Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

Les Deux Patries, l’élection de sépulture. Un débat d’autrefois entre Gide et Maurras sur Les Déracinés de Barrès. En plein écho avec nos débats actuels. Grand Texte ∗∗∗

mercredi 10 novembre 2021mercredi 10 novembre 2021 sur JSF

Les Deux Patries – réponse de Charles Maurras à la critique d’André Gide des Déracinés de Maurice Barrès, a été publié en 1903 dans la Gazette de France. Ce texte a ensuite été repris et remanié, dans L’Étang de Berre, puis, selon le choix de Maurras, dans ses Œuvres capitales (Flammarion, 1954).

Ce n’est pas par hasard si nous reprenons aujourd’hui ces réflexions anciennes. Outre le fait qu’elle sont écrites dans une belle langue d’un style parfait, et que Maurras y déploie tous les talents et toutes les nuances de sa pensée, le thème de l’enracinement, et même celui qui nous reconnaît héritiers de patries plurielles, enfin la question posée aujourd’hui dans l’actualité, de cet acte particulier que Maurras nomme l’élection de sépulture, tout cela s’y trouve traité avec nuance et clarté. Sans relativisme aucun, cependant, car, pour Maurras, la pluralité naturelle de nos diverses appartenances se trouve surmontée, précisément, par le lieu d’élection de notre sépulture.  Le lecteur opèrera le rapprochement qui s’impose ici avec les débats et les polémiques d’aujourd’hui.   


M. André Gide [Illustration] a publié le mois dernier, dans L’Occident, quelques notes d’un intérêt très général, sur les conditions de ses origines personnelles. Né en Normandie d’un père languedocien et d’une mère neustrienne, il a essayé de donner à ses lecteurs une idée approximative de ce qu’il éprouvait de la double influence. En quoi le ciel natal et la terre natale l’avaient-ils prédéterminé ? Mais ayant passé son enfance et quelque temps de sa jeunesse en Languedoc, en quoi ce séjour avait-il accentué les dépôts de son ascendance languedocienne ? Le problème indiqué pour le talent particulier de M. André Gide n’est pas indifférent ; j’aurai peut-être occasion de revenir, ces temps prochains, au jeune auteur du Roi Candaule et de L’Immoraliste. Mais il faut prendre garde que le cas n’est pas unique ; étant, il est vrai, très fréquent, les effets en sont aussi divers qu’il comporte lui-même de solutions et d’appréciations distinctes.

Le père de Chénier était languedocien, de la noble ville de Carcassonne. Sa mère était de race grecque. Lui-même divisa ses jeunes années entre les campagnes du Languedoc et les rues de Paris. Que lui est-il resté du triple élément ? Renan expliquait son penchant à la rêverie par ses origines et par sa naissance bretonnes ; quant à son ironie, elle lui paraissait l’héritage gascon qu’il tenait du sang maternel.

Maurice Barrès est né en Lorraine, de mère Lorraine : voilà pour le goût précis des réalités et le don de caricatures. Mais les Barrès viennent de Haute-Loire, des pentes du massif central, le pays des Pascal, forte race passionnée et spéculative. Anatole France, né à Paris d’un Parisien, tire, je crois, son extraction grand’maternelle des campagnes du Maine et de l’Anjou ; son œuvre délicate offre aux nymphes de Seine je ne sais quoi de gai, de luxuriant, d’opulent, comme un ressouvenir des paysages de la Loire ; elle est seizième siècle, en même temps que dix-septième ; elle paraît Valois presque autant que Bourbon. Je dirai quelque jour ce qu’il y a de provençal et ce qu’il y a de celtique dans l’œuvre, si curieuse, de M. Frédéric Plessis 1, ce latin de Bretagne et ce breton classique. Qu’il écrive en vers ou en prose, qu’il mesure les fines cadences de Vesper ou compose les fermes moralités du Chemin moulant, ses livres restent marqués de la double griffe, pensée et rêverie, romantisme natif et classicisme héréditaire. Réussirai-je à l’expliquer à ce latiniste éminent ? dans l’idée même qu’il se fait de la force romaine, il y a du génie breton.

