Sur ce film d’exception – qui dure 2 h 46 – nous renvoyons à la chronique de Pierre Builly dans Je Suis Français, chronique dont voici le lien :Patrimoine cinématographique : Si Versailles m’était conté.
La sortie de ce film, dans l’immédiate après-guerre, en 1953, fut un événement quasi national. Tout le monde en France en discutait, commentait, s’émerveillait, ou pour quelques-uns, à gauche, s’indignait Après l’effondrement de juin 1940 et les humiliations de l’occupation allemande encore très proche, Si Versailles m’était conté restaurait nos gloires passées et les continuait jusqu’à l’époque contemporaine.
Ces mêmes gloires sont aujourd’hui contestées, attaquées, menacées, par le mouvement Woke ou la Cancel culture. Sans copter la simple ignorance des « élites » installée; Il est naturel et impérieux de s’y opposer et de les combattre. Le combat politique est aussi et peut-être d’abord culturel.