, sans Apollon, tombe dans l’extravagance et la folie ; qu’Apollon, par contre, sans Dionysos, tombe dans le formalisme …
    Il serait facile, certes, si l’on voulait pousser à fond le parallèle entre Maurras et Sorel, de montrer que l’apollinisme de Maurras paraît, parfois, accorder trop d’importance à la dialectique, et que, par contre, le dionysisme de Sorel peut, lui aussi, sembler parfois manquer de règle et de principe ; mais où serait l’intérêt de ce parallèle ? L’essentiel ne reste-t-il pas qu’Apollon et Dionysos ont un ennemi commun à savoir Socrate – Socrate le non-mystique et le non-artiste […] l’initiateur de la culture théorique et le prototype de nos Intellectuels ? »

  3. DC
    lundi 13 septembre 2010 at 19 h 42 min

    En désaccord total avec votre présentation, l’avenir du
    régime de retraite par répartition dépendra de notre capacité
    à mettre un terme à la dérive ultra-libérale qui mine
    précisément le pacte social mis en oeuvre par le Général de
    Gaulle et les syndicats en 1945.
    Les royalistes qui défendent les thèses ultra-libérales n’ont
    tout simplement pas le souci du bien commun et c’est bien
    regrettable.

  4. Thulé
    lundi 13 septembre 2010 at 23 h 29 min

    Mon cher DC, il appartient aux royalistes que nous sommes de proposer une véritable stratégie de rupture. La troisième voie ébauchée en son temps par le Cercle Proudhon est plus que jamais d’actualité. En effet, pour Berth, Sorel et peut être même Maurras, il y a complémentarité naturelle entre les valeurs aristocratiques et les valeurs populaires, qu’ils opposent les unes comme les autres aux valeurs bourgeoises.
    Selon Edouard Berth « entre le peuple et l’aristocratie, écrit-il, il y a une véritable confraternité et intelligence réciproques ». Il aime pareillement à constater, sur certains points, « l’accord essentiel du plébéien Proudhon avec l’aristocrate Nietzsche ».
    Il entend donc faire la synthèse du peuple et de l’aristocratie, comme il veut faire celle du véritable esprit conservateur et du véritable esprit révolutionnaire.
    D’où cette proclamation restée célèbre : « Il n’y a que deux noblesses : celle de l’épée et celle du travail ; le bourgeois, l’homme de boutique, de négoce, de banque, d’agio et de bourse, le marchand, l’intermédiaire, et, son compère, l’intellectuel, un intermédiaire lui aussi, tous deux étrangers au monde de l’armée comme au monde du travail, sont condamnés à une platitude irrémédiable de pensée et de coeur ».

  5. Anatole
    mardi 14 septembre 2010 at 9 h 27 min

    Nous voilà bien loin, avec Thulé, du régime de retraite par répartition, cher à DC.
    Je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de royalistes qui défendent les thèses ultra-libérales. A vrai dire, je n’en connais pas.
    Mais DC n’a pas raison de suspecter les royalistes qui ne partagent pas ses analyses sur tel ou tel point de n’avoir pas le souci du bien commun.
    Allez demander aux Marseillais, de tous bords, si, sur le port de Marseille ou les ports voisins, la CGT, depuis 50 ans, a eu le souci du Bien Commun.

  6. DC
    mardi 14 septembre 2010 at 18 h 49 min

    En effet, certains syndicats sont parfois complaisants, pour
    ne pas dire complices du système ultra-libéral, en se
    contentant de faire de l’infirmerie sociale, mais dire qu’ils
    ne se battent que pour défendre des intérêts catégoriels et
    des avantages acquis, à savoir des privilèges, comme de
    simples corporations, dans le cas précis de la réforme des
    retraites, c’est inexact.
    Pour répondre à Thulé, oui à une stratégie de rupture, mais
    pas n’importe laquelle; et pour répondre à Anatole, la
    grève est un droit, il appartient au politique de se soucier
    du bien commun pour éviter autant que possible, les
    conflits sociaux.
    Je ne suspecte pas les royalistes qui ne partagent pas mes
    analyses sur le dossier des retraites, de ne pas avoir le
    souci du bien commun, j’attends seulement qu’ils
    expriment les principes à partir desquels ils fondent leurs
    arguments pour défendre le projet gouvernemental actuel.
    En effet, l’on peut être sincère et se tromper, ou se laisser
    duper, c’est pourquoi, il est utile de débattre et de
    confronter argument contre argument, la recherche du
    bien commun étant nécessairement la recherche d’un
    juste équilibre, profitable à tous et cohérent, « gagnant
    gagnant » si l’on veut utiliser une formule contemporaine.

