Boualem Sansal au Salon du livre de Francfort 2011
Le discours déroutant du romancier algérien fait hésiter Péroncel-Hugoz entre coup de chapeau et coup de dents. En tout cas, selon lui, Sansal ne manque pas de mordant… Quant à nous Français – et, plus largement, Européens – rien de ce qui touche au Maghreb, de ce qui s’y passe, de ce que l’on y pense, ne doit rester extérieur à notre souci. Pour les raisons historiques que l’on sait. Mais aussi parce qu’il en va de notre avenir politique, économique et social. De notre sécurité et, même, de notre identité. LFAR
Bravo d’abord à Si Boualem, que plusieurs pays francophones accueilleraient sans doute volontiers chez eux, pour son talent de plume, mais qui persiste à vivre dans son Algérie natale, un Etat plus que jamais en proie à une gérontocratie policière, concussionnaire et stérile ; et où en plus la sécurité n’est pas garantie, surtout pour les langues bien pendues comme Sansal… Ce dernier n’est pas assuré non plus du soutien panarabe, les ambassadeurs de la Ligue s’étant insurgés contre l’attribution d’un prix du roman arabe à un livre de l’écrivain, « Un village allemand », où il ose une comparaison entre nazisme et jihadisme… Sansal ne s’est pas vu contester, en revanche, son grand prix de la Francophonie décerné par l’Académie française.
Un nouvel essai de l’audacieux Algérien, « Gouverner au nom d’Allah », publié récemment chez Gallimard, à Paris, vient de lui redonner l’occasion de lancer de nouveaux anathèmes contre l’islamisme armé ou médiatique, notamment dans la presse européenne, par exemple le principal quotidien marseillais, « La Provence » du 29 mars 2015, où l’auteur à la célèbre queue de cheval grise se déchaîne de nouveau: « En Algérie, les islamistes ont gagné. Ils sont dans le gouvernement et au parlement. Le pouvoir leur a abandonné la société. C’est le troc: ils règnent sur la société mais ne touchent pas aux prérogatives du président et au pétrole ».
Sur la Tunisie voisine, très fragile espoir des démocrates des cinq continents, Sansal est encore plus lapidaire: « Il n’y a pas d’exception tunisienne. 4000 Tunisiens ont rejoint Daech… » (voir sur la Tunisie actuelle notre coup de dents du 27 mars 2015).
Sur la France, notre homme va beaucoup plus loin: « Les islamistes y sont les premiers défenseurs de la laïcité. Tarik Ramadan (petit-fils du fondateur des Frères musulmans, en 1928 en Egypte, et à présent citoyen helvétique) est champion comme défenseur de la laïcité française mais il faut entendre ce qu’il ne dit pas, à savoir que lorsque l’islam (1) est installé, il agit à sa guise ». « La laïcité sera la première sacrifiée dès qu’ils auront pris le pouvoir ».
Au sujet du récent livre d’Houellebecq, « Soumission » (Voir notre chronique du 1er mai 2015), Sansal le juge « prémonitoire » et précise : « Les islamistes utilisent l’interprétation du Coran autorisant la possibilité de se dissimuler en adoptant les habitudes des adversaires pour mieux les vaincre. ». Et cet avertissement de l’écrivain d’Alger aux Français : « Vous êtes presque passés de la tolérance à la lâcheté. Au nom des Droits de l’Homme et du respect des autres. Ce n’est pas un Islam de France qui naît mais un Islam en France. Les islamistes n’ont pas d’âme. » Enfin sur le royaume du Maroc: « Le Maroc, pays ancien, et l’Algérie, dont l’organisation politique est très récente, ont des islams différents bien que de la même branche sunnite malékite ».
