Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

Éphéméride du 18 mars

samedi 18 mars 2023samedi 18 mars 2023 sur JSF
1871: Début de la Commune de Paris. De Georges Bernanos  (à propos du « Parti républicain ») : « Lorsque (…) ils se trouvèrent face à face, devant les barricades de la Commune, avec ce même peuple qu’une prodigieuse mise en scène avait fini par prendre aux entrailles, ils le rafraîchirent avec du plomb ».  

1314 : Supplice de Jacques de Molay        

Vingt-deuxième et dernier Grand Maître de l’Ordre du Temple (fondé par Hugues de Payns, voir l’éphéméride du 13 janvier) Jacques de Molay est brûlé vif avec ses compagnons à Paris, sur l’île aux Juifs, plus tard rattaché à l’Île de la Cité.

7 ans auparavant, le 13 octobre 1307, l’arrestation générale des Templiers avait été menée, sur ordre du roi, dans tout le Royaume de France : ce fut l’opération de police la plus importante jamais réalisée jusqu’alors (éphéméride du 13 octobre). 

 

templiers.org/jacquesmolay 

 

1656 : Institution de la Madunaccia, fête patronale d’Ajaccio 

Cette fête est née en 1656, à l’époque où plusieurs régions de l’Italie sont touchés par la peste, notamment la ville de Gênes. Le Conseil des Anciens décide alors de mettre la ville d’Ajaccio sous la protection de la vierge miraculeuse de Savone, Notre Dame de la Miséricorde.

C’est le 16 novembre de cette année que la Magnifica Communità et le Conseil des Anciens, réunis dans la salle del publico palazzo, proclament la Vierge de la Miséricorde patronne de la ville et prennent l’engagement perpétuel de fêter le 18 mars de chaque année : c’est le vœu des « Magnifiques Anciens ».

Ils font édifier une chapelle de Notre Dame de la Miséricorde dans la cathédrale d’Ajaccio.

Depuis, les solennités débutent le soir du 17 mars par les prières traditionnelles devant la statue de Notre Dame de la Miséricorde située sur la place des Palmiers. Et, le 18 mars, le conseil municipal se rend en cortège à la cathédrale afin d’assister à la grand messe. L’après midi, la procession fait le tour de la ville et  la statue de Notre Dame de la Miséricorde est suivie de la foule. 

AJACCIO : LA MADONUCCIA, LE VOEU DES MAGNIFIQUES ANCIENS

 

1662 : Premier Transport en commun 

Le principe en a été imaginé par Blaise Pascal et Artus Gouffier, duc de Roannes : les « carrosses à cinq sols ».

Jusqu’à cette époque, des coches circulent entre Paris et la province, mais dans la ville, seules existent les voitures de louage, très coûteuses. Les nouveaux « carrosses à cinq sols », nommés ainsi d’après le prix de la place, rouleront sur des itinéraires fixes, selon des horaires définis, qu’il y ait ou non des voyageurs, et pour ce prix de cinq sols, modique à l’époque.

Pour commencer, sept carrosses publics sont mis en service entre la Porte Saint-Antoine et le Luxembourg. 

 
Carrosses à cinq sols [Dessin du XXe] 

 

 

1871 : Début de la Commune de Paris 

De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XXI, La Troisième République :  

« …Parmi les conditions que Bismarck (ci-contre) avait posées, il en était une qui était grave, et c’était la seule qui ne lui rapportât rien. Il avait exigé pour les troupes allemandes une entrée solennelle dans Paris. Rien n’était plus propre à surexciter les Parisiens, après les souffrances et l’énervement du siège, dans le trouble dont était frappée la vie de cette immense cité. L’explosion révolutionnaire qui s’y préparait était mêlée de beaucoup d’éléments. L’humiliation du défilé, bien que limité aux Champs-Élysées et d’une durée de quelques heures seulement, compta parmi les causes de la Commune. Presque tous les députés de Paris avaient voté contre la paix. Paris était pour la République, pour la guerre révolutionnaire. Paris était hostile à cette Assemblée de « ruraux » dont les sentiments conservateurs et pacifistes étaient si différents des siens. Les traditions de 1793, les souvenirs de 1830 et de 1848 n’avaient pas disparu : les débuts de Delescluze, un des chefs de la Commune, dataient des journées de Juillet.

