Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

Patrimoine cinématographique • Douce

dimanche 5 septembre 2021dimanche 5 septembre 2021 sur JSF

Par Pierre Builly.  

Douce de Claude Autant-Lara (1943).

20525593_1529036520490493_4184281983923317414_n.jpg

Noirceur et dévastation.  

Introduction : Fin du 19ème siècle. Très bel hôtel particulier parisien. Férule orageuse et autoritaire de la vieille marquise de Bonafé. Son fils veuf, Enjalbert, sa rêveuse petite-fille, Douce. Et naturellement une foule de domestiques régentés par l’acariâtre Estelle, dévouée comme un chien à ses maîtres. Irène, la gouvernante de Douce, a pour amant secret le régisseur Fabien, dont Douce est amoureuse, comme une très jeune fille de ce milieu et de cette époque peut l’être. Mais Enjalbert de Bonafé voudrait se remarier avec Irène. Douce se jette dans les bras de Fabien qui part avec elle et se venge ainsi d’Irène et de ses maîtres, mais tout cela finira mal.


À mon sens, le plus impur chef-d’œuvre de Claude Autant-Lara, où chacun est accroché, fouillé, interrogé… On a très souvent présenté ce film comme une critique anarchiste et cruelle de la bonne conscience et de l’aveuglement de l’aristocratie de la fin du 19ème siècle ; sûrement y a-t-il cela, mais sans doute est-ce plus vaste.

Il fallait toute l’idiote naïveté, la cafardise prétendument bien-pensante, l’aveuglement souvent stupide de la Révolution nationale pour s’indigner vertueusement, en 1943 devant ce chef-d’œuvre noir, réalisé par un Autant-Lara misanthrope absolu, souvent méchant comme une teigne et en tout cas superbement inspiré par un scénario des deux grands scénaristes Pierre Bost et Jean Aurenche, sur la base d’un roman de Michel Davet qui n’a pas laissé grande trace et dont je suppose – témérairement, je le reconnais – que le texte était moins mouillé d’acide que ne l’est le film.

Qu’on ait pu voir dans Douce seulement une critique des classes dominantes de la fin du 19ème siècle et l’histoire désespérée d’une très jeune fille abusée par un aigri social me laisse, à la dixième vision, assez pantois ; le film commence par un panoramique (un peu artisanal, j’en conviens, mais ça n’a pas beaucoup d’importance) sur les toits de Paris : on voit la Tour Eiffel en construction et c’est Noël (on est donc en 1887) ; qui connaît un peu Paris voit tout de suite qu’on est dans les beaux quartiers patriciens de la rive gauche, l’aristocratique faubourg Saint-Germain ; le panoramique s’arrête sur une église toute bruissante des préparatifs de la Nativité (Saint-Pierre du Gros Caillou, rue Saint Dominique ?) ; un confessionnal, un prêtre effaré qui, en quelques mots prémonitoires, trace le chemin de sa pénitente, Douce de Bonafé (Odette Joyeux), qui vient de lui avouer un amour absurde : « Je ne vous menace pas de l’Enfer : l’enfer, c’est ici-bas que vous le connaitrez !« . Tout est là : le romanesque passionnel de la mésalliance totale cassé d’emblée par l’évidence de l’appartenance sociale.

L’appartenance sociale, Autant-Lara ne manque pas de la faire valoir dès la séquence suivante : hôtel particulier, invraisemblable nombre de domestiques, burlesque installation d’un ascenseur dédié seulement à la terrible marquise de Bonafé (Marguerite Moreno qui n’a pas trouvé de plus grand rôle) ; qu’on juge que l’ordre social, figé, marmoréen, d’apparence (ou de réalité ?) immuable, est scandaleux, immoral, épouvantable même, est un point de vue qui se défend. N’empêche que c’est l’ordre, qui seul permet la Civilisation.

La scène fameuse où la vieille marquise de Bonnafé (Marguerite Moreno) quittant ses pauvres et leur souhaitant Patience et résignation se voit suivie par l’apostrophe de son brûlant régisseur (Roger Pigaut) Et moi impatience et révolte ! est typique à cet égard.