  7. Anatole
    mercredi 15 septembre 2010 at 16 h 38 min

    J’avoue que je n’ai pas la religion du régime de retraite par répartition, ni aucune autre, en la matière, car nous nous situons sur un terrain où toutes sortes de formules sont envisageables, sans que l’on doive obligatoirement s’en indigner, et où aucun dogme ne me paraît devoir dominer.
    Je ne me sens aucune tendance ultra-libérale, d’autant que libéralisme ou social-démocratie me paraissent conduire, l’une et l’autre, au même univers exécrable que décrit Raffaele Simone dans son entretien du Monde que publie, aujourd’hui, ce blog.
    Le pacte social mis en oeuvre par De Gaulle et les syndicats en 1945 me semble rompu, dépassé, depuis belle lurette. Il s’agissait, alors de se « retrousser les manches » et Thorez, au gouvernement, jouait la carte de la reconstruction nationale. Nous en sommes loin. Entre-temps, il y eut les 60.000 CRS de Jules Moch, ministre SFIO de la IVème république, contre les grèves de mineurs; les grands mouvements que De Gaulle, lui-même dût affronter, et naturellement la mini-révolution de 68….
    De toutes façons, pendant combien de temps, encore, devrions nous vivre sous l’empire du pacte social de 1945, qui date d’il y a 65 ans ? Et dont le contexte est, évidemment, totalement dépassé ?
    Enfin, le rôle des syndicats français me paraît éminemment contestable, pour différentes raisons qui me semblent assez sérieuses.
    Par exemple :
    . leur non-représentativité flagrante (en premier lieu),
    . leur dépendance financière,
    . leurs liens, plus étroits qu’ailleurs, avec les partis,
    . leur rôle objectivement destructeur et, souvent, irresponsable.
    Ils me paraissent être de plus en plus, et avant tout, une des composantes du « système » global que dénonce, justement, Raffaele Simone, qui n’est sans-doute pas ultra-libéral, dans l’entretien avec Le Monde que j’ai déjà cité.
    Mais là, je reconnais, que nous nous situons sur le plan d’une critique générale de la société dite « moderne », où, semble-t-il, DC ne souhaite pas aller.
    D’une telle société, pourtant, la notion de Bien-Commun est radicalement étrangère….

  8. DC
    jeudi 16 septembre 2010 at 12 h 53 min

    Qu’Anatole ait des choses à reprocher aux syndicats est un sujet qui mériterait d’être traité en soi, mais il me semble que l’objet du débat concernait la réforme des retraites.
    La masse de Français descendue dans la rue contre cette réforme socialement injuste, financièrement inéquitable et précaire, n’est pas le fait d’une attitude « irresponsable » des syndicats, mais bien la démonstration d’une approbation des salariés vis-à-vis des arguments présentés par les syndicats, toutes tendances confondues contre cette réforme.
    La phrase essentielle que je retiendrais dans les positions d’Anatole est la suivante :le pacte social mis en oeuvre par De Gaulle et les syndicats en 1945 me semble rompu, dépassé, depuis belle lurette.
    Oui, effectivement ce pacte est bien compromis depuis près de trois décennies, depuis que l’ultra-libéralisme s’est imposé face à un système économique dit « d’économie mixte » où à la fois l’Etat, les entreprises et les salariés avaient chacun une part active à jouer et alors que la finance n’était pas aussi « triomphante » qu’aujourd’hui.
    Anatole constate et se résigne; pour ce qui me concerne, il n’y a pas de fatalité. Le pacte social de 1945, dont la retraite par répartition est l’un des éléments, mérite d’être défendu. Sous-entendre que nous n’en avons pas les moyens, c’est se ranger aux arguments fallacieux des partisans et profiteurs de l’orthodoxie ultra-libérale.