Il est inutile de dire que l’on ne prétend pas tout expliquer, tout dévider de ce fait de double origine, chez des esprits si différents les uns des autres et eux-mêmes si variés. Aux explications monistiques du monde, aux plus ingénieuses réductions unitaires qui se doivent jamais tenter, l’on peut toujours répondre, comme dans Hamlet, qu’il y a beaucoup plus de choses dans l’univers que n’en soupçonnera notre humaine sagesse. Mais cette sagesse elle-même est un élément du mystère universel et elle contribue à la merveille immense. Notre monde serait-il monde, s’il se diminuait de la réflexion des humains ? Elle laisse sans doute beaucoup de faits puissants dans l’ombre. Mais ceux qu’elle enveloppe dans les réseaux de sa lumière, pour les présenter en bon ordre, aident à deviner le reste et le font paraître meilleur.

… C’est en remuant ces pensées ou ces songeries, pour mieux dire, que je relisais de mémoire l’article de M. Gide. Une admirable journée d’hiver venait de s’éteindre. Le foyer de sarments et de ceps s’allumait à peine ; il n’avait fait ni vent, ni froid, ni humidité : non pas même légère. Sous le ciel ondoyé de douces vapeurs, l’air était resté sec comme aux plus beaux jours de l’été, l’allumage du feu au tomber de la nuit n’avait que la valeur d’un rite de famille, peut-être destiné à activer le cours de la méditation et à fixer les yeux, depuis que, dans les vitrages de la croisée, le ciel occidental avait laissé mourir ses dernières bandes rougeâtres. Le jeu du bois incandescent, des charbons dévorés, de la cendre, de la flamme et de la fumée avive plus qu’on ne peut dire nos secrètes activités.

Les premières minutes que je passai ainsi furent surtout données à jouir de la surprise extrême que me cause, depuis dix beaux jours, mon pays. Ce coin de la Provence palustre et maritime, il y a peut-être quinze ans, et davantage, que je ne l’avais vu (ou si bien vu) à cette époque des calendes d’hiver où toute lumière renaît. À mes plaisirs d’admiration, il s’est mêlé une joie de saisissement. L’année dernière, sur les pentes toujours fleuries de Tamaris 2 le nouveau regard entr’ouvert de mimosas fut d’un grand charme. Mais je n’y trouvais rien que d’ordinaire, de prévu et de naturel. Les vastes abris de rocher qui dominent la région toulonnaise et la suite de la Rivière forment les vallons et les plaines en véritables serres et en jardins d’hiver. Mais quoi de plus démuni que l’étang de Berre et de plus exposé aux rafales du nord-ouest ? Nos plateaux, nos collines sont trop peu élevés et percés de trop de couloirs pour déterminer aucun abri important. Une terrasse, un mur, une niche de quelques pieds de hauteur, ce sont bien nos seules ressources aussitôt que descend des Cévennes un flot d’air glacé. Cette année, il n’en descend point. Une [fine] atmosphère dont on n’ose exactement dire qu’elle est tiède, enveloppe les sens qui se tiennent à l’ombre. S’ils vont au soleil, l’astre oblique les contraint à se dépouiller. Il fait véritablement chaud et cette chaleur pénétrante forme un contraste singulier avec la discrétion, la pâleur, les nuances de la lumière au ciel, qui semble traverser une phase de maladie.

Quelle est jolie, ainsi ! Quelle grâce elle ajoute au sévère dessin du pays ! Ce que j’en éprouve ne peut être senti que par comparaison. Imaginez le plus beau visage, mais de lignes un peu trop sèches, trop fines, trop aiguisées et dont c’est le défaut peut-être, défaut divin, d’exprimer trop vivement les saillies de l’esprit, les traits de l’ironie et les divinations de l’intelligence. [Il faut donc qu’une peine, presque une larme,] un rapide nuage de mélancolie le traverse et, pour un instant, brouille ces beaux feux toujours pétillants : la langueur, la mollesse de la lumière ainsi voilée donne à un tel visage sa perfection, celle-là même qu’on n’osait désirer pour lui, car il en semblait incapable et paraissait même devoir s’en passer à jamais. Tel, dans nos clairs parages, ce ciel d’hiver, tout tempéré, tout attendri par l’écharpe de brume qui s’envole des eaux et qui vient y flotter. Plus de verts, ni de roses, plus de lilas : le glauque, l’améthyste, l’aurore se diluent à l’infini dans un air diaphane, qu’il faut dire couleur de fleur, je ne trouve point d’autres mots.

