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Les aventures d’une bourgeoise de Paris, roman-feuilleton de votre été

lundi 7 août 2023lundi 7 août 2023 sur Rémi Hugues

« Mais, dans mon cœur, pendant que le soleil riait sur notre ville, j’ai répondu pour vous, Hugues de Lusignan. Nous serons deux à les aimer, n’est-ce pas ? »

« Il pleut sans cesse, et cette eau, qui serait si bienvenue au camp des Croisés, suinte de nos murs et s’égoutte sur le pavé des hautes pièces, où mes chambrières n’ont d’autre distraction que de s’attacher aux fenêtres pour y regarder si elles ne voient rien venir.

Souventes fois aussi, j’y colle mon front, espérant apercevoir un courrier, porteur de nouvelles.

Las ! cher Seigneur ! j’en reçus une seule fois, avant que l’arrivée de Sire Roger ne déterminât le départ de ma tante, quand subitement elle se résolut à porter aux mécréants la rançon du Seigneur mon Père.

Si précaire que soit le sort de celui -ci, je le connais : vainement j’interroge mon parrain sur le vôtre ; lui, qui ne sait résister à aucun de mes caprices, devient muet quand il s’agit de contenter celui- là. Je dois renoncer à connaître quelques-unes de vos prouesses, jusqu’au jour où vous me les conterez vous-même. Moi, qui n’en ai point à vous narrer, je veux, sur ce beau vélin neuf, vous dire au moins l’emploi que je fais de mes journées.

Dès le petit matin, après qu’Hermance est venue m’éveiller par quelque pieux oremus, je me rends à notre chapelle dédiée à sainte Marie, pour ouïr une messe, pendant laquelle je demande à notre Sire Dieu de vous garder de tout dol.

Il advient parfois que, l’office terminé, ma vieille Rose m’emmène, en grand mystère, dans la tour du Coigny où vous savez qu’elle demeure.

Quentin, notre brave intendant, m’y verse un de ces chaudeau1 dont il a le secret. Il aime fort à en goûter lui-même, et sa fille Hermance ne manque de lui dire :

— Ne péchez point contre la tempérance, vieux père, vous qui êtes sur le bord de votre fosse.

Mais cela ne trouble en rien l’appétit de notre brave serviteur.

Je descends ensuite dans la salle de l’aumônerie, le premier devoir d’une châtelaine étant d’y secourir les pauvres manants qui s’y rendent chaque matin. J’admire la patience dont Dame Bertrande applique un remède sur chacun de leurs maux ; moi, je ne, sais encore les secourir que de mon aumône, mais, ayant remarqué combien le sourire en double le prix, j’essaye toujours d’en garder un pour eux.

Quand largesses ont été distribuées et justice rendue le mieux possible, je remonte en mon logis, où les chambrières m’accommodent trop bellement à mon gré ! Les atours voyants ne conviennent mie à fiancée solitaire, je porte de préférence les robes de camelin blanc dont vos doigts ont touché les plis, et l’on enlace dans mes cheveux les rubans couleur d’aurore que vous m’avez donnés !

Ainsi atournée, je ma rends dans la grande salle, où m’attendent les Prud’hom mes de la Baronnie. J’y dois parfois traiter de graves affaires et prendre de sérieuses décisions ; mais je le fais avec prudence, m’étant aperçue qu’avis donné doucement est mieux suivi.

Voici que la clochette annonce l’heure méridienne : des cuisines monte un fumet de venaison, les pages dressent les tables. Bien venus soient les hôtes qui nous arrivent : il y a toujours, Dieu merci, assez de bancs pour les asseoir et de mets pour les contenter ; je me plains seulement que leurs histoires soient trop longues, car deux bonnes heures s’écoulent sans qu’ils s’avisent de l’engourdissement de mes jambes. Dès qu’est vidée la dernière coupe d’hydromel, je m’enfuis avec Vivianne. la petite-fille du Sénéchal, et toutes deux, suivies du petit page Aubert, nous allons chercher nos faucons.

Le mien se nomme Merlin, et sait fondre sur toute proie ; nos lévriers bondissent autour de nous, et me précèdent, sachant d’avance que je me rends à cette tour, que l’on bâtit sur le roc vif ; elle s’élève déjà bien haut, la Mélusine : je voudrais qu’à votre retour nos enseignes y flottent jusqu’aux nues.

Il ne se passe pas de jour sans que quelque châtelain ne nous vienne voir avec sa Dame ; il faut leur faire compagnie, ce n’est point toujours plaisante chose, sauf quand filles de mon âge les accompagnent.

Ils viennent céans chercher des nouvelles de leurs fils, partis au loin ; je ne puis, hélas ! leur en donner ; mais, afin qu’ils ne s’en retournant point trop marris, il faut bien les prier d’un souper, que les queux préparent en hâte, et si le temps est mauvais, dresser pour nos hôtes ces couettes de plumes, qui leur offrent moëlleux repos. Ils aiment prolonger les veillées : sur l’échiquier, les hommes livrent avec Sire Roger des batailles aussi disputées que les vôtres ; Dame Bertrande joue aux dés, et n’aime guère qu’une autre ait plus de chance qu’elle.