  9. Anatole
    jeudi 16 septembre 2010 at 18 h 25 min

    DC n’oppose rien aux « choses » que nous avons à reprocher aux syndicats français, non pas moi, d’ailleurs, mais tout le monde, car précisément, ces choses contredisent le bien-commun et ne peuvent donc être évacuées d’une pirouette. D’autre part, la note du blog, objet de notre débat, impliquait l’action des syndicats et, d’ailleurs, ils sont un élément essentiel du sujet, la réforme des retraites.
    Sur les manifestations du 7 septembre DC, parle comme les médias (radios et télévisions) – qui ont grandement « participé » à leur organisation par une intense campagne de « promotion » – et, en définitive, comme le parti socialiste. Si l’on admet qu’il y a eu, ce jour-là, deux millions de manifestants, ce qui est à coup sûr très exagéré, ils représentent toujours moins de 10% des salariés français. Cessons donc de faire comme si la rue représentait le peuple français et, encore moins, comme si elle avait un pouvoir décisionnel. Les manifestations sont un droit, je ne l’ignore pas, mais ne dictent aucune loi, sinon, le cas échéant, par la force et les blocages qu’elles peuvent entraîner. Elles ne valent pas « démonstration d’une approbation des salariés », comme si les manifestants du 7 septembre en constituaient l’ensemble. Cela, c’est, tout simplement, la langue de bois !
    Le pacte social mis en oeuvre, en 1945, par De Gaulle et les syndicats a, de fait, valu pleinement tant qu’il s’est agi de reconstruire le pays, au sortir de la guerre, ce à quoi le PC et la CGT (« le seul syndicat qui compte vraiment », disait De Gaule) ont effectivement participé, jusqu’au départ des ministres communistes du gouvernement, en 1947, qui marque le début de la guerre froide et, du même mouvement, l’alignement du PCF et de la CGT sur la politique stalinienne et sur les mots d’ordre venus de Moscou, qui, comme le disait Boutang, qui n’était guère libéral, était alors leur seul « horizon ».
    Ce pacte a été, dès lors, « compromis » d’abord de ce fait même; et il a fini par ne plus jouer, comme survivance d’un contexte de plus en plus dépassé, qu’au bénéfice des seuls appareils syndicaux, non plus, du tout, de l’effort national.
    J’ai, en effet, constaté l’inexistante représentativité des syndicats français, ce qui est, tout de même, extrêmement grave, et, de surcroit, rend leur indépendance financière illusoire, leur charge idéologique trop importante, leur collusion avec les partis, leur rôle économique destructeur, dans beaucoup de cas et de domaines d’activité. Cela fait beaucoup. Et, sans-doute, est-ce pour cet ensemble de raisons que les syndicats français n’ont ni la représentativité, ni le sérieux, ni la puissance, ni la stabilité, ni, en définitive, le sens du bien-commun, de leurs homologues allemands, par exemple.
    Ce sont des fats. Il ne faut pas s’y résigner. Je pense, au contraire, que plutôt que de ressusciter le fantomatique pacte social de 1945, une profonde réforme des syndicats français aurait dû, depuis longtemps, être engagée. Selon moi, il devrait s’agir, essentiellement, qu’ils deviennent effectivement représentatifs de l’ensemble des salariés français et non plus, seulement de minorités idéologues et partisannes, finalement constituées en nomenclatures, d’ailleurs assez complices des technocrates qui occupent des fonctions actives dans l’Etat.
    Je n’ai, pour ma part, ni la religion ni la détestation de la retraite par répartition. Sans-doute n’est-elle pas l’unique moyen d’assurer la retraite des Français. Je ne crois, en la matière, en la validité d’aucun dogme qui exclurait radicalement tout aménagement de la retraite par répartition, tout complément, comme, d’ailleurs, les Français, qui sont économes et épargnants lorsqu’il s’agit deux-mêmes, le font déjà de bien des manières. Mais, bien-sur, je ne crois pas que nous devions avoir la prétention de rentrer dans le détail technique des réformes en cours ou à faire.
    Enfin, sérieusement, qu’avons à voir avec « l’orthodoxie ultra-libérale », dont DC nous agite sans-cesse la menace, ni avec le capitalisme financier, ni avec les grandes fortunes qui s’y rattachent, nous qui faisons, du monde qu’ils ont engendré, une critique globale, beaucoup plus foncière que celle à quoi DC consent ?

