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Votre roman-feuilleton estival : Ramuntcho de Pierre Loti

jeudi 18 juillet 2024jeudi 18 juillet 2024 sur Rémi Hugues

Le fond de l’église sombre était tout de vieux ors étincelants, avec une profusion de colonnes torses, d’entablements compliqués, de statues aux contournements excessifs et aux draperies tourmentées dans le goût de la Renaissance espagnole. Et cette magnificence du tabernacle contrastait avec la simplicité des murailles latérales, tout uniment peintes à la chaux blanche. Mais un air de vieillesse extrême harmonisait ces choses, que l’on sentait habituées depuis des siècles à durer en face les unes des autres.

Il était de bonne heure encore, et on arrivait à peine pour cette grand’messe. Accoudé au rebord de sa tribune, Ramuntcho regardait en bas les femmes entrer, toutes comme de pareils fantômes noirs, la tête et le costume dissimulés sous le cachemire de deuil qu’il est d’usage de mettre pour aller aux églises. Silencieuses et recueillies, elles glissaient sur le funèbre pavage de dalles mortuaires où se lisaient encore, malgré l’effacement du temps, des inscriptions en langue euskarienne, des noms de familles éteintes et des dates de siècles passés.

Gracieuse, dont l’entrée préoccupait surtout Ramuntcho, tardait à venir. Mais, pour distraire un moment son esprit, un convoi s’avança en lente théorie noire ; un convoi, c’est-à-dire les parents et les plus proches voisins d’un mort de la semaine, les hommes encore drapés dans la longue cape que l’on porte pour suivre les funérailles, les femmes sous le manteau et le traditionnel capuchon de grand deuil.

En haut, dans les deux immenses tribunes qui se superposaient le long des côtés de la nef, les hommes venaient un à un prendre place, graves et le chapelet à la main : fermiers, laboureurs, bouviers, braconniers ou contrebandiers, tous recueillis et prêts à s’agenouiller quand sonnerait la clochette sacrée. Chacun d’eux, avant de s’asseoir, accrochait derrière lui à un clou de la muraille sa coiffure de laine, et peu à peu, sur le fond blanc de la chaux, s’alignaient des rangées d’innombrables bérets basques.

En bas, les petites filles de l’école entrèrent enfin, en bon ordre, escortées par les sœurs de Sainte-Marie-du-Rosaire. Et, parmi ces nonnes embéguinées de noir, Ramuntcho reconnut Gracieuse. Elle aussi avait la tête tout de noir enveloppée ; ses cheveux blonds, qui ce soir s’ébourifferaient au vent du fandango, demeuraient cachés pour l’instant sous l’austère mantille des cérémonies. Gracieuse, depuis deux ans, n’était plus écolière, mais n’en restait pas moins l’amie intime des sœurs, ses maîtresses, toujours en leur compagnie pour des chants, pour des neuvaines, ou des arrangements de fleurs blanches autour des statues de la sainte Vierge…

Puis, les prêtres, dans leurs plus somptueux costumes, apparurent en avant des ors magnifiques du tabernacle, sur une estrade haute et théâtrale, et la messe commença, célébrée dans ce village perdu avec une pompe excessive, comme dans une grande ville. Il y avait des chœurs de petits garçons, chantés à pleine voix enfantine avec un entrain un peu sauvage. Puis, des chœurs très doux de petites filles, qu’une sœur accompagnait à l’harmonium et que guidait la voix fraîche et claire de Gracieuse. Et de temps à autre, une clameur partait, comme un bruit d’orage, des tribunes d’en haut où les hommes se tenaient, un répons formidable animait les vieilles voûtes, les vieilles boiseries sonores qui, durant des siècles, ont vibré des mêmes chants…

Faire les mêmes choses que depuis des âges sans nombre ont faites les ancêtres, et redire aveuglément les mêmes paroles de foi, est une suprême sagesse, une suprême force. Pour tous ces croyants qui chantaient là, il se dégageait de ce cérémonial immuable de la messe une sorte de paix, une confuse mais douce résignation aux anéantissements prochains. Vivants de l’heure présente, ils perdaient un peu de leur personnalité éphémère pour se rattacher mieux aux morts couchés sous les dalles et les continuer plus exactement, ne former, avec eux et leur descendance encore à venir, qu’un de ces ensembles résistants et de durée presque indéfinie qu’on appelle une race.

IV

« Ite missa est ! » La grand’messe est terminée et l’antique église se vide. Dehors, dans le préau, parmi les tombes, les assistants se répandent. Et toute la joie d’un midi ensoleillé les accueille, au sortir de la nef sombre où ils avaient plus ou moins entrevu, chacun suivant ses facultés naïves, le grand mystère et l’inévitable mort.

Recoiffés tous de l’uniforme béret national, les hommes descendent par l’escalier extérieur ; les femmes, plus lentes à se reprendre au leurre du ciel bleu, gardant encore sous leur voile de deuil un peu du rêve de l’église, sortent en groupes tout noirs par les portiques d’en bas ; autour d’une fosse fraîchement fermée, quelques-unes s’attardent et pleurent.

Le vent de sud, qui est le grand magicien du pays basque, souffle doucement. L’automne d’hier s’en est allé et on l’oublie. Des haleines tièdes passent dans l’air, vivifiantes, plus salubres que celles de mai, ayant l’odeur du foin et l’odeur des fleurs. Deux chanteuses des grands chemins sont là, adossées au mur du cimetière, et entonnent, avec un tambourin et une guitare, une vieille séguedille d’Espagne, apportant jusqu’ici les gaîtés chaudes et un peu arabes d’au delà les proches frontières.