A bien des égards Boualem Sansal nous rappelle son compatriote et prédécesseur, l’autre fameux romancier algérien vigoureusement anti-jihadiste, feu Rachid Mimouni qui, fuyant l’Algérie, vint finir ses jours, désespéré, dans son refuge marocain. Sansal, lui, a choisi la voie, plus roborative, du pessimisme actif. Actif et courageux. •
(1) Islam prend une majuscule quand il désigne la civilisation, la communauté humaine comme on écrit Chrétienté ou Occident ; islam prend une minuscule quand il désigne seulement la religion comme on écrit bouddhisme, judaïsme, catholicisme, etc.
Péroncel-Hugoz – Le 360
il a raison ce brave et o combien clairvoyant ce Monsieur .
Ce Sansal est un homme du régime en place en Algérie et un faux-cul de première.
Il a co-signé la pétition d’Annie Ernaux contre Richard Millet pour le faire exclure du Comité de lecture de Gallimard.
Cet homme n’ a pas sa place sur ce blogue.
je ne savais pas pour la pétition.Dommage! Parceque tout ce que je savais de Sansal me porte a le respecter.Particulièrement,pour le Pied Noir que je suis,ses propos répétés sur ma communauté ,sur la véritable nature de ses rapports avec les Musulmans du temps de « l’effroyable colonisation ».(cf son interview au Figaro a la parution du magnifique « Serment des Barbares » : « Ce n’est pas la colonisation que je regrette, comme les deux tiers de mes compatriotes ce sont les Pieds Noirs »…..). Dans le torrent de falsification sur notre histoire cette voix de vérité nous fait du bien! Quand a ses propos sur l’islamisme ils sont d’une criante vérité aussi.
Il est évident que Sansal est un communiste et qu’il est protégé par le régime militaire, que l’on ne peut en aucun cas croire une seule de ses allégations.
D’ailleurs un écrivain fêté, comme il l’est, par le mainstream médiatique ne mérite pas notre respect et les pieds noirs doivent prendre tout ce qu’il avance avec des pincettes.
Il ne s’agit pas d’un article de mais sur Boualem Sansal. Qui plus est d’un article de Péroncel-Hugoz, l’un des meilleurs connaisseurs actuels du monde arabo-musulman. Il a toute sa place sur ce blog. Les responsables de Lafautearousseau ont cent fois raison de lui donner la parole. Son jugement sur Boualem Sansal n’est ni un éloge ni une condamnation. Garons nous des jugements péremptoires et hâtifs.
Je comprends votre colère et votre méfiance,je les partage. Néammoins dans ce cas précis vous etes dans l’erreur. Je tiens a votre disposition l’interview de Sansal dans « La Provence » (J’habite Marseille) Si Sansal est un agent du régime militaire c’est soit qu’ils sont masochistes ,soit que leur habileté ,hallucinante, passe par des chemins inaccessibles au commun des mortels…..et conduit a des buts totalement indiscernables!
On doit juger les gens a leurs propos ET a leurs actes. Sansal n’est pas un maitre a ^penser,pas pour moi en tout cas,mais souvent il parle d’or,et ce qu’il dit est utilisable,incontestablement.
Cordialement
Sansal est le bouffon du roi et il ne risque strictement rien …
Je ne sais pas ce qu’il vous faut. Il signe une pétition pour obtenir le renvoi de Richard Millet, un de nos seuls écrivains se déclarant ouvertement catholique et cela vous laisse froid.
Quand à Péroncel-Hugoz qui connait bien le monde musulman je l’ai connu plus perspicace.
« Vive la liberté de pensée ».
(Robert Ménard à Lafautearousseau)
On juge l’arbre à ses fruits.
On ne doit pas juger Sansal à ses belles paroles mais à ses actes et excusez-moi de vous avoir choqué par mes propos péremptoires.
Sansal est un opportuniste qui veut vendre sa soupe en Europe et surtout en France et c’est pour cela qu’il donne des entretiens dans lesquels il caresse les francais dans le sens du poil en tenant des propos qu’ils boivent comme du petit lait.