Détachez là-dedans d’élégantes masses d’arbustes, des rivages courbés avec une grâce hardie et ces tendres collines en forme de mamelle, pleines de cyprès et de pins. Les vapeurs montent en colonnettes légères ou rampent longuement sur le flanc des petites hauteurs prochaines ; mais l’horizon, montagnes ou rivage, montagnes teintes de safran et qui feraient hennir les cavales de Darius, rivages éloignés du désert de Camargue où roule un soleil pourpre sombre, l’horizon trace un cadre d’une pureté magnifique à ces beautés que l’incertitude ennoblit. Tous les bords de la vasque sont dorés et définis par un jour d’été ; au creux approfondi, les vapeurs, les tristesses, les cendres automnales d’un Élysée. Mais ce n’est point [le pas des sages que j’écoute venir. La voix de la sirène aura frissonné doucement et peut-être ai-je déjà vu émerger sa tête brumeuse.]

… Avons-nous deux patries, ou trois, ou quatre en une seule ? Car la mienne, qui tient en quelques lieues carrées est bien profondément variée, changeante et complexe ! À la moindre pente gravie, tout l’aspect est renouvelé. Je pense que M. André Gide est un bien honnête homme de se contenter, comme il fait, d’une double patrie. La mienne vient de me montrer, dans son temps de Noël, une de ces têtes divines que les Germains océaniques voyaient au couchant de leur mer, comme le raconte Tacite 3 !

Je tiens de Barrès qu’il y a des rapports entre nos plus pauvres quartiers et ce que l’on rencontre à Murano et à Ghioggia, faubourgs de Venise ; mais pourquoi cette lumière d’aquarium, ces étangs, ces quais et ces canaux morts ne me mèneraient-ils à quelque bourgade des Flandres ? Quelque chose me parle aussi, à des égards tout autres et tout aussi réels, des beaux lacs du nord-italien. Quand l’évêque Augustin rencontra, sur le sable, le petit enfant qui voulait, avec sa coquille, épuiser l’abîme des mers : — Quelle folie, gémit le saint. L’Océan dans ta pauvre conque ! — La folie de tout homme, hélas ! lui répondit, je crois, le petit enfant. N’est-ce pas notre univers entier qu’aspire le misérable souffle d’une âme ?

Si j’ai un peu modifié l’histoire augustinienne 4, on voudra bien me le pardonner. Je ne suis d’ailleurs pas très sûr de la justesse de mon interprétation. Si médiocre, si commune que soit notre âme, elle se découvre parfois et tout d’un coup des étendues ou des profondeurs sur lesquelles l’habitude avait fait la nuit. En continuant de songer au coin de notre feu aux deux patries de M. Gide, il m’est souvenu en effet que, par delà la complexité de la terre natale, une autre patrie, celle des origines paternelles me ferait pénétrer dans un nouveau monde. Elle n’est pas très loin d’ici. Dix lieues au plus, et c’est toutefois un pays aussi différent que possible de celui-ci. M. André Gide parlait de Normandie ? C’en est une, en pleine Provence. Elle est composée de prairies, de chaque côté du petit fleuve d’Huveaune, qui descend de la Sainte-Baume, vert rouleau de pelouse étoilé de marguerites et de boutons d’or, planté de gros pommiers, arrosé d’une eau toujours fraîche, que de hautes futaies accompagnent jusqu’à la mer. De grands ifs, des peupliers robustes, des houx, des noisetiers, des sureaux, des osiers, des tilleuls odoriférants, tous les arbres du Nord et de l’Ouest, ceux que l’on voit se dépouiller aux mois d’hiver, mais fleurir et prendre leurs feuilles à la belle saison, sortent d’une terre abondante, dénuée de légèreté ; sans doute le cyprès, l’olivier et le pin dressent, non loin, sur les coteaux, leur ferme stature éternelle, entre les bouquets de câpriers qu’on couvre de terre au temps froid. Mais le fond de cette vallée veut ignorer tout l’ordinaire des végétations provençales ; la race ingénieuse, active, mais d’un réalisme effrayant, montre des goûts et des besoins, qui passent le niveau de la commune frugalité.