Puisque la révolte du régisseur, sa volonté de prendre pied dans un ordre social dans lequel il n’est pas et ne peut pas être admis s’achèvera par la catastrophe absolue, la mort de Douce, l’horreur tombée davantage encore que sur une famille, sur une « Maison » (le cri de haine de la vieille nourrice, Gabrielle Fontan, pour ceux qui sont venus tout assassiner) et le renvoi des deux révoltés, le régisseur et sa complice (Madeleine Robinson) venus perturber ce qui était un ordre, sans doute injuste, mais apaisé pour ceux qui l’acceptaient.

Après le passage des révoltés, il n’y a plus rien ; c’est pire.

Irène (Madeleine Robinson), dame de compagnie de Douce, et Fabien (Roger Pigaut), le régisseur des Bonafé, amants aigris, qui ne peuvent ni s’entendre, ni se séparer, (et, in fine, condamnés par le drame affreux de la mort de Douce, à vivre ensemble leur enfer) sont aussi criants d’hypocrisie et d’envie que la marquise est boursouflée de la fierté de son rang, mais finalement consciente de la fragilité de son bonheur, et son fils Enjalbert ((Jean Debucourt), le père de Douce, pénétré de sa propre médiocrité : finalement, la criante sévérité du film, c’est ça : chacun sait ce qu’il vaut, et ce n’est pas grand chose.

Il n’y a précisément que Douce, qui doit avoir quelque chose comme 16 ou 17 ans, qui s’illusionne un peu sur la vie, mais la réalité, la trivialité naturaliste de l’amour – de l’attirance à la fois physique et intellectuelle – qu’elle éprouve pour Fabien, le régisseur de ses domaines va vite la ramener à la raison ; au soir de ce qui pourrait être leur première nuit, dans cet hôtel d’habitude, où Fabien a coutume de recevoir Irène, dans ce premier soir de la vie qu’elle voudrait grande et qui n’est que banale, Douce renvoie celui qu’elle s’était imaginer aimer « Je suis glacée Fabien« , et elle tourne la clef dans la serrure : on n’a jamais mieux représenté le dégoût d’une jeune fille devant l’animalité du mâle…

Film admirable, ponctué de vacheries de dialogue (« Je déteste refuser les permissions, aussi je vous prie de ne pas m’en demander« , « Il fait froid comme en temps de guerre« , « Je me l’offre, je l’accepte et je me dis merci !« ) , et plein d’amour (d’Enjalbert, qui espère encore que sa petite fille va lui revenir, à la fois souillée, mais intacte : « Ce ne sera pas Douce qui est partie, mais Douce qui revient…« ), doté d’une musique inoubliable de René Cloerec, fier, désespérant, accablant, Douce est un des plus beaux films du cinéma français.   ■


         

 

 

DVD autour de 15 €     

Retrouvez l’ensemble des chroniques hebdomadaires de Pierre Builly publiées en principe le dimanche, dans notre catégorie Patrimoine cinématographique.

 

Categories Idées, Histoire, Culture & Civilisation, Patrimoine cinématographique [P. Builly]
Post navigation
Demain, nouveau « Lundi » de Louis-Joseph Delanglade, retour des vacances. À ne pas manquer …
Mathieu Bock-Côté : « L’État et Marseille : le Léviathan impuissant »

4 commentaires pour “Patrimoine cinématographique • Douce”

  1. Antiquus
    lundi 6 septembre 2021 at 2 h 13 min | Répondre

    Franchement, Builly devrait faire preuve d’un peu plus de rigueur dans ses critiques cinématographiques. Il écrit: « Il fallait toute l’idiote naïveté, la cafardise prétendument bien-pensante, l’aveuglement souvent stupide de la Révolution nationale pour s’indigner vertueusement, en 1943 devant ce chef-d’œuvre noir. » Quel besoin a-t-il d’accumuler les adjectifs pour fustiger une critique, et en profiter pour couvrir d’injures, non pas l’auteur ou les auteurs de la critique, dont il ne cite pas le nom, mais…la Révolution nationale, qui serait collectivement coupable de ces péchés? Ce film n’a pas été censuré, que je sache, il est paru sous l’empire du Régime de Vichy, en novembre 43. Et la période de l’occupation fut une ère de grande floraison du cinéma français. C’est devenu un « must » pour les ignorants de l’histoire, de dénigrer, le plus souvent sans justice, le Régime du Maréchal. Si on peut le pardonner à de très jeunes gens, c’est inacceptable pour un homme qui prétend avoir de la mémoire.