C’est l’heure où il m’est enfin loisible de me retirer en mon privé, et là, de bout devant la table que m’ont donnée les menuisiers, je vous écris !

Ces lettres vous arriveront-elles jamais ?

Personne ne le sait ; ma seule joie est de vous les adresser, tels ces dévots qui parlent à Dieu, bien que celui-ci demeure trop haut pour leur répondre.

Les rayonnées de soleil succédant aux tièdes averses, le renouveau s’épanouit, tel un enfant qui pleure et rit à la fois. Pour m’enlever un grand mal de tête que j’avais, mon parrain, Sire Roger et la Dame Bertrande ont voulu que je les accompagne en cette Ville-Evrard, où ils ne séjournent plus guère, puisqu’ils ont promis de ne point me quitter tant que durera ma solitude.

Je demeurerai quelques jours en ce domaine, situé emmy les prairies, où court une rivière tout ensaulée et m’y reposai de tout souci, car paix des champs donne paix à l’âme l Mais, ayant ennui, loin de mes murailles, hors desquelles je n’aime point vivre, on se décida au retour. Pour revenir en Fougères, il fallait traverser cette forêt de sept lieues de tour, mon patrimoine préféré.

J’y chevauchais, suivie d’une petite escorte, lorsque Blancheflor, ma haquenée, perdit un de ses fers. Comme la maréchalerie était assez distante de là, je mis pied à terre, et proposai à Dame Bertrande de marcher sous le couvert, pour nous faire prendre l’attente à gré. Laissant derrière nous le souterrain, que fit creuser mon aïeul Raoul à l’orée du bois, nous cheminions sous la hêtrée, sombre comme une nef d’église ; le soleil y jouait dans les feuilles neuves, et vers lui montait du sol une buée semblable à un nuage d’encens.

Après avoir marché longtemps sur les mousses, écartant de la main les grandes fougères qui semblaient me vouloir caresser, nous arrivâmes à une large clairière sise au mitan du bois.

Là, un village avait poussé, fait de la forêt elle-même, puisque les huttes étaient bâties de ses troncs, et couvertes de son écorce. Dans le cœur de ces hêtres, les travailleurs, debout sous leurs auvents de branchages creusaient ces sabots, dont les rangées séchaient devant la plus grande des cabanes. Au seuil d’icelle se tenait un vieil homme, sec et noueux comme un chêne, et toute la tribu, hommes, femmes et enfants, groupés autour de lui, semblait avoir la même sève que les grands arbres voisins. lisser leva pour nous faire accueil, et, montrant les autres de la main :

— Ce sont mes rejetons, dit-il : de Micheline, ma défunte épouse, j’eus douze enfants ; tous ceux qui vivent ici, Damoiselle, portent mon nom. Ma plus jeune fille se maria le jour de vos accordailles, mais, comme leur hutte est en arrière des autres, point ne vous auront entendue venir.

J’y courus, et vis chose jolie ! Il a votre âge, elle a le mien ; ils travaillent à même ouvrage, en se riant l’un à l’autre ; devant eux, dans une couchette guère plus grande qu’un sabot, un petit enfant est endormi. Il s’éveille, la mère le prend et le père se penche vers lui pour me montrer qu’il sait rire. Moi, je me mets à pleurer si fort que les petits mariés en ont grand émoi et veulent me donner leur plus balle paire de sabots pour me consoler.

Quand revint Blancheflor, ma haquenée, je la montai en hâte, oubliant ma bourse sur le ber de l’enfantelet.

Hugues, il doit y avoir un malheur ! si nul vrai message n’est arrivé, les nouvelles que certains disent tenir de gens d’outre-mer sont si mauvaises que je n’y veux point croire. Cependant, morfondus comme nous sommes, comment ne pas donner créance à tous les mauvais bruits qui circulent à l’entour ?

On essaye qu’ils ne parviennent point jusques à moi, mais peut-on empêcher le hululement des chouettes, quand la mort menace, et les gens simples de laisser voir la crainte qu’ils ont au cœur ?

Hermance n’a pu me taire que Gaucher lui est apparu, entouré de flammes ; depuis, elle se figure que c’est un intersigne : son frère devant être au Purgatoire, elle pleure comme si les larmes pouvaient l’y rafraîchir.

Ce tantôt, voyant à la porte du sergent Montembault le petit tailleur Torreton, j’entrai pour savoir des nouvelles. ▪ (À suivre)

1 Boisson faite de vin et d’épice.


Roman : LES AVENTURES D’UNE BOURGEOISE DE PARIS de Myriam Thélen (1911).

Publié dans l’Action française le 19 juin 1923.

Textes et images rassemblés par Rémi Hugues pour JSF

Categories Idées, Histoire, Culture & Civilisation, Patrimoine, Racines, Traditions
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Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

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