Je ne peux m’empêcher de me représenter ces âpres terriens comme le vivant repoussoir de nos matelots : je les vois étendus sur leur pré d’émeraude, en train d’éventrer la pastèque ou de boire d’un incomparable muscat, figues, jujubes et azeroles, pommes, pêches et poires ventrues jonchant la nappe et le tapis que l’on étend sur l’herbe pêle-mêle avec les sucreries et les salaisons. Simples goûters, au reste; mais dans leur repas de moisson, tous les animaux concevables sont mis à toute sauce et largement arrosés de tous les alcools. Pauvre paysan, pauvre pêcheur de mon Martigue, rassasié de ta demi-douzaine d’olives et d’un peu de pain frotté d’ail ou de quelques anchois marinés de saumure, comme l’idée de tels festins me rapproche de toi ! Mais ce Gargantua ne m’est pourtant pas étranger, et le sourire qu’il me donne ne saurait mépriser le bord où les pères des pères de mes pères ont vécu. Je ne puis oublier ni ce lit de verdure ni cet arceau de fleurs, de ma petite enfance, et je m’en sens embarrassé à peu près comme M. Gide de celle de ses deux patries qui lui est la moins chère. [Illustration de Louis Jou,  pour le Grourmandugi du restaurateur Maurice Brun, à Marseille). 

Je revois une côte de ma Normandie provençale qui porte le caveau où gisent les morts de mon nom. Elle est si clairement exposée au soleil que tout y paraît blanc et or, on n’y respire que l’odeur de la menthe sauvage ou celle du thym, et les touffes de lauriers-rose y sont presque toujours en fleurs. Je connais peu de lieux au monde plus avenants, plus propres, mieux faits pour nous donner à sentir tout le prix du sommeil éternel. Pourtant jamais l’idée ne m’est venue de venir reposer sous ces pierres blanches. Mais un vaste plateau bien nu, bien tourmenté par le fléau de chaque vent qui passe, complanté de ces longues tiges amères que le vent salin corrode, que la brume pourrit avant que le soleil les tue, ce cimetière populeux et décoré pourtant d’édicules doriques dont la pierre fauve joue mal les marbres athéniens, le pas des pêcheurs graves, celui des rustiques timides, l’illumination annuelle la nuit qui précéda le jour des Morts, un certain plain-chant que je connais bien aux cérémonies mortuaires, des rites, tels et tels, dont le manque m’affligerait, tous ces signes, d’autres encore, qu’il est importun de noter, me déclarent où il convient que je fixe mon lit funèbre : non, il est vrai, par élection délibérée, mais par une nécessité dérivant de l’ensemble de tout ce que j’aime et je suis. #

M. André Gide a-t-il fait ce choix de la place où il dormira ? Cette option de sépulture pourra le renseigner sur sa véritable patrie.  ■

 

Categories GRANDS TEXTES, Idées, Histoire, Culture & Civilisation, Patrimoine, Racines, Traditions
Post navigation
Éphéméride du 10 novembre
Olivier Tonneau ou l’inquiétante absence de Surmoi de l’extrême gauche française

Laisser un commentaire Annuler la réponse

L'association Je Suis Français est la seule destinataire de vos données personnelles qui ne sont en aucun cas transmises à des tiers sous quelque forme que ce soit.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français

Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________



Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est par PayPal

Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous.

Sinon, par chèque

Ordre : Je Suis Français-FRP  –  Envois : Je Suis Français, BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE.

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

Refonte graphique et technique, corrections factuelles, orthographiques et autres : en cours. Textes ouverts : suggestions bienvenues. À lire tous les jours.

_______________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________

Le Bien commun. S’abonner …  ICI
_________________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

Envois postaux : Union Royaliste Provençale, BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée. 
_______________________________ 

Un livre à la une, à lire pour qui veut s’engager…

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. 

EN SAVOIR PLUS, COMMANDER

__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse : « Idées et doctrines de la Contre-Révolution »
Le fruit d’une réflexion qui ouvre des perspectives nouvelles, originales et stimulantes, révélant ce que la pensée contre-révolutionnaire peut apporter aujourd’hui à la vie des idées. Préface de Philippe Conrad. [DMM – 2019 – 412 p – 23,50 €].  En savoir plus.
Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …
Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________

JSF : Contacts

Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image.
Le site de la Librairie de Flore vous permet d’accéder à ses produits ! Livres, revues, boutique …
_________________________________

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit. Automatique pour les milliers de lecteurs inscrits à la lettre de lafautearousseau. Sinon, abonnez-vous maintenant à la lettre de JSF. Vous la recevrez chaque matin Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Le Prince

Comte de Paris : Retour de l’idée monarchique

https://vimeo.com/285995976?loop=0

Liens

 

 