  2. Pierre Builly
    lundi 6 septembre 2021 at 14 h 55 min | Répondre

    Je n’ai pas la patience d’aller chercher dans la presse vichyste et collaborationniste le torrent d’injures qui s’est abattue sur « Douce ». La chose a été relatée dans plusieurs histoires du cinéma.

    Je sais que Vichy avait fait censurer la réplique de Mme de Bonafé qui souhaite à « ses pauvres » (comme toues les dames d’oeuvre, « Patience et résignation ». Le mot faisait trop songer à l’attitude du régime envers les Français.

    Tu as tout à fait raison de dire que la sombre période de l’Occupation a été extrêmement fructueuse pour le cinéma. Ce qui a d’ailleurs conduit Autant-Lara, à devenir tête de liste du Front National et à tonner contre les Juifs. Tout simplement parce que le flux invasif du cinéma étasunien était tari.

    Ce que je regrette, dans mon avis, c’est que peu de monde ait vu que, finalement, la critique au fer rouge de l’ordre social injuste mais stable allait dans le sens d’un Ordre supérieur.

  3. Pierre Barisain-Monrose
    mardi 7 septembre 2021 at 11 h 20 min | Répondre

    Je lis attentivement : le cinema a fleuri sous l’Occupation « Tout simplement parce que le flux invasif du cinéma étasunien était tari. »
    Voila pourquoi votre fille est muette… Je veux bien que l’oppression de Hollywood soit plus pesante que celle de la Continental d’Alfred Greven, l’ami de Goering qui a produit ( excusez du peu !) 26 films , dont L’assassinat du père Noël de Christian-Jaque, Le Corbeau de Henri-Georges Clouzot ou Au bonheur des dames d’André Cayatte d’après Émile Zola, auteur mis à l’index par les nazis .
    Mais est ce la raison principale ? Je note : « un autre phénomène, tout aussi inespéré, s’était produit : l’augmentation vertigineuse du nombre de spectateurs. Les recettes, qui étaient en 1938 de 452 millions de francs, atteignent, pour l’année 1943, 915 millions !  » Pourquoi ? Parce que les spectateurs « confinés » par l’Occupant n’avaient pas d’autres distractions que le cinema….
    « A de rares exceptions près, les artistes français se garderont de collaborer. Ils travailleront en ignorant les allemands et ne montreront aucune complaisance suspecte pour les thèses national-socialistes. Il faut noter qu’aucun producteur et pas même la Continental n’ait entrepris un film à la gloire de l’Allemagne hitlérienne. » Et enfin, le départ vers les USA de metteurs en scéne patentés va favoriser l’essort des jeunes : « d’une véritable nouvelle vague, dont certains deviendront immédiatement les piliers du nouveau cinéma français comme Henri-Georges Clouzot, Jacques Becker, Robert Bresson ou Claude Autant-Lara. »

  4. Pierre Builly
    mardi 7 septembre 2021 at 19 h 45 min | Répondre

    Certes, certes, il y avait du monde dans les salles pour les raisons évidentes que c’étaient les rares endroits où l’on pouvait rêver. Mais le succès public des films n’est pas gage de qualité. En France, des trucs aussi médiocres que « Bienvenue chez les ch’tis » ou « Intouchables », « La grande vadrouille » ou « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? » ont empli les salles.

    Beaucoup plus que « La grande illusion », « La belle équipe », « Douce », « Madame de… », « L’Atalante », « Un revenant », etc. (je demeure volontairement dans le siècle dernier).

    Pour le reste, beaucoup de réalisateurs et d’acteurs ont, comme la plupart des Français, essayé de survivre. Peu de Collabos, peu de Résistants…

    En revanche les désastreux accords « Blum-Byrnes » de mai 1946, qui a ouvert le cinéma français à la déferlante de toutes les conneries étasuniennes a donné un coup rude à la production française. Mais, Dieu merci, ne l’a pas tuée.

