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Les aventures d’une bourgeoise de Paris, roman-feuilleton de votre été

mercredi 19 juillet 2023mercredi 19 juillet 2023 sur Rémi Hugues

La foule, qui tant aime les beaux spectacles, descend les rues étroites de la cité. Dans un mélange de couleurs vives, pages et écuyers, nobles dames et bourgeois, seigneurs et gens du peuple, damoiselles et artisanes se coudoient.

Des frères mineurs, pieds nus et tête rasée, tendent leurs escarcelles en répétant :

— N’oubliez pas le saint tombeau. Une file d’escholiers, descendus de la montagne Sainte-Geneviève, bousculent truands et ribauds. Quelques échappés de la Cour des Miracles clament leurs misères aux oreilles des passants.

Toutes les voix sont couvertes par celles des hérauts qui, montés sur leurs destriers houssés de pourpre, annoncent à grand son de trompes :

— Je vous proclame le ban de notre tire Dieu et du Roy Loïs, son sergent.

La multitude se presse vers le même point, traverse le Pont au Change et, sans s’arrêter aux chatoyantes boutiques dont il est bordé, jetant à peine un regard sur l’échoppe tentatrice des changeurs, va se masser sur l’autre côté de la rive, pour y attendre le passage de ce cortège, dans lequel on peut avoir la bonne chance d’apercevoir le Roy. Telle occurrence vaut bien que l’on s’écrase un peu, et, avec la patience joyeuse qu’on lui connaît, la foule est prête à tout, pourvu qu’elle voie, si non par ses yeux, du moins par ceux des autres, ce monarque qui est pour elle comme une parcelle de Dieu.

Bientôt, pour se rendre à Notre-Dame, il quittera son palais, dont la façade, édifiée par Pierre de Montereau, mire ses tourelles neuves dans ce fleuve, qui met autour de la cité la ceinture de ses eaux clapotantes et joyeuses.

Accoudée au balcon ouvragé de son logis du quai des Orfèvres, la dame Mahault contemplait à la fois et ces ondes qui gardaient un reflet de tant d’heures de vie, et cette grande ville devenue sienne, de puis le jour, combien lointain déjà ! ou dans une heure d’amour, elle avait abandonné son tranquille château de Fougères. Telle femme n’était point faite pour regretter une résolution si librement prise. À l’époux choisi par elle, non seulement son cœur s’était donné, mais leurs deux vies avaient été mêlées comme dans le creuset, l’or et l’alliage se confondent pour former le métal précieux. Du jour où, tremblante encore de sa fuite éperdue, le vieux maître Bonnard l’avait reçue des bras de son fils, elle avait, dominée par son amour, adopté comme sienne cette dynastie, qui avait sa noblesse, elle aussi, car depuis l’ancêtre qui, de 193 marcs d’argent et 17 marcs d’or avait ciselé cette nef minuscule et charmante qu’était la châsse de sainte Geneviève, tous ses fils, neveux ou tenants, maniaient l’enclume ou l’ébauchoir, formant à eux seuls, en quelque sorte, cette puissante corporation des orfèvres, qui avaient comme devise :

« In sacra in igne coronas. »

Pour tous ceux-là qui, forgeant croix ou couronne, burinent sur l’or et l’airain les hauts faits célébrés par ses amis, les chanteurs de romances, l’épouse d’André Bonnard avait été l’inspiratrice : gourmandant la paresse des uns, modérant l’ardeur des autres, donnant à celui-ci une idée puisée dans quelque récit de trouvère, elle était devenue la Mère de cette grande famille qu’était alors la corporation ; mais pour tous ceux qui, à cette époque, condensaient leur rêve dans quelque patient chef-d’œuvre, elle était restée la dame Mahault, et la fille des vieux Eudon sentait qu’en exerçant sur cette tribu d’artistes sa bienfaisante influence, elle n’avait pas dégénéré.

Une main se posa sur son épaule et une voix franche, autant aimée que jadis, la fit se retourner.

— Hé donc ! Mahault, à quoi, pensez- vous ainsi ?

— Ne le savez-vous pas ? je pense à vous toujours, André.

Rien qu’à les voir l’un près de l’autre, accoudés au balcon, sous la même rayonnée de soleil, on sentait avec quelle fidélité les serments d’amour, donnés jadis près de la fontaine, de part et d’autre avaient été tenus ; les regards d’André, sous leurs paupières un peu épaisses, brillaient encore d’un juvénile éclat de tendresse, quand ils se fixaient sur Mahault. Celle-ci, cependant, n’avait point telle beauté qui tourne les têtes : sous la coiffe de sa caste, l’ovale accentué de son visage, du nez busqué au menton volontaire, avait une expression de force presque virile ; sa voix haute et brève, le mouvement brus que dont elle faisait parfois payer le service rendu, pouvaient la faire craindre de prime abord, mais cette enveloppe, comme celle de la châtaigne de son pays, laissait, deviner ce don des dons, la bonté, une de ces bontés obstinées, capables de s’imposer, même à ceux qui la repoussent.