Le simple fait qu’il continue à vivre en Algérie en toute tranquilité est la preuve que sa dissidence est du pipeau.
Qui osera prétendre que l’Algérie est une démocratie où « la liberté de pensée » est de mise ?
vous ne m’avez nullement choqué.Vous avez peut-etre raison….mais je ne le crois pas.
Lisez le « Serment des Barbares »,écrit il y a plus de 15 ans, vous ne le regretterez pas c’est un trés beau livre! Sansal écrirait depuis 20 ans,en continu et sans devier,des propos qui vont a l’encontre, totalement , des interets de la clique sanguinaire et corrompue qui s’abrite derrière sa marionnette,et les dénonce sans faillir.Ce serait pour les servir? J’ai du mal….Un seul argument aurait pu (Mais ne peut plus) etre en faveur de votre thèse:Il pouvait,par sa dénonciation de l’islamisme et des islamistes servir le pouvoir .Mais il dénonce justement (Cf « La Provence) leur collusion,avec force. Ca ne « colle »pas.
Sauf machiavélisme,a but mal discernable toutefois….mais pas impossible:
Peut-etre l’avenir nous éclairera-t-il? Cordialement
Cher Monsieur Portier,
Je vous assure que j’ai non seulement lu quelques livres de Sansal mais aussi ses multiples interviews qu’il donne depuis des années dans divers organes de presse et à la tv.
Expliquez-moi comment cet écrivain peut écrire ce qu’il écrit sans être en danger constant de mort.
Le régime le protége ou alors pourquoi des dizaines d’écrivains maghrébins ont été contraints à l’exil pour ne pas finir assassinés ?
Sansal est le fou du Roi et pour des raisons difficiles à comprendre il est protégé en hauts lieux.
En tout cas vous pouvez croire en toute sincérité ce qu’il vous raconte mais pour ma part avant même qu’il ne baisse le masque en signant la pétition contre Millet je ne le prennais pas au sérieux.
C’est un agent provocateur d’une fourberie époustouflante.
La haine comme moteur, suinte chez de nombreux pieds-noirs (comme chez les islamistes leurs alter-égo). Je les plains sérieusement. Je leur dis à ces pieds-noirs aigris, rancuniers, racistes, qu’ils sont à la marge du monde qui avance. Ils seront dans quelques années dans les sacs à déchets de l’Histoire. Je connais des Pieds-noirs qui sauvent l’honneur des français d’Algérie. Ils sont restés propres. Ils sont parfois critiques, mais pas haineux comme cette fange – inculte qui plus est- qui squatte la toile. Mon commentaire sera-t-il censuré que cela ne m’étonnerait point.
Sansal est un des plus raffinés romanciers francophones, qui dit ce qu’il a envie de dire. C’est un romancier hors pair. Mais, tout comme Drieu et Céline (et combien d’autres encore) l’idéologie qu’il développe dans ses interventions médiatiques à l’emporte-pièce, est empreinte (parfois) de dérapages nauséeux et donc très discutables. Calmons-nous, la révolution algérienne (« la guerre d’Algérie ») est achevée depuis 53 ans. 53.
Mais non, Omar, vous n’avez pas été censuré ( et pourquoi donc ?), la défiance envers Sansal ne vient pas spécialement des pieds noirs ( croyez vous ce site y dédié ?)
» La haine » est votre premier mot.
Et je trouve assez ridicule de le comparer à Drieu et Céline !!!!
Vraiment, Sansal est un mal aimé, ostracisé, jamais dans les médias ! Votre commentaire me laisse à penser que défendu de telle manière élégante , Rogémi a peut être vu juste sur Sansal. C’est très bien, ça met le doute.
