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Votre roman-feuilleton estival : Ramuntcho de Pierre Loti

lundi 22 juillet 2024lundi 22 juillet 2024 sur Rémi Hugues

Et bientôt le fandango tourne, tourne, au clair de la lune nouvelle dont les cornes semblent poser là-haut, sveltes et légères, sur la montagne énorme et lourde. Dans les couples qui dansent, sans s’enlacer ni se tenir, on ne se sépare jamais ; l’un devant l’autre toujours et à distance égale, le garçon et la fille évoluent, avec une grâce rythmée, comme liés ensemble par quelque invisible aimant.

Il s’est caché, le croissant de la lune, abîmé, dirait-on, dans la ténébreuse montagne ; alors on apporte des lanternes qui s’accrochent aux troncs des platanes, et les jeunes hommes peuvent mieux voir leurs danseuses qui, vis-à-vis d’eux, se balancent, avec un air de continuellement fuir, mais sans s’éloigner jamais : presque toutes jolies, élégamment coiffées en cheveux, un soupçon de foulard sur la nuque, et portant avec aisance des robes à la mode d’aujourd’hui. Eux, les danseurs, un peu graves toujours, accompagnent la musique en faisant claquer leurs doigts en l’air : figures rasées et brunies, auxquelles les travaux des champs, de la contrebande ou de la mer, ont donné une maigreur spéciale, presque ascétique ; cependant, à l’ampleur de leurs cous bronzés, à la carrure de leurs épaules, la grande force se décèle, la force de cette vieille race sobre et religieuse.

Le fandango tourne et oscille, sur un air de valse ancienne. Tous les bras, tendus et levés, s’agitent en l’air, montent ou descendent avec de jolis mouvements cadencés, suivant les oscillations des corps. Les espadrilles à semelle de corde rendent cette danse silencieuse et comme infiniment légère ; on n’entend que le froufrou des robes, et toujours le petit claquement sec des doigts imitant un bruit de castagnettes. Avec une grâce espagnole, les filles, dont les larges manches s’éploient comme des ailes, dandinent leurs tailles serrées, au-dessus de leurs hanches vigoureuses et souples…

En face l’un de l’autre, Ramuntcho et Gracieuse ne se disaient d’abord rien, tout entiers à l’enfantine joie de se mouvoir vite et en cadence, au son d’une musique. Elle est d’ailleurs très chaste, cette façon de danser sans que jamais les corps se frôlent.

Mais il y eut aussi, au cours de la soirée, des valses et des quadrilles, et même des promenades bras dessus bras dessous, permettant aux amoureux de se toucher et de causer.

– Alors, mon Ramuntcho, dit Gracieuse, c’est de ça que tu penses faire ton avenir, n’est-ce pas ? du jeu de paume ?

Ils se promenaient maintenant au bras l’un de l’autre, sous les platanes effeuillés, dans la nuit de novembre, tiède comme une nuit de mai, un peu à l’écart, pendant un intervalle de silence où les musiciens se reposaient.

– Dame, oui ! répondit Raymond ; chez nous, c’est un métier comme un autre, où l’on gagne bien sa vie, tant que la force est là… Et on peut aller de temps en temps faire une tournée aux Amériques, tu sais, comme Irun et Gorostéguy, rapporter des vingt, des trente mille francs pour une saison, gagnés honnêtement sur les places de Buenos-Aires.

– Oh ! les Amériques ! – s’écria Gracieuse, dans un élan étourdi et joyeux, – les Amériques, quel bonheur ! Ç’avait toujours été mon envie, à moi ! Traverser la grande mer, pour voir ces pays de là-bas !… Et nous irions à la recherche de ton oncle Ignacio, puis chez mes cousins Bidegaïna, qui tiennent une ferme au bord de l’Uruguay, dans les prairies…

Elle s’arrêta de parler, la petite fille jamais sortie de ce village que les montagnes enferment et surplombent ; elle s’arrêta pour rêver à ces pays si lointains, qui hantaient sa jeune tête parce qu’elle avait eu, comme la plupart des Basques, des ancêtres migrateurs, – de ces gens que l’on appelle ici Américains ou Indiens, qui passent leur vie aventureuse de l’autre côté de l’Océan et ne reviennent au cher village que très tard, pour y mourir. Et, tandis qu’elle rêvait, le nez en l’air, les yeux en haut dans le noir des nuées et des cimes emprisonnantes, Ramuntcho sentait son sang courir plus vite, son cœur battre plus fort, dans l’intense joie de ce qu’elle venait de si spontanément dire. Et, la tête penchée vers elle, la voix infiniment douce et enfantine, il lui demanda, comme un peu pour plaisanter :

– Nous irions ? C’est bien comme ça que tu as parlé : nous irions, toi avec moi ? Ça signifie donc que tu serais consentante, un peu plus tard, quand nous serons d’âge à nous marier tous deux ?

Il perçut, à travers l’obscurité, le gentil éclair noir des yeux de Gracieuse qui se levaient vers lui avec une expression d’étonnement et de reproche :

– Alors… tu ne le savais pas ?

– Je voulais te le faire dire, tu vois bien… C’est que tu ne me l’avais jamais dit, sais-tu…

Il serra contre lui le bras de sa petite fiancée, et leur marche devint plus lente. C’est vrai, qu’ils ne s’étaient jamais dit cela, non pas seulement parce qu’il leur semblait que ça allait de soi, mais surtout parce qu’ils se sentaient arrêtés au moment de parler par une terreur quand même, – la terreur de s’être trompés et que ce ne fût pas vrai… Et maintenant ils savaient, ils étaient sûrs. Alors ils prenaient conscience qu’ils venaient de franchir à deux le seuil grave et solennel de la vie. Et, appuyés l’un à l’autre, ils chancelaient presque dans leur promenade ralentie, comme deux enfants ivres de jeunesse, de joie et d’espoir.