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

Pages Facebook

                                                                                    Page associée

Commentaires récents

  • jeudi 19 Mai 13:10
    Pierre Builly sur Activité de la jeunesse royaliste et…
    “Excellente idée, ces camps régionaux !”
  • jeudi 19 Mai 13:03
    Pierre Builly sur Réponse à Johann Chapoutot : La…
    “Bravo, François ! Remarquable analyse polémique !”
  • mercredi 18 Mai 15:15
    François ANDRÉ sur Éphéméride du 18 mai
    “18 MAI. 1804 Proclamation de l’EMPIRE,qui met fin au Consulat . Voir le tableau où Cambaceres…”
  • mercredi 18 Mai 10:06
    Michel Franceschetti sur 13 mai 1958 | Révolte d’Alger…
    “Bravo aux deux commentateurs précédents. Nous avons peu utilisé cet angle d’attaque contre le régime républicain.…”
  • mardi 17 Mai 15:27
    Jlesalvignol sur Immigration: l’exemple suédois ouvrira-t-il les yeux…
    “Pour être complet sur l’appréciation des risques que la Suède met à jour citons @PDChina organe…”
  • mardi 17 Mai 13:09
    setadire sur Zemmour : l’éveilleur de consciences. L’analyse…
    “Guy MOLLET avait bien raison: la Droite française, la plus bête du monde Par ambition, ou…”
  • mardi 17 Mai 12:46
    Pierre Builly sur 13 mai 1958 | Révolte d’Alger…
    “Bravo, Grégoire Legrand, pour cette réflexion très pertinente et profonde sur ce qui fut assurément un…”
  • mardi 17 Mai 10:22
    David Gattegno sur Zemmour : l’éveilleur de consciences. L’analyse…
    “L’article de José d’Arrigo me révèle que, en matière de journalisme, il n’existe qu’une seule honnêteté…”
  • mardi 17 Mai 10:17
    Cincinnatus sur Zemmour : l’éveilleur de consciences. L’analyse…
    “Histoire d’une chute annoncée…mais est-ce une chute? Sans doute une bataille perdue..mais pas la guerre et…”
  • mardi 17 Mai 09:47
    Gregoire Legrand sur 13 mai 1958 | Révolte d’Alger…
    “Une vidéo très intéressante, dont je partage le commentaire publié par « Je suis Français ». Le rappel…”
  • mardi 17 Mai 09:39
    Marc Vergier sur Renaud Camus : le profond murmure…
    “Ils nous « déconstruisent » à tour de phrases, nos Attilas idéocrates, ils saccagent, ils brûlent notre terreau…”
  • mardi 17 Mai 08:09
    François ANDRÉ sur Éphéméride du 17 mai
    “Frédéric MISTRAL : Ne pas oublier les deux principales commémorations le concernant : Le 8 Septembre…”
Appel aux lecteurs de Je Suis Français… Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, sous le patronage du Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers sur le royalisme nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

Un ensemble de travaux réalisés et publiés par Je Suis Français depuis un peu plus d’un an : études, séries, dossiers regroupés pour être en permanence à la disposition de tous et directement consultables grâce aux liens notés.
© JSF – Peut être repris à condition de citer la source
Pour y accéder, cliquez sur l’image.

__________________________________

Une collection de près de 300 vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)


Vidéos sans présentation ni discussion – au mieux, un titre et 1 à 3 lignes – sans chronologie non plus . Bref, du vrac. Exfiltré de la toile. Pourquoi pas ? Piochez. Comme dans le Chant des Marais.
__________________________________

Publications amies … Deux mensuels, une revue [liens plus haut]

Le Bien commun
Politique magazine
NRU

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Péroncel-Hugoz sur JSF … Chroniques à suivre

Le jeudi : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages. Parmi les dernières parutions : Autodafé et contre-autodafé pour les orientalistes. Cliquer  I et II  A lire !  ■ __________________________________

B2M, Belle-de-Mai éditions : nombreuses  publications utiles… 
Textes illustrés choisis dans Maurras et notre temps, d’Henri Massis La Palatine, Plon, 1951 – Juin 2020 – 104 pages.
Deux versions de cette réédition du centenaire de L’Enquête : classique et luxe. Extraits de l’éditions de 1925 – Août 2020 – 120 pages.
Avant-propos de Laurent James – Août 2020 – 151 pages.
Commander ou se renseigner à l’adresse ci-après : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net
  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page