JE CONNAIS RICHARD MILLET DE LONGUE DATE ET L’AI TOUJOURS LU ET SOUTENU SURTOUT MAINTENANT . JE VOUDRAIS AVOIR UNE PREUVE DE LA SIGNATURE DE SANSAL EN BAS DE LA PETITION ANTI-MILLET . MERCI A TOUS CEUX QUI POURRONT M’AIDER SUR CE POINT TRES IMPORTANT A MES YEUX NOTAMMENT POUR MON ATTITUDE ENVERS SANSAL .
Avec toute l’admiration que je vous dois, je ne suis que lecteur de Millet, mais si vous le connaissez, pourquoi ne pas lui poser la question ? Il est certain que ça peut ranimer de vieilles plaies, mais il en a surtout contre les plus connus de l’époque : ernaux et ben jeloun. Peut être lui même pourrait nous éclaircir ce nuage , sur son propre site ?
Ecoutez Monsieur Peroncel- Hugoz. il suffit de vous servir du lien suivant pour débarquer sur la pétition:
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/09/10/le-pamphlet-de-richard-millet-deshonore-la-litterature_1758011_3232.html
Boualem Sansal persiste et signe !
Nous avons lu ce texte d’Annie Ernaux et partageons pleinement son avis :
Olivier Adam, Philippe Adam, Jakuta Alikavazovic, Marianne Alphant, Gwenaëlle Aubry, Patrick Bard, Cathie Barreau, Bruce Bégout, Tahar Ben Jelloun, Arno Bertina, Luc Blanvillain, Evelyne Bloch-Dano, François Bon, Elisabeth Brami, Geneviève Brisac, Michel Canesi, Laurent Cauwet, Marie-Claude Char, Jean-Patrice Courtois, Sylvain Courtoux, Céline Curiol, Emmanuel Darley, Sylvia Tabet Davidenkoff, Kéthévane Davrichewy, Jean Baptiste Del Amo, Chloé Delaume, Agnes Desarthe, Maryline Desbiolles, Louise Desbrusses, Marie Desplechin, Bernard Desportes, Suzanne Doppelt, Bruno Doucey, Lionel Duroy, Eugène Ebodé, Antoine Emaz, Mathias Enard, Didier Eribon, Arlette Farge, Lydia Flem, Vincent Fleury, Philippe Forest, Dan Franck, Anne-Marie Garat, Christian Garcin, Gilbert Gatoré, Michèle Gazier, Jean-Baptiste Gendarme, Liliane Giraudon, Jean-Louis Giovannoni, Valentine Goby, Frédéric-Yves Jeannet, Serge Joncour, Maylis de Kerangal, Pascale Kramer, Nathalie Kuperman, Hervé Hamon, Stéphanie Hochet, Nancy Huston, Charlotte Lacoste, Lola Lafon, Jérôme Lambert, Mathieu Larnaudie, Camille Laurens, Bertrand Leclair, JMG Le Clézio, Noémi Lefebvre, Alban Lefranc, Pierre Lepape, Michèle Lesbre, Yun Sun Limet, Laure Limongi, Alain Mabanckou, Gérard Macé, Eric Marty, Jérôme Meizoz, Céline Minard, Gérard Mordillat, Laure Murat, Bernard Noël, Amélie Nothomb, Gaëlle Obiégly, Pascal Ory, Martin Page, Yves Pagès, Jean-Noël Pancrazi, Eric Pessan, Mazarine Pingeot, Christine Planté, Jérôme Prieur, Christian Prigent, Dominique Quélen, Michel Quint, Jamil Rahmani, François Rastier, Jean-Marie Blas de Roblès, Jean Rouaud, Denis Roche, Oliver Rohe, Isabelle Roussel Gillet, Lydie Salvayre, Boualem Sansal, Julien Santoni, Colombe Schneck, Michel Séonnet, Alain Sevestre, Florence Seyvos, Martine Storti, Muriel Szac, Abdellah Taïa, Camille de Toledo, Tito Topin, Cécile Vargaftig, Franck Venaille, Delphine de Vigan, Jean-Jacques Viton, Carole Zalberg, Valérie Zenatti, écrivains.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/09/10/le-pamphlet-de-richard-millet-deshonore-la-litterature_1758011_3232.html#ZASbVtw58UYY8jVr.99
GRAND MERCI A CEUX QUI ONT VITE REPONDU A MA DEMANDE . DU BEAU MONDE EN EFFET … QUELLE HORREUR ! ET ON DAUBE SUR LES DENONCIATIONS SOUS L’OCCUPATION … JE NE VOULAIS PAS REMUER LE COUTEAU DANS LA PLAIE DE MILLET MAIS PAR PURE CURIOSITE JE VAIS FAIRE INTERROGER SANSAL PAR CONSOEUR INTERPOSEE . ET EN TOUT CAS POUR MOI C’EST FINI, TOUS LES SIGNATAIRES DE CETTE LISTE SONT INFAMES .