  10. DC
    vendredi 17 septembre 2010 at 16 h 30 min

    Bonjour Anatole,
    Une réforme de la représentation syndicale, et non celle que le Medef a orchestré avec l’approbation de la CFDT et de la CGT, au détriment des autres syndicats, est effectivement nécessaire.
    Les manifestations n’ont certes pas valeur de vote, mais leur ampleur en dit long sur ce que pensent les Français à propos de cette réforme. Un référendum aurait permis de vérifier le niveau d’approbation des Français pour ladite réforme, qui engage l’ensemble de la société et les générations à venir. Il ne s’agit donc pas, également, si je reprends votre formule, d’évacuer ce dossier « d’une pirouette ».
    Je ne sais pas ce que vous avez à voir ou non avec l’orthodoxie ultra-libérale, vous seul, pouvez en juger.
    Ce que je sais, c’est que le système de retraite par répartition, la garantie de sa pérennité dans le temps, dans le respect de principes tels :
    – la répartition équitable des richesses produites évitant de faire peser l’essentiel de l’effort (85 %) sur les salariés, (alors que l’augmentation des revenus du capital auquel ont largement contribué lesdits salariés par leur travail, se trouve largement préservée de cet effort, au profit d’une toute petite minorité),
    – l’intérêt à favoriser l’entrée des jeunes générations sur le marché du travail, plutôt que de maintenir au travail les générations en âge de partir à la retraite,
    -la prise en compte de la pénibilité, et non, de la seule incapacité ou invalidité, pour les personnes ayant eu des métiers difficiles,
    -la liberté de prendre sa retraite à 60 ans pour ceux qui ont accompli leur durée totale de cotisations et commencé à travailler jeune,
    -le maintien de la retraite à taux plein à 65 ans,
    -l’attachement à un système de solidarité nationale entre
    les générations, préféré au recours aux assurances
    privées dépendant des fonds de pensions.
    s’opposent à l’orthodoxie ultra-libérale.
    Voilà, peut-être aurais-je éclairé votre lanterne pour vous permettre de vous situer par rapport à vos propres positions, relevant ou non de l’orthodoxie ultra-libérale?!
    Dénoncer celle-ci est une « chose », pointer nos oppositions à ses conséquences, en est une autre.
    A vous de voir

  11. Thulé
    samedi 18 septembre 2010 at 9 h 13 min

    Le système « par répartition » est effectivement le plus « solidaire » et le plus « juste ».
    Mais sauter sur place comme un cabri en criant « la retraite à 60 ans », en ignorant les questions démographiques est purement suicidaire…..ou purement idéologique.