Laisser un commentaire Annuler la réponse

L'association Je Suis Français est la seule destinataire de vos données personnelles qui ne sont en aucun cas transmises à des tiers sous quelque forme que ce soit.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________

Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPal. Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

     _____________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES   

_________________________________

Se renseigner – S’abonner

____________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Le site géostratégique d’Antone de Lacoste _________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse. Derniers ouvrages parus

 

 

 

 

 

Idées et doctrines de la Contre-Révolution, préface de Philippe Conrad.  DMM – 2019.
Le dogme de l’antiracisme, origine, développement et conséquences, préface de Bernard Lugan,  DMM – 2024.
Informations – Achats : Cliquez sur les images.
Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …

Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

L’incontournable ouvrage de Charles Maurras enfin disponible. 15,00€, 515 pages. En stock.

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit, déjà assuré le matin pour les milliers de lecteurs inscrits. Si ce n’est pas encore votre cas, inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir la lettre de JSF au plus vite et régulièrement. Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Comte de Paris : 60 ans d’héritage et d’avenir

https://youtu.be/MEl5wncXQ0M

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

                                    
Je Suis Français (JSF) est aussi sur Twitter/X
                 
Page associée

Commentaires récents

  • lundi 16 Juin 09:45
    Paul Pontenuovvo sur Radu Portocala : À Kiev, la…
    “Un ramasis d’invertis, plus ou moins nazis et droitsdel’hommistes en même temps, se regardant le nombril…”
  • lundi 16 Juin 09:42
    David Gattegno sur Stéphane Rozès au JDD : « la question…
    “La psittacique répétition de «la fin de l’ennemi communiste» pour expliquer l’état géopolitique actuel n’empêche nullement…”
  • lundi 16 Juin 09:21
    Cincinnatus sur Céline Pina : Meurtre d’une surveillante…
    “Les gens de rien « sans culture » (parce que français), ceux dont on « lave le cerveau » à…”
  • lundi 16 Juin 08:50
    David Gattegno sur La fin serait-elle Proche ? Des…
    “Nul n’a de «compétence particulière» en matière immédiatement contemporaine, pour la simple raison que, tous autant…”
  • dimanche 15 Juin 19:24
    Marc Vergier sur La République va juger pour meurtre…
    “P. Builly me semble le plus réaliste. Déjà reconnaissons que les drogues sont, en fait, implicitement…”
  • dimanche 15 Juin 16:04
    JSF sur La fin serait-elle Proche ? Des…
    “A Bruno DE BOUILLANE Merci de votre commentaire. 1. Nous n’avons pas présenté Monique Plaza comme…”
  • dimanche 15 Juin 15:41
    JSF sur Il y a 5 ans, Jean…
    “Merci à Pierre Builly de ces souvenirs précieux qui ont le parfum des choses vécues personnellement…”
  • dimanche 15 Juin 14:11
    Pierre Builly sur La République va juger pour meurtre…
    “@Richard : pourquoi limiter la légalisation au cannabis ? Héroïne, cocaïne, crack et tuttis quanti… Je…”
  • dimanche 15 Juin 11:46
    Bruno DE BOUILLANE sur La fin serait-elle Proche ? Des…
    “quelle est la compétence particulière de cette « spécialiste des troubles du langage » quant à la guerre…”
  • dimanche 15 Juin 11:39
    Grégoire Legrand sur La République va juger pour meurtre…
    “Je vous l’ai dit : la méthode philippine. En Italie, Murat et Mussolini ont réussi, chacun…”
  • dimanche 15 Juin 07:09
    Richard sur La République va juger pour meurtre…
    “Si le trafic de cannabis venait à se transformer en commerce , commerce sur lequel l’État…”
  • dimanche 15 Juin 00:16
    Rémy Chieragatti sur La République va juger pour meurtre…
    “Bonjour, l’Histoire nous apprend que dans un autre domaine en politique « qui veut , peut » ..…”

EXPLOREZ LES TRÉSORS DE NOTRE HISTOIRE

EXPLOREZ LES TRÉSORS DU CINÉMA…

____________________________________

Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)

_____________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF

Retrouvez ici..

Et aussi…

_______________________________

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page