Je dois faire amende honorable.Sansal est un bien plus trouble personnage que ce que je pensais! Et sa signature de la pétition,aux cotés de la fange intellectuelle française est rhédibitoire….. Néammoins je persiste a dire que,pris au premier degré,ce qu’il dit de l’accord « de facto » entre la clique militaro-bouteflikienne » et les islamistes ne plaide pas en faveur de sa collusion avec les premiers: et parait trés vraisemblable…..
Un mot a Omar : Les pieds-Noirs,dont je m’honore d’etre n’ont que faire de vos jugements. Les harkis et eux ont payé ,a l’histoire une dette sanglante et la perte de leur patrie charnelle. Si certains font preuve de rancoeur,ils ont quelques raisons a cela. Quant a la haine et a l’aigreur votre message en est suffisamment imprégné pour que cela saute aux yeux de tous les lecteurs de la LFAR. 53 ans aprés les liens que nous maintenons avec énormément d’algeriens,notamment sur des sites internet sont profondément émouvants. Quelquechose que les Français de France ont du mal a comprendre et/ou a admettre,tout comme les « algeriens haineux »……
Pas pied noir mais nostalgique comme vous, Richard Portier , d’un type de gens en voie de disparition, avec l’âge, comme nous. Une véritable créolisation fertile comme le disait Aimé Césaire ( pauvre de lui, ce qu’ils en ont fait ) que je retrouve à minima chez Aldo Stérone ( et oui) . Et pas chez Sansal.
Certains pour le défendre on dit qu’il faisait un bon travail de journaliste ( hum) . S’il n’a pas vraiment le génie pour le Goncourt ou ces prix bidons, alors pourquoi les germanopratins de gauche lui donneraient autant la parole,, lui décerneraient des prix. Nous savons que c’est déjà une affaire entre éditeurs, pourquoi lui ?
C’est qu’avec habileté il distille le désespoir pour nous, y compris à droite, écrit ce que nous avons envie de lire, mais ça ne fait pas un écrivain. Au contraire de Houelbecq qui cherche à nous provoquer en douceur avec son héros qui finalement s’y trouve pas trop mal dans la dhimmitude, avoir plusieurs femmes… Et montre comment sans trop de violence la société tout entière glisse vers le califat. En cela il rend hommage à Jean Raspail qui lui aussi , prophétique, évoquait l’alliance de la gauche, des droits de l’hommiste avec les dévastateurs. Son propos n’était pas la haine contre les envahisseurs quels qu’ils soient, mais le rire du désespoir devant tout un pays, toute une Europe stupide.
Quant à la pétition contre Richard Millet de la part d’auteurs pour lesquels je n’ai aucun regret, elle a porté ses fruits pourris. D’abord contre Millet. Et accessoirement, le Goncourt pour Enard avec son loukoum » boussole » . Et la maison d’édition Actes Sud. Dans les fins du monde, les bouleversements cataclysmiques, les orages electromagnétiques faussent les boussoles.
Et bien je préfère la Virtu de Millet.