La Révolution « patriote » s’associait d’ailleurs bizarrement à l’Internationale socialiste, la vieille conception jacobine de la Commune à des idées de fédéralisme communal fort éloignées de la République une et indivisible. Le fonds général, c’était l’esprit d’émeute dans une population qu’on avait armée pour le siège et qui avait gardé ses armes, parce que le gouvernement n’avait eu ni la volonté ni la force de les lui enlever.  

L’insurrection que l’on voyait venir commença le 18 mars lorsque l’ordre eut été donné de reprendre les canons de la garde nationale. Mais une autre circonstance s’était produite et elle donne à ces événements une curieuse ressemblance avec ceux de la Révolution. L’Assemblée, d’abord réunie à Bordeaux, avait décidé de siéger, non dans la capitale dont l’agitation était redoutée, mais à Versailles, comme les états généraux de 1789. On avait même proposé Bourges ou Fontainebleau. Cette marque de méfiance fut interprétée à Paris comme l’annonce d’une restauration ou d’un coup d’État. Une grande partie des gens paisibles avait déjà quitté la ville, remplie d’une masse oisive et armée où affluaient aussi des aventuriers de toute sorte.

Quant aux forces régulières, il était inutile de compter sur elles pour maintenir l’ordre. Elles existaient à peine et leur esprit était mauvais : celles qui furent envoyées à Montmartre pour reprendre les canons (ci contre ) fraternisèrent avec la foule et abandonnèrent le général Lecomte, fusillé quelques heures plus tard avec un ancien général de la garde nationale, Clément Thomas. Alors éclata ce qui couvait depuis longtemps. Après quelques jours d’incertitude et de confusion, l’insurrection prit forme par la création d’un gouvernement de la Commune qui rompit avec celui de Versailles. Ce n’était plus une émeute. C’était la guerre civile et plus grave qu’aux journées de Juin.

La Commune a singulièrement frappé les esprits. Elle a laissé une horreur profonde. C’est elle cependant qui a consolidé le régime républicain, d’abord, comme nous l’avons déjà dit, parce que la République se montra capable de rétablir l’ordre, ensuite parce que, dès les premiers symptômes de l’insurrection, qui avaient paru également dans quelques grandes villes, Thiers avait cessé de ménager la droite, s’étant convaincu que la République était nécessaire pour calmer les esprits. Tel était le vrai sens de son mot : « La République est le régime qui nous divise le moins. »  

En attendant, il fallait battre les insurgés. Thiers, s’inspirant des leçons de l’histoire et de l’expérience de la réaction européenne en 1848, notamment de la méthode employée à Vienne par le général Windischgraetz, avait résolu de livrer Paris aux révolutionnaires pour les y enfermer et les y écraser ensuite. Ce plan réussit, parce que l’insurrection avorta dans les autres grandes villes et parce que la France voulut la répression et la soutint. Il y fallut deux mois pendant lesquels Paris connut une nouvelle Terreur par l’exécution ou le massacre des otages, au nombre desquels se trouva l’archevêque de Paris. Le 21 mai seulement, après un véritable siège, les Versaillais entrèrent dans la capitale. Pendant une semaine encore, la semaine sanglante, les fédérés, les communards furent refoulés de quartier en quartier, tandis qu’ils allumaient des incendies pour arrêter les soldats, brûlaient les Tuileries (ci dessous), l’Hôtel de Ville, laissant croire que la révolution détruirait Paris plutôt que de se rendre. Dans les deux camps, l’acharnement fut extrême.

La rigueur de cette répression n’avait jamais été égalée. Il y eut dix-sept mille morts, des exécutions sommaires, plus de quarante mille arrestations. Les conseils de guerre prononcèrent des condamnations jusqu’en 1875. Quelques chefs de la Commune furent exécutés, d’autres déportés, parmi lesquels Rochefort. Et, loin de nuire à la République, cette sévérité la consolida. Elle apparut comme un régime à poigne, un régime d’autorité, qui avait renversé la règle de 1789, de 1830, de 1848, qui n’avait pas admis que Paris imposât une révolution à la France. »

 

Le déroulement chronologique de la Semaine sanglante.