De cette place, où si souvent ils étaient venus deviser l’un près de l’autre, les deux époux dominaient la foule, dont la rumeur montait, confuse et contenue, comme celle de la mer, lorsque rien ne lui fait obstacle. Mais, tel le flot enflé sous un souffle venu du large, voilà que la multitude, comme une vague humaine, s’écrase aux parapets, grimpe sur les arbres, s’accroche aux saillies des murailles.

Au sommet de la Tour d’Argent, la bannière fleurdelisée a été arborée : le cortège va sortir. Par delà le fleuve et les milliers de têtes qui en encombrent les bords, l’orfèvre et son épouse n’aperçoivent que le haut des piques argentées par le soleil, les orfrois massifs des enseignes, l’enroulement joyeux des oriflammes au- dessus des casques rutilants, et des hauberts maillés d’acier. Il leur est facile de se donner une idée du cortège, aux acclamations grandissantes par lesquelles sont accueillis les groupes si variés qui le composent.

Après les joueurs de trompe, dont les joues s’enflent comme s’ils faisaient résonner l’olifant, voici Philippe de Courtenay et Robert de Béthune, avec les hommes d’armes pesamment vêtus comme ceux du Nord ; Archambaud de Bourbon et ses archers, jeunes et beaux comme lui.

Liesse ! aux ambassadeurs de Hagon, Roi de Norvège, qui vient nous aider dans la sainte guerre ! Liesse, pour une fois, à ceux d’Angleterre, puisque leur Roi sera l’allié du nôtre !!

Mont joie, Saint-Denis ! c’est Boisleyve, prévôt des marchands, qui s’est « croisé » comme un noble homme et chevauche en touré des massiers de la bonne Ville !

Liesse, à Hugues de Châtillon et à Pierre le Mauclerc, puisqu’ils s’amendent tous deux et veulent ainsi expier leurs méfaits !

Gloire aux féaux de Bretagne et à ceux de Normandie ! Mêlée au bruit des cloches et à l’appel éclatant des buccines, la voix du peuple roule comme un tonnerre ; elle acclame ceux-là qui, brillants et superbes, chevaucheront bientôt au-devant de la mort ! Qui donc y pense, à cette heure, quand le désir de tous est de s’armer et de les suivre ?

Voici les frères du Roy, Artois et Poitiers ; voici le comte d’Anjou, si brave et si fol ! puis, tout bruit cesse, les têtes un instant inclinées permettent aux lointains spectateurs d’apercevoir le Roy.

Contrairement à son habitude, sous la cuirasse qui recouvre sa taille haute et un peu frêle, il a jeté un manteau de velours incarnat. Son front, légèrement penché sous la couronne, paraît plus méditatif encore. Longuement, ses yeux bleus, comme un reflet du ciel, se posent sur la multitude prosternée et la caressent de leur éclat mystique. Le peuple se recueille, et, dans une acclamation faite de la foi de tous ces cœurs et si formidable qu’elle semble la voix même de la France, tous s’écrient :

— Liesse !… Liesse au Roy !

Dans ce cri, passe l’amour passionné des humbles pour ce monarque dont il est le justicier, la reconnaissance vouée par les pauvres, les infirmes, les ladres au saint qui nourrit leur faim et baise leurs plaies. La clameur se prolonge à l’infini, elle court le long des quais, traverse les ponts, se déchaîne en tempête sur le vaste parvis où, dans la dentelle ajourée de sa robe de pierre, le temple bâti par Paris à sa patronne Notre Dame, s’élève comme pour porter jusqu’aux nues la foi vivante de la cité.

Pour n’avoir été mêlés que de loin à cette scène, les Bonnard en avaient ressenti toute la grandeur.

— Ah ? dit le maître orfèvre, ces spectacles sont faits pour donner le goût des batailles, et de voir l’équipage de guerre de mon ami le Prévôt des Marchands, ce la me met en appétit de faire comme lui.

— Quoi, André, cette idée vous revient encore ?

— Plus que jamais j’y songe, Mahault !

— Alors je vous suivrai outre-mer, car je ne saurais vivre sans vous.

— Il vous siérait mieux qu’à moi de porter l’armure, mais je suis encore de foce à l’endosser, me sentant capable de maintes prouesses pour ma dame et mon Roy.

— André ! André ! n’aimeriez-vous pas le Roi mieux que vous ne m’aimez ?

— Semblables amours se peuvent-elles comparer ? Si vous êtes tout mon cœur, il est, lui, ma foi vivante, celui qui, seul au monde, me donne une idée de la divine bonté. Je le connais depuis qu’au jour de son sacre, mon père tint le dais au-dessus de sa tête, par privilège de notre corporation. Tel je le vis alors, tel il reste aujourd’hui, gardant son âme d’enfant dans un cœur de héros, sévère à lui-même, doux aux autres, nullement papelard, ainsi qu’on voudrait le faire croire, et cachant aux yeux de tous maints beaux actes de vertu.

— Vous pouvez en savoir long à ce sujet, ami ; souventes fois il vous fit l’honneur a de sa compagnie. ▪ (À suivre)


Roman : LES AVENTURES D’UNE BOURGEOISE DE PARIS de Myriam Thélen (1911).

Publié dans l’Action française le 31 mai 1923.

Textes et images rassemblés par Rémi Hugues pour JSF.

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Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

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Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

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Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

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