Et au milieu de tout cet enivrement de novembre méridional, plus délicieux dans cette contrée que l’enivrement du printemps, Ramuntcho, descendu l’un des premiers, guette la sortie des sœurs pour se rapprocher de Gracieuse.

Le marchand d’espadrilles est venu, lui aussi, à cette sortie de la messe, étaler parmi les roses des tombes ses chaussures en toile ornées de fleurs de laine, et les jeunes hommes, attirés par les broderies éclatantes, s’assemblent autour de lui pour des essayages, pour des choix de couleurs.

Les abeilles et les mouches bourdonnent comme en juin ; le pays est redevenu pour quelques heures, pour quelques journées, tant que ce vent soufflera, lumineux et chaud. En avant des montagnes, qui ont pris des teintes violentes de brun ou de vert sombre, et qui paraissent s’être avancées aujourd’hui jusqu’à surplomber l’église, des maisons du village se détachent très nettes, très blanches sous leur couche de chaux, – de vieilles maisons pyrénéennes, si hautes d’étage, avec leurs balcons de bois et, sur leurs murailles, leurs entrecroisements de poutres à la mode du temps passé. Et vers le sud-ouest, la partie de l’Espagne qui est visible, la cime dénudée et rousse, familière aux contrebandiers, se dresse toute voisine dans le beau ciel clair.

Gracieuse ne paraît pas encore, attardée sans doute avec les nonnes à quelque soin d’autel. Quant à Franchita, qui ne se mêle plus jamais aux fêtes du dimanche, elle s’éloigne pour reprendre le chemin de sa maison, toujours silencieuse et hautaine, après un sourire d’adieu à son fils, qu’elle ne reverra plus que ce soir, une fois les danses finies.

Cependant un groupe de jeunes hommes, parmi lesquels le vicaire qui vient à peine de dépouiller ses ornements d’or, s’est formé au seuil de l’église, dans le soleil, et paraît combiner de graves projets. – Ils sont, ceux-là, les beaux joueurs de la contrée, la fine fleur des lestes et des forts ; c’est pour la partie de « pelote » de l’après-midi qu’ils se concertent tous ; et ils font signe à Ramuntcho pensif, qui vient se mêler à eux. Quelques vieillards s’approchent aussi et les entourent, bérets enfoncés sur des cheveux blancs et des faces rasées de moines : les champions du temps passé, encore fiers de leurs succès d’antan, et sûrs de voir leurs avis respectés, quand il s’agit de ce jeu national, auquel les hommes d’ici se rendent avec orgueil, comme au champ d’honneur. – Après discussion courtoise, la partie est arrangée ; ce sera aussitôt après vêpres ; on jouera au blaid avec le gant d’osier, et les six champions choisis, divisés en deux camps, seront le Vicaire, Ramuntcho et Arrochkoa, le frère de Gracieuse, contre trois fameux des communes voisines : Joachim, de Mendiazpi ; Florentino, d’Espelette, et Irrubeta, d’Hasparren…

Maintenant voici le « convoi », qui sort de l’église et passe près d’eux, si noir dans cette fête de lumière, et si archaïque, avec l’enveloppement de ses capes, de ses béguins et de ses voiles. Ils disent le moyen âge, ces gens-là, en défilant, le moyen âge dont le pays basque conserve encore l’ombre. Et surtout ils disent la mort, comme la disent les grandes dalles funéraires dont la nef est pavée, comme la disent les cyprès et les tombes, et toutes les choses de ce lieu où les hommes viennent prier ; la mort, toujours la mort… – Mais une mort très doucement voisine de la vie, sous l’égide des vieux symboles consolateurs… Car la vie est là aussi qui s’indique, presque également souveraine, dans les chauds rayons qui éclairent le cimetière, dans les yeux des petits enfants qui jouent parmi les roses d’automne, dans le sourire de ces belles filles brunes, qui, la messe finie, s’en retournent d’un pas indolemment souple vers le village ; dans les muscles de toute cette jeunesse d’hommes alertes et vigoureux, qui vont tout à l’heure exercer au jeu de paume leurs jarrets et leurs bras de fer… Et, de ce groupement de vieillards et de jeunes garçons au seuil d’une église, de tout ce mélange si paisiblement harmonieux de la mort et de la vie, jaillit la haute leçon bienfaisante, l’enseignement qu’il faut jouir en son temps de la force et de l’amour ; puis, sans s’obstiner à durer, se soumettre à l’universelle loi de passer et de mourir, en répétant avec confiance, comme ces simples et ces sages, ces mêmes prières par lesquelles les agonies des ancêtres ont été bercées…

Il est invraisemblablement radieux, le soleil de midi dans ce préau des morts. L’air est exquis et on se grise à respirer. Les horizons pyrénéens se sont déblayés de leurs nuages, de leurs moindres vapeurs, et il semble que le vent de sud ait apporté jusqu’ici des limpidités d’Andalousie ou d’Afrique.

La guitare et le tambourin basque accompagnent la séguedille chantée, que les mendiantes d’Espagne jettent comme une petite ironie légère, dans ce vent tiède, au-dessus des morts. Et garçons et filles songent au fandango de ce soir, sentent monter en eux-mêmes le désir et l’ivresse de danser… ■   (À suivre)

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