L’incendie des Tuileries

THIERS.JPG
 

Adolphe Thiers photographié par Nadar 

Voir notre éphéméride du 17 mai, sur la terrible prédiction de Louise Michel : « Paris sera à nous, ou n’existera plus !… »; mais aussi du 13 décembre, où l’on rend hommage à l’héroïsme de Martian de Bernardy et de tous ceux qui, avec lui, sauvèrent les collections du Louvre de la folie barbare des révolutionnaires.

Alors, que penser de La Commune ?

• Pour Léon Daudet, « La Commune » ? : « une vaste machination voulue ?« 

• Pour Maurras, « La Commune » fut une des premières tentatives d’union des forces révolutionnaires de droite et de gauche en vue d’un syndicalisme à la fois socialiste et nationaliste.      

Voilà donc le(s) paradoxe(s) de la Commune :  à côté de révolutionnaires qui se plaçaient dans la droite ligne de ceux de 93, on trouvait des représentants des vrais socialistes français, héritiers de Proudhon. Or les bourgeois versaillais traitaient dédaigneusement de « Communards » la totalité de leurs adversaires, englobant indistinctement dans leur même détestation tous les tenants de la Commune, alors que certains incarnaient une tradition politique qui, comme l’a rappelé Alain de Benoist, « impliquait à la fois le refus de l’exploitation du travail, de l’égoïsme prédateur et du nihilisme jouisseur, en même temps qu’un certain conservatisme moral, le sens de l’honneur et de la parole donnée, le goût de la loyauté, de l’entraide et de la solidarité ».

Une telle conception, forgée dans les luttes contre la bourgeoisie – grande bénéficiaire de la révolution – et héritière du Compagnonnage,  transcendait le clivage artificiel gauche-droite, conçu pour couper les peuples en deux – pour le plus grand profit des usuriers cosmopolites.

18 mars,jacques de molay,templiers,philippe le bel,paris,pascal,commune de paris,bainville,bismarck,thiers,communards,versaillais,louise michelD’où l’indulgence de Maurras – qui aurait souhaité plus de discernement… – pour cette troupe qui ne méritait pas l’écrasement ; et dans laquelle il voyait, rappelons-le « une des premières tentatives d’union des forces révolutionnaires de droite et de gauche en vue d’un syndicalisme à la fois socialiste et nationaliste ».

Eric Zemmour, à propos de la Commune, dans son livre Mélancolie Française, écrit, un peu dans un même esprit, les lignes suivantes :

« …Après Sadowa, Napoléon III vit le danger et réclama le retour de la conscription. Le Corps Législatif lui refusa, avec une véhémence que permettaient les libertés récentes octroyées par « l’Empire libéral » et la faiblesse d’un empereur malade, les moyens d’affronter à armes égales la machine de guerre que Bismarck s’apprêtait à lancer sur des chemins de fer flambant neuf.

Le « tyran » se révéla moins puissant qu’un premier ministre anglais. Il y perdrait son trône. Les républicains, ceux-là mêmes qui l’avaient empêché au Corps Législatif de défendre le pays, lui succédèrent. Tenteraient une dernière fois de « chausser les bottes de 1792″… »

18 mars,jacques de molay,templiers,philippe le bel,paris,pascal,commune de paris,bainville,bismarck,thiers,communards,versaillais,louise michelEn vain. Jusqu’en 1914, la IIIème république ne pourra faire oublier son pêché originel : avoir été portée sur les fonds baptismaux par le chancelier Bismarck. Des décennies plus tard, dans La Grande Peur des bien-pensants, Georges Bernanos, impitoyable, évoquera encore ces liens troubles entre Bismarck, la défaite française et l’avènement de la république :

« Il est sûr que la capitulation de Sedan fit la fortune du parti républicain. On se rappelle le cri fameux : « les armées de l’empereur sont battues ». Alors, « ces parvenus du 4 septembre ne virent pour eux de salut que dans un véritable soulèvement de la passion nationale, une sorte de guerre d’indépendance, à l’espagnole, où le nouveau régime trouverait sa consécration. »

Bernanos n’avait rien oublié ni pardonné : « lorsque ce résultat leur parut atteint et qu’ils se trouvèrent face à face, devant les barricades de la Commune, avec ce même peuple qu’une prodigieuse mise en scène avait fini par prendre aux entrailles, ils le rafraîchirent avec du plomb ».     