– Mais, est-ce que tu crois qu’elle voudra, ta mère ? reprit Ramuntcho timidement, après le long silence délicieux…

– Ah ! voilà… répondit la petite fiancée, avec un soupir d’inquiétude… Arrochkoa, mon frère, sera pour nous, c’est bien probable. Mais maman ?… Maman voudra-t-elle ?… Et puis, ce ne serait pas pour bientôt, dans tous les cas… Tu as ton service à faire à l’armée.

– Non, si tu le veux ! Non, je peux ne pas le faire, mon service ! Je suis Guipuzcoan, moi, comme ma mère ; alors, on ne me prendra pour la conscription que si je le demande… Donc ce sera comme tu l’entendras ; comme tu voudras, je ferai…

– Ça, mon Ramuntcho, j’aimerais mieux plus longtemps l’attendre et que tu te fasses naturaliser, et que tu sois soldat comme les autres. C’est mon idée à moi, puisque tu veux que je te la dise !…

– Vrai, c’est ton idée ?… Eh bien, tant mieux, car c’est la mienne aussi. Oh ! mon Dieu, Français ou Espagnol, moi, ça m’est égal. À ta volonté, tu m’entends ! J’aime autant l’un que l’autre : je suis Basque comme toi, comme nous sommes tous ; le reste, je m’en fiche ! Mais, pour ce qui est d’être soldat quelque part, de ce côté-ci de la frontière ou de l’autre, oui, je préfère ça : d’abord on a l’air d’un lâche quand on s’esquive ; et puis, c’est une chose qui me plaira, pour te dire franchement. Ça et voir du pays, c’est mon affaire tout à fait !

– Eh bien, mon Ramuntcho, puisque ça t’est égal, alors, fais-le en France, ton service, pour que je sois plus contente.

– Entendu, Gatchutcha1 !… Tu me verras en pantalon rouge, hein ? Je reviendrai au pays comme Bidegarray, comme Joachim, te rendre visite en soldat. Et, sitôt mes trois années finies, alors, notre mariage, dis, si ta maman nous permet !

Après un silence encore, Gracieuse reprit, d’une voix plus basse, et solennellement cette fois :

– Écoute-moi bien, mon Ramuntcho… Je suis comme toi, tu penses : j’ai peur d’elle… de ma mère… Mais, écoute-moi bien… si elle nous refusait, nous ferions ensemble n’importe quoi, tout ce que tu voudrais, car ce serait la seule chose au monde pour laquelle je ne lui obéirais pas…

Puis, le silence de nouveau revint entre eux, maintenant qu’ils s’étaient promis, l’incomparable silence des joies jeunes, des joies neuves et encore inéprouvées, qui ont besoin de se taire, de se recueillir pour se comprendre mieux dans toute leur profondeur. Ils allaient à petits pas et au hasard vers l’église, dans l’obscurité douce que les lanternes ne troublaient plus, grisés rien que de leur innocent contact et de se sentir marcher l’un contre l’autre, dans ce chemin où personne ne les avait suivis…

Mais, un peu loin d’eux, qui avaient fait pour s’isoler plus de chemin que d’ordinaire, le bruit des cuivres tout à coup s’éleva de nouveau, en une sorte de valse lente un peu bizarrement rythmée. Et les deux petits fiancés, très enfants, à l’appel du fandango, sans s’être consultés et comme s’il s’agissait d’une chose obligée qui ne se discute pas, prirent leur course pour n’en rien manquer, vers le lieu où les couples dansaient. Vite, vite en place l’un devant l’autre, ils se remirent à se balancer en mesure, toujours sans se parler, avec leurs mêmes jolis gestes de bras, leurs mêmes souples mouvements de hanches. De temps à autre, sans perdre le pas ni la distance, ils filaient tous deux, en ligne droite comme des flèches, dans une direction quelconque. Mais ce n’était qu’une variante habituelle de cette danse-là ; – et, toujours en mesure, vivement, comme des gens qui glissent, ils revenaient à leur point de départ.

Gracieuse apportait à danser la même ardeur passionnée qu’elle mettait à prier devant les chapelles blanches, – la même ardeur aussi que, plus tard sans doute, elle mettrait à enlacer Raymond, quand les caresses entre eux ne seraient plus défendues. Et par moments, toutes les cinq ou six mesures, en même temps que son danseur léger et fort, elle faisait un tour complet sur elle-même, le torse penché avec une grâce espagnole, la tête en arrière, les lèvres entr’ouvertes sur la blancheur nette des dents, une grâce distinguée et fière se dégageant de toute sa petite personne encore si mystérieuse, qui à Raymond seul se livrait un peu.

Tout ce beau soir de novembre, ils dansèrent l’un devant l’autre, muets et charmants, avec des intervalles de promenade à deux, pendant lesquels même ils ne parlaient plus qu’à peine, et toujours de choses enfantines et quelconques – enivrés chacun en silence par la grande chose sous-entendue et délicieuse dont ils avaient l’âme remplie.

Et, jusqu’au couvre-feu sonné à l’église, ce petit bal sous les branches d’automne, ces petites lanternes, cette petite fête dans ce recoin fermé du monde, jetèrent un peu de lumière et de bruit joyeux au milieu de la vaste nuit, que faisaient plus sourde et plus noire les montagnes dressées partout comme des géants d’ombre. ■   (À suivre)

1 Diminutif basque de Gracieuse.

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Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

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