  12. DC
    dimanche 19 septembre 2010 at 15 h 34 min

    Mon cher Thulé vous êtes sans doute mal informé.
    Les raisons principales actuelles du déficit des caisses de
    retraites sont : le chômage, la crise financière depuis 3
    ans, l’insuffisante contribution des revenus du capital au
    financement de ces caisses, à cela s’ajoute la question
    démographique qui n’est qu’un élément du problème, mais
    pas l’élément principal.
    En effet, s’il n’y avait pas de chômage, ni de crise
    financière, et si les revenus du capital finançaient
    davantage les caisses de retraite, même avec un nombre
    de retraités égal à celui des actifs, et une espérance de vie
    plus longue, le système serait financé.
    C’est pourquoi, il est injuste de résoudre le problème,
    essentiellement par des « mesures d’âge » en faisant cotiser
    45 ans une personne qui aurait commencé à travailler à
    17 ans, pour ne disposer de sa retraite qu’à 62 ans au lieu
    de 60 ans, alors que la durée de cotisation passe déjà de
    40 à 41,5 ans pour le privé et de 37,5 ans à 41,5 ans pour
    le public.
    Compte tenu de l’allongement de la durée de cotisation,
    d’une part, les personnes ayant travaillé jeune (avant 20
    ans) sont pénalisées par le recul de la retraite de 60 à 62
    ans, tandis que les personnes ayant commencé à travailler
    tard soit pour cause de chômage des jeunes ou d’études,
    voient l’âge de la retraite à taux plein passé de 65 à 67ans.
    Les salariés font l’effort de cotiser plus longtemps, le reste
    peut très bien être financé par la contribution des revenus
    du capital aux caisses de retraites.
    Et pour reprendre votre argumentation, disons que si les
    salariés paient pour l’allongement de l’espérance de vie,
    ils ne peuvent aussi payer pour le chômage et la crise,
    d’une part, ils n’en sont pas responsables, et d’autre part,
    malgré la crise, les revenus financiers n’ont eux, pour
    ainsi dire, jamais cessé d’augmenter.
    Ce n’est donc ni idéologique, ni suicidaire, c’est l’inverse
    qu’il l’est, car si l’on suit ce raisonnement, ou nous devrons
    travailler toujours plus longtemps pour préserver les
    intérêts d’une minorité épargnée de l’effort de
    contribution, alors pourquoi pas jusqu’à 70 puis 75 ans …
    ou renoncer au système de répartition que vous considérez
    vous-même, comme le plus solidaire et le plus juste.
    Mon cher Thulé, sans vouloir faire d’anachronisme, nous
    sommes bien placés pour le savoir,
    cela ne vous rappelle-t-il pas une époque, où l’on
    expliquait à notre bien aimé roi Louis XVI, que certains ne
    pouvaient pas contribuer, ou plutôt ne voulaient pas
    contribuer, et l’on sait malheureusement, comment cela
    s’est terminé. C’était en effet « idéologique » et tout à fait
    suicidaire.

  13. Baphomet
    lundi 20 septembre 2010 at 10 h 42 min

    Mon cher DC, vous expliquez que la crise (mondiale) et le chômage – conjoncturel mais aussi structurel – sont des éléments importants dans le déficit du système des retraites et, que pour compenser ce déficit, il faut demander une contribution aux revenus du capital.
    S’il s’agit de ponctionner – comme l’état le fait avec la chasse aux niches – le « capital » que les classes moyennes ont mis des années à épargner, ont est effectivement dans le droit fil de ce que tous les gouvernements ont fait, sans risque, depuis des décennies. Très peu pour moi.
    Par contre, supprimer dans un premier temps le fameux « bouclier fiscal » et dans un deuxième temps engager une véritable remise à plat de notre fiscalité, pourquoi pas!

  14. DC
    lundi 20 septembre 2010 at 12 h 41 min

    Cher Baphomet,
    Oui, les revenus du capital doivent être davantage taxés,
    tout d’abord en élargissant l’assiette fiscale, et ensuite
    proportionnellement et progressivement en fonction des
    revenus de chacun.
    Oui, il est nécessaire d’engager une véritable remise à plat
    de notre fiscalité, mais non pas pour épargner encore
    davantage les revenus du capital, mais pour qu’ils
    contribuent tout autant que les revenus du travail à nos
    dépenses publiques.
    Vous parlez des classes moyennes, mais je n’ai pas
    l’impression que les personnes s’identifiant comme
    appartenant à ces classes moyennes, aient des retraites
    chapeau de plusieurs millions d’euros, qu’elles détiennent
    les milliards d’euros de profits distribués aux actionnaires,
    notamment par les entreprises du cac 40, qu’elles aient les
    moyens de planquer leur capital dans des paradis fiscaux
    tout en se faisant rembourser par le fisc français des
    millions d’euros au titre du bouclier fiscal.
    L’opposition fait actuellement des propositions au
    parlement, je n’ai pas l’impression que les classes
    moyennes soient particulièrement visées par les abus
    existants pour les raisons que je vous ai indiquées.