Zemmour nous offre, ainsi, en prime, du grand Bernanos !


Cette éphéméride vous a plu ? En cliquant simplement sur le lien suivant, vous pourrez consulter, en permanence :

•  la Table des Matières des 366 jours de l’année (avec le 29 février des années bissextiles…),
•  l’album L’Aventure France racontée par les cartes (211 photos),
•  écouter 59 morceaux de musique,
•  et découvrir pourquoi et dans quels buts nous vous proposons ces éphémérides  :

Éphémérides, pourquoi, dans quels buts ?

Les 366 éphémérides de l’année

 
 
 
Categories Ephémérides
Post navigation
Alexandre Jardin : « il est question hélas, dans ce grouillis de vermine et désormais de rats prospères, du naufrage d’élites politiques inaptes à tenir leur rang identitaire, celui de la France »
En hommage à Jean-Baptiste Poquelin Molière, comédien du roi, mort il y a 350 ans, JSF vous propose, de regarder ce weekend, cette « superbe production de FR3 (avec la Comédie Française) »

4 commentaires pour “Éphéméride du 18 mars”

  1. Sébasto
    dimanche 21 mars 2010 at 12 h 59 min | Répondre

    L’élément déclencheur de la Commune de Paris, ce fut la défaite devant les Prussiens à Sedan le 2 septembre 1870. Le régime de Napoléon III s’éffondre lamentablement. Un sursaut populaire réclame la déchéance de l’empereur et la poursuite de la guerre jusqu’a la libération du térritoire.
    Mais le politiciens reprennent déjà les choses en main et comme en 1789 et 1848, le pouvoir est confisqué par la bourgeosie.
    Après que le siège fut mis devant Paris par les Prussiens, les Parisiens mèneront un combat héroîque.
    Mais, pendant ce temps, le gouvernement provisoire, incapable d’organiser la défense entamera des négociations avec Bismarck. C’est Adolphe Thiers qui se verra confier la des négociations. La mission qui lui est confiée est claire : Faire la paix et soumettre Paris.
    La capitualtion est signée le 28 janvier 1871. Les souffrances et les pénuries accumulées, la perte de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine, ainsi que le versement d’une indemnité de guerre de cinq milliards de francs rendent la défaite odieuse et inacceptable.
    Dans la nuit du 18 mars 1871, l’armée régulière tente de s’emparer des canaons de la Garde Nationale sur la Butte Monmartre, mais l’opération échoue. Le gouvernement, Thiers en tête, s’enfuie alors à Versailles. La commune sera proclamée peu après.
    Jules Vallès dans son journal « Le Cri du Peuple », s’exclame : « La commune de Paris est proclamée dans une journée de fête […..] qui console de vingt ans d’Empire, de six mois de défaites et de trahisons. Le Peuple de Paris, debout en armes, a proclamé la Commune, qui lui a épargné la honte de la capitulation, l’outrage de la victoire prusienne et qui le rendra libre comme elle l’eut rendu vainqueur ».
    Après 72 jours d’existence, elle succombera sous les coups de ses adversaires, mais surtout à cause de son manque d’organisation. Des erreurs ont pu être commises (l’incendie de monuments ou l’exécution d’otages), mais elle allait être dépassée en horreur par la répression Versaillaise.
    La Commune de Paris sera réprimée dans le sang : 30000 fusillés (femmes et enfants compris) sans jugement, durant la « semaine sanglante » et 40000 arestations.
    Il est temps aujourd’hui de sortir des grilles de lectures réductrices qui donnent de la Commune une représentation stéréotypée et uniforme au service de l’idéologie petite bourgeoise « politquement correcte » qui présente le peuple comme une classe dangereuse.
    Ne vous faites aucune illusion, les Versaillais sont aujoud’hui plus que jamais au pouvoir.

