« L’immonde dans lequel nous survivons ! » – Le Zoom de Rémi Soulié sur TVL [25′]

Nous n’ajouterons pas vraiment de commentaire aux profondes analyses de « l’immonde dans lequel nous survivons » que fait ici Rémi Soulié. Disons simplement que nous y reconnaissons sans étonnement la filiation de Jean-François Mattéi et, en amont, naturellement, de Boutang, Heidegger, Anna Arendt, Nietzsche et Thibon ou Simone Weil. Disons encore ceci : que l’on se rassure si l’on est pas ami de la philosophie, elle-même définie come simple amie de la sagesse : la réflexion de Rémi Soulié porte sur la modernité et sur toutes ses facettes les plus concrètes. C’est une pensée radicale – pensée des racines – globale et marquée du souci politique, du souci de la Cité. Pour nous aujourd’hui, souci de la Patrie. Et c’est tout notre combat. TVL présente cet entretien ainsi : « Un philosophe qui balance du lourd ! ». Va pour l’expression !   

Chroniques du Bien commun

Un philosophe qui balance du lourd ! Dans son dernier ouvrage, « Chroniques du bien commun », Rémi Soulié s’attaque à l’esprit moderne dans lequel nous baignons depuis la Révolution française, au moins. Pour lui, « l’universalisme frelaté des droits de l’homme n’est que l’idéologie planétaire du marché », la République n’est qu’une anti-France. En pleine période électorale, Rémi Soulié reprend les mots du philosophe Albert Caraco selon lesquels on botte le cul du peuple des démocraties tout en lui disant qu’il est le maître. Un peuple à l’esprit réduit en bouillie par les déconstructeurs Foucault, Derrida, Deleuze, responsables, selon Rémi Soulié, de toutes les politiques contemporaines du féminisme, du genre, du racialisme, de la décolonisation, de l’antispécisme… La civilisation elle-même est devenue une machine.