  15. Baphomet
    mardi 21 septembre 2010 at 10 h 34 min

    Mon cher DC, dans une société organique équilibrée, le lien s’effectue par l’impôt qui, seul, peut donner cette capacité collective d’agir et de prendre en charge les besoins sociaux et les solidarités.
    Mais , l’impôt sur le revenu est en cure d’amaigrissement sous le double effet de la baisse de son barème (de 12 à 5 tranches et le taux marginal de 65% à 40%) et du poids croissant des nombreuses dispositions dérogatoires qu’il comporte atténuant ainsi sa progressivité et la correction des inégalités.
    De plus les impôts indirects occupent la plus large part, et les impôts directs se marginalisent. C’est donc l’ensemble du système fiscal qu’il faudrait corriger.
    Une véritable solidarité nationale nous impose de mettre en place une cohérence globale de la fiscalité qui pourrait se décliner de la façon suivante:
    -Une fiscalité efficace : qui procure assez de rentrées pour financer les politiques publiques,
    -Une fiscalité équilibrée : qui fasse une plus grande part aux impôts directs et qui contienne la TVA,
    -Une fiscalité juste : qui remplisse son rôle de correcteur des inégalités, c’est -à-dire dont la progressivité soit marquée.

  16. DC
    mardi 21 septembre 2010 at 12 h 42 min

    Cher Baphomet,
    Les principes que vous énoncez sont, à mon avis, justes et pleins de bon sens, mais il n’est pas possible d’attendre cette grande réforme fiscale, alors que l’avenir du financement des retraites n’est pas assuré par la réforme en cours, et que par ailleurs, celle-ci est totalement injuste.
    Soit le gouvernement retire l’ensemble de la réforme et met tout à plat, ce qu’il ne faut pas du tout espérer, soit c’est dès maintenant qu’il faut s’opposer à cette réforme, en exigeant que l’Etat contribue également au financement des retraites, par le prélèvement fiscal sur les hauts revenus du capital, sans laisser les comptes sociaux de la sécurité sociale livrés à eux-mêmes.
    C’est pourquoi, il faut se mobiliser le 23 septembre, et les royalistes, sincèrement hostiles à l’idéologie ultra-libérale doivent y prendre leur part, au nom du bien commun.
    En tout cas, c’est ce que je ferai sans hésitation, et sûr de notre bon droit.

  17. Baphomet
    mercredi 22 septembre 2010 at 10 h 42 min

    Mon cher DC, il ne vous aura pas échappé que, deux ans avant la présidentielle, la manifestation du 23 va bien au delà du simple cas de l’âge de la retraite.
    Quant à l’idéologie ultra-libérale, je vous laisse la contester en compagnie de la plupart de ses représentants (de gauche), par exemple : Strauss Khan président du FMI, Fabius antiquaire richissime, Bergé de YSL etc.

  18. Baphomet
    mercredi 22 septembre 2010 at 11 h 58 min

    J’ajouterai que les stratégies des uns et des autres sont identiques : pour le PS comme pour l’UMP, pour les syndicats comme pour le MEDEF, il s’agit de simuler un affrontement pour mieux se renforcer… mutuellement ; c’est juste de l’enfumage destiné à mobiliser des clientèles ; les uns et les autres se nourrissent du spectacle de leur confrontation tout en étant d’accord sur l’essentiel : sur le libre-échangisme économique, l’ouverture des frontières et l’immigration incontrôlée qui déséquilibrent les régimes sociaux ; sur le sacrifice de la politique familiale qui, seule, pourtant, permettrait de préparer l’avenir ; et sur le renvoi des décisions les plus difficiles à demain.

  19. DC
    mercredi 22 septembre 2010 at 17 h 09 min

    Cher Baphomet,
    Même s’il ne m’a pas échappé que lors de ces
    manifestations, les syndicats et les partis politiques de
    gauche saisiront l’occasion, pour se refaire une légitimité,
    il s’agit avant tout de manifestations des Français
    eux-mêmes, opposés à cette réforme, imprégnée de
    l’orthodoxie ultra-libérale.
    C’est pourquoi, j’y participerai sans complexe, d’autant
    plus, qu’en tant que royaliste, je ne me sens appartenir à
    aucun parti de droite, comme de gauche, le seul qui
    m’importe est celui de la France.