  2. LECTEUR
    samedi 18 mars 2017 at 15 h 47 min | Répondre

    excellente analyse de Sebasto

  3. David Gattegno
    vendredi 18 mars 2022 at 19 h 14 min | Répondre

    Précision «amusante» pour 1314, date le plus souvent retenue pour le bûcher de Jacques de Molay et Geoffroy de Charnay. À l’époque, le «premier de l’an» était fixé à Pâques (entre 22 mars et 25 avril), en tous cas, dans le Royaume capétien, la plupart des régions italiques et encore ailleurs. Moyennant quoi, en France, le 18 mars se situait en fin d’année, en l’occurrence, pour le supplice du Grand Maître de l’Ordre du Temple, en 1313… Cela n’aurait l’air d’à peu près rien, sauf qu’il existe des hasards «millésimés» assez troublants : la création du Temple est de 1111 ; la Croisade des enfants de 1212 ; 1313, n’en disons pas plus ; 1414 (j’ai oublié l’événement marquant que j’avais repéré, au temps jadis, mais je n’avais pas retenu l’ouverture du Concile de Constance, qui résolut le Grand schisme d’Occident, quatre ans plus tard) ; 1515 (c’est beaucoup trop Marignan pour être honnête – mais, naissance de sainte Thérèse d’Avila) ; 1616, publication des “Noces Chymiques” de Christian Rosenkreutz ; 1717, création de la Grande Loge de Londres ; 1818 ( j’ai oublié l’événement, mais c’est la naissance de Karl Marx, tout de même) ; 1919, création de la Société des Nations ; 2020, le président de la république française est définitivement diagnostiqué empereur, coiffé d’entonnoir, par un collège indépendant de médecins spécialistes en maladies douteuses.
    Il n’en reste pas moins que les Grandes Chroniques de France tiennent pour 1313, puisque le pape Clément mourut «L’an de grâce aprés ensuivant mil trois cent quatorze», le 20 avril, à savoir, dans les fameux «quarante jours» assignés par Jacques de Molay.
    Dans les décennies 1540-1580, on entreprit de revenir à l’usage romain du jour de l’an en janvier : d’abord, pour l’Empire, par un acte de Charles-Quint (dont j’ignore la date) ; ensuite, pour le Royaume, selon l’édit de Roussillon, promulgué par Charles IX, en 1564 ; enfin, en 1582, pour l’ensemble du monde catholique, combiné à l’application du calendrier dit «grégorien», selon la bulle “inter gravissimas” du pape Grégoire XIII.
    Gloire à Dieu !

  4. Henri
    vendredi 18 mars 2022 at 20 h 22 min | Répondre

    Faire la paix était-ce monstrueux après une déclaration de guerre stupide? La répression de la a Commune fut épouvantablement féroce avec Thiers comme dans une guerre civile, mais dans une guerre civile il faut être deux pour la faire et un pour la commencer. ( lire Bainville à ce sujet) la répression de la commune a assis la république.) Mais relire aussi dans « l’Adolescent » le rêve de Versilov ( écrit par Dostoïevski: )

    « . … » Eh bien mon ami, eh bien ce soleil couchant du premier jour de l’humanité européenne se transforma tout à coup quand je m’éveillai en soleil couchant du dernier jour de l’humanité européenne ; A ce moment on entendait en Europe un glas d’enterrement . . Oui, ils venaient de brûler les Tuileries. , (………) et de proclamer l’athéisme. (…)  » Je sais que Dostoïevski n’est pas en odeur de sainteté dans l’hystérie actuelle ,mais il a peut être mieux prévu le triomphe du nihilisme que Tolstoï très responsable du communisme et ses torrents de sang par sa délégitimation de tout pouvoir civil ou religieux. é

Laisser un commentaire Annuler la réponse

L'association Je Suis Français est la seule destinataire de vos données personnelles qui ne sont en aucun cas transmises à des tiers sous quelque forme que ce soit.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________


Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci ! Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPalDons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

.

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

______________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

Refonte graphique et technique, corrections factuelles, orthographiques et autres : en cours. Textes ouverts : suggestions bienvenues. À lire tous les jours.

_______________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES

__________________________

Grenoble Centre Lesdiguières le 24 mars

__________________________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________

Le Bien commun. S’abonner …  ICI
_________________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________ 

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse

« Idées et doctrines de la Contre-Révolution»

Une réflexion qui ouvre des perspectives nouvelles, originales et stimulantes, révélant ce que la pensée contre-révolutionnaire peut apporter aujourd’hui à la vie des idées. Préface de Philippe Conrad. [DMM – 2019 – 412 p – 23,50 €].  En savoir plus.

Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …

Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

L’incontournable ouvrage de Charles Maurras enfin disponible. 15,00€, 515 pages. En stock.

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit. Automatique pour les milliers de lecteurs inscrits à la lettre de lafautearousseau. Sinon, abonnez-vous maintenant à la lettre de JSF. Vous la recevrez chaque matin Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Le Prince

Comte de Paris : Retour de l’idée monarchique

https://vimeo.com/285995976?loop=0

Liens

 

 

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

Pages Facebook

Page associée

Commentaires récents

  • jeudi 23 Mar 09:08
    Christian Angogna sur Eugénie Bastié : « Plenel fait…
    “J’apprécie presque pleinement ce que vous exprimez dans cet article sauf pour l’emploi du noble nom…”
  • jeudi 23 Mar 09:01
    Marc Vergier sur Eugénie Bastié : « Plenel fait…
    “Plenel est un Macron de papier. Bonimenteur de foire, envouteur toxique, prisonnier de sa facilité de…”
  • jeudi 23 Mar 08:34
    Marc Vergier sur BIENVENUE À CHARLES III !  … …
    “Les bordeaux ou les femmes ou les chevaux… mais avec l’accent grave qui s’impose quand on…”
  • mercredi 22 Mar 12:22
    Pierre+Builly sur BIENVENUE À CHARLES III !  … …
    “L’Angleterre, nation exaspérante et indispensable à la beauté et à la variété du Monde ! N’oublions…”
  • mercredi 22 Mar 11:01
    LAGROT sur BIENVENUE À CHARLES III !  … …
    “Enfin les lignes de quelqu’un qui a compris Churchill, notre pire ennemi durant toute la 2e…”
  • mercredi 22 Mar 10:59
    fabrice+petit sur Paris dégoûtant : Pierre Perret 88…
    “Ah, Paris ! toujours en avance d’une prophétie : aujourd’hui, les ordures et les rats; demain,…”
  • mercredi 22 Mar 08:50
    JEAN PERONCEL-HUGOZ sur Le capitalisme chez les fous : quand…
    “SAVOUREUX TRES SAVOUREUX PAPIER DE BOUSQUET SUR LE WOKISME BANCAIRE YANQUI ! A LIRE AVANT TOUTE…”
  • mardi 21 Mar 09:46
    Christian Angogna sur Emmanuel Todd (III) : « Les…
    “Au delà de la pertinence des propos d’Emmanuel Todd il est tout de même regrettable de…”
  • mardi 21 Mar 08:25
    Henri sur En Une du Figaro, le Parti…
    “Exact, c’est le système qui organise le désordre. C’est systémique!”
  • lundi 20 Mar 17:42
    Robert Vachy sur D’un génie l’autre : le renseignement…
    “Quelle audace en effet , N’aurait-il pas d’ailleurs rencontré au cours de sa randonnée l’insurgé Ukrainien…”
  • lundi 20 Mar 14:31
    Michelle D'AMIENS sur MACRON JOUE AVEC LE FEU
    “Trois hypothèses, laquelle choisir? Mais les trois, mon général! Complotiste : le chaos est mon œuvre,…”
  • lundi 20 Mar 14:14
    Claude+Armand+Dubois sur L’économie occidentale à genoux
    “En référence à la photo les États-Unis devraient ils changer le nom pour The Black House…”

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

__________________________________

Une collection de près de 300 vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)


Vidéos sans présentation ni discussion – au mieux, un titre et 1 à 3 lignes – sans chronologie non plus . Bref, du vrac. Exfiltré de la toile. Pourquoi pas ? Piochez. Comme dans le Chant des Marais.
__________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF … Chroniques

Retrouvez ici : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit].

Retrouvez aussi les nouvelles publications dont voici le lien :

_______________________________

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page