Les commentaires sont fermés.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________

Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPal. Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

     _____________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES   

_________________________________

Se renseigner – S’abonner

____________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Le site géostratégique d’Antone de Lacoste _________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse. Derniers ouvrages parus

 

 

 

 

 

Idées et doctrines de la Contre-Révolution, préface de Philippe Conrad.  DMM – 2019.
Le dogme de l’antiracisme, origine, développement et conséquences, préface de Bernard Lugan,  DMM – 2024.
Informations – Achats : Cliquez sur les images.
Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …

Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

L’incontournable ouvrage de Charles Maurras enfin disponible. 15,00€, 515 pages. En stock.

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit, déjà assuré le matin pour les milliers de lecteurs inscrits. Si ce n’est pas encore votre cas, inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir la lettre de JSF au plus vite et régulièrement. Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Comte de Paris : 60 ans d’héritage et d’avenir

https://youtu.be/MEl5wncXQ0M

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

                                    
Je Suis Français (JSF) est aussi sur Twitter/X
                 
Page associée

Commentaires récents

  • lundi 23 Juin 17:07
    Claude Armand Dubois sur Le triste anniversaire du 23 juin…
    “Le traité de Versailles, imposé par Wilson et Clemenceau, portait l’inévitabilité de la guerre suivante d’après…”
  • lundi 23 Juin 12:15
    corcelles sur Pourquoi Netanyahou a-t-il attaqué l’Iran ?
    “Oui, analyse pertinente qui mérite d’être connue. Ce sera le cas pour les membres du réseau…”
  • lundi 23 Juin 11:33
    Grégoire Legrand sur Pourquoi Netanyahou a-t-il attaqué l’Iran ?
    “Une remarquable analyse, comme Pierre de Meuse a coutume de nous en offrir. Merci !”
  • lundi 23 Juin 09:47
    Grégoire Legrand sur Michel De Jaeghere : « La…
    “Cher Antiquus, veuillez m’excuser de répondre si tard à votre commentaire, mais celui-ci m’avait semblé bien…”
  • lundi 23 Juin 09:39
    Grégoire Legrand sur Le triste anniversaire du 23 juin…
    “Triste anniversaire. Qui d’entre nos dirigeants d’alors avait compris que le nazisme était un danger mortel…”
  • lundi 23 Juin 09:38
    Marc Vergier sur Pourquoi Netanyahou a-t-il attaqué l’Iran ?
    “Très bon résumé corroboré, peu avant l’attaque US, par des précisions nombreuses et précieusesde l’excellent Jacques…”
  • dimanche 22 Juin 21:13
    Richard sur Humour & Société ▬ Samuel Fitoussi :…
    “C’est du texte de Fitoussi, bien entendu , dont il s’agissait .”
  • dimanche 22 Juin 18:47
    Grégoire Legrand sur Humour & Société ▬ Samuel Fitoussi :…
    “Si vous parlez du texte de Fitoussi, il est sans aucun doute humoristique.”
  • dimanche 22 Juin 16:56
    Richard sur Humour & Société ▬ Samuel Fitoussi :…
    “Rien compris. Est ce ironique ? humoristique ?”
  • dimanche 22 Juin 10:03
    Cincinnatus sur La France atteinte par la peste…
    “Pour les partis politiques : Être patriote c’est être raciste Aimer la France c’est être raciste…”
  • dimanche 22 Juin 09:25
    Albane de Chenonceau sur Retour en images – dont certaines…
    “Je vous prie de m’excusez si j’ai pu vous déranger, je ne sais pas toujours utiliser…”
  • samedi 21 Juin 23:36
    Hélène Richard-Favre sur « ILS OSERONT TOUT ! Léa Salamé,…
    “Oh, merci beaucoup! Oui, je vous suis, vous lis mais sans forcément commenter. Bel été à…”

EXPLOREZ LES TRÉSORS DE NOTRE HISTOIRE

EXPLOREZ LES TRÉSORS DU CINÉMA…

____________________________________

Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)

_____________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF

Retrouvez ici..

Et aussi…

_______________________________

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page