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Votre roman-feuilleton estival : Ramuntcho de Pierre Loti

mercredi 24 juillet 2024mercredi 24 juillet 2024 sur Rémi Hugues

Et, pendant leur silence à tous deux, l’angélus de midi commença de sonner, jetant plus de paix encore sur le village tranquille qui se chauffait au soleil d’hiver ; alors, courbant la tête, ils firent naïvement ensemble leur signe de croix…

Puis, quand finit de vibrer la sainte cloche, qui dans les villages basques interrompt la vie, comme en Orient le chant des muezzins, Raymond se décida à dire :

– Ça me fait peur, Gatchutcha, de te voir en leur compagnie toujours… Je ne suis pas sans me demander, va, quelle idée tu gardes au fond de ta tête…

Fixant sur lui le noir profond de ses yeux, elle répondit, en reproche très doux :

– Voyons, c’est toi, qui me parles ainsi, après ce que nous avons dit ensemble dimanche soir !… Si je venais à te perdre, oui alors, peut-être… pour sûr, même !… Mais jusque-là, oh ! non… oh ! sois bien tranquille, mon Ramuntcho…

Il soutint longuement son regard, qui peu à peu ramenait en lui toute la confiance délicieuse, et il finit par sourire d’un sourire d’enfant :

– Pardonne-moi, demanda-t-il… Je dis des bêtises très souvent, tu sais !…

– Ça, par exemple, c’est vrai !

Alors, on entendit sonner leurs deux rires, qui, en des intonations différentes, avaient la même fraîcheur et la même jeunesse. Ramuntcho, d’un geste de brusquerie et de grâce qui lui était familier, changea sa veste d’épaule, tira son béret de côté, et, sans autre adieu qu’un petit signe de tête, ils se séparèrent, parce que Dolorès arrivait là-bas au bout du chemin.

VIII

Minuit, une nuit d’hiver noire comme l’enfer, par grand vent et pluie fouettante. Au bord de la Bidassoa, au milieu d’une étendue confuse au sol traître qui éveille des idées de chaos, parmi des vases où leurs pieds s’enfoncent, des hommes charrient des caisses sur leurs épaules et, entrant dans l’eau jusqu’à mi-jambe, viennent tous les jeter dans une longue chose, plus noire que la nuit, qui doit être une barque, – une barque suspecte et sans fanal, amarrée près de la berge.

C’est encore la bande d’Itchoua, qui cette fois va opérer par la rivière. On a dormi quelques moments, tout habillés, dans la maison d’un receleur qui habite près de l’eau, et, à l’heure voulue, Itchoua, qui ne ferme jamais qu’un seul de ses yeux, a secoué son monde ; puis, on est sorti à pas de loup, dans les ténèbres, sous l’ondée froide propice aux contrebandes.

En route maintenant, à l’aviron, pour l’Espagne dont les feux s’aperçoivent au loin, brouillés par la pluie. Il fait un temps déchaîné ; les chemises des hommes sont déjà trempées, et, sous les bérets enfoncés jusqu’aux yeux, le vent cingle les oreilles. Cependant, grâce à la vigueur des bras, on allait vite et bien, quand tout à coup apparaît dans l’obscurité quelque chose comme un monstre qui s’approcherait en glissant sur les eaux. Mauvaise affaire ! C’est le bateau de ronde qui promène chaque nuit les douaniers d’Espagne. En hâte, il faut changer de direction, ruser, perdre un temps précieux quand déjà on est en retard.

Enfin pourtant les voici arrivés sans encombre tout près de la rive espagnole, parmi les grandes barques de pêche qui, les nuits de tourmente, dorment là sur leurs chaînes, devant la « Marine » de Fontarabie. C’est l’instant grave. Heureusement la pluie leur est fidèle et tombe encore à torrents. Tout baissés dans leur canot pour moins paraître, ne parlant plus, poussant du fond avec les rames pour faire moins de bruit, ils s’approchent doucement, doucement, avec des temps d’arrêt sitôt qu’un rien leur a paru bouger, au milieu de tant de noir diffus et d’ombres sans contours.

Maintenant les voici tapis contre l’une de ces grandes barques vides, presque à toucher la terre. Et c’est le point convenu, c’est là que les camarades de l’autre pays devraient se tenir pour les recevoir et pour emporter leurs caisses jusqu’à la maison de recel… Personne, cependant !… Où donc sont-ils ?… Les premiers moments se passent dans une sorte de paroxysme d’attente et de guet, qui double la puissance de l’ouïe et de la vue. Les yeux dilatés et les oreilles tendues, ils veillent, sous le ruissellement monotone de la pluie… Mais où sont-ils donc, les camarades d’Espagne ? Sans doute l’heure est passée, à cause de cette maudite ronde de douane qui a dérangé tout le voyage, et, croyant le coup manqué pour cette fois, ils seront repartis…

Des minutes encore s’écoulent, dans la même immobilité et le même silence. On distingue, alentour, les grandes barques inertes, comme des cadavres de bêtes qui flotteraient, et puis, au-dessus des eaux, un amas d’obscurités plus denses que les obscurités du ciel et qui sont les maisons, les montagnes de la rive… Ils attendent, sans un mouvement ni une parole. On dirait des bateliers -fantômes, aux abords d’une ville morte.

Peu à peu la tension de leurs sens faiblit, une lassitude leur vient, avec un besoin de sommeil – et ils dormiraient là même, sous cette pluie d’hiver, si le lieu n’était si dangereux.

Itchoua alors tient conseil tout bas, en langue basque, avec les deux plus anciens, et ils décident de faire une chose hardie. Puisqu’ils ne viennent pas, les autres, eh bien ! tant pis, on va tenter d’y aller, de porter jusqu’à l’a maison, là-bas, les caisses de contrebande. C’est terriblement risqué, mais ils l’ont mis dans leur tête et rien ne les arrêtera plus.

– Toi, dit Itchoua à Raymond, avec sa manière à lui qui n’admet pas de réplique, toi, mon petit, tu seras celui qui gardera la barque, puisque tu n’es jamais venu dans le chemin où nous allons ; tu l’amarreras tout contre terre, mais d’un tour pas trop solide, tu m’entends, pour être prêt à filer sans bruit si les carabiniers arrivent.

Donc, ils s’en vont, tous les autres, les épaules courbées sous les lourdes charges ; les frôlements à peine perceptibles de leur marche se perdent tout de suite sur le quai désert et si noir, au milieu des monotones bruissements de l’averse. Et Ramuntcho, resté seul, s’accroupit au fond de son canot pour moins paraître, s’immobilise à nouveau, sous l’arrosage incessant d’une pluie qui tombe maintenant régulière et tranquille.

Ils tardent à revenir, les camarades, – et par degrés, dans cette inaction et ce silence, un engourdissement irrésistible le gagne, presque un sommeil.

Mais voici qu’une longue forme, plus sombre que tout ce qui est sombre, passe à ses côtés, passe très vite, – toujours dans ce même absolu silence qui demeure comme la caractéristique de cette entreprise nocturne : une des grandes barques espagnoles !… Cependant, songe-t-il, puisque toutes sont à l’ancre, puisque celle-ci n’a ni voiles ni rameurs… alors, quoi ?… c’est que c’est moi-même qui passe !… Et il a compris : son canot était trop légèrement amarré, et le courant, très rapide ici, l’entraîne, – et il est déjà loin, filant vers l’embouchure de la Bidassoa, vers les brisants, vers la mer…

Une anxiété vient l’étreindre, presque une angoisse… Que faire ?… Et, ce qui complique tout, il faut agir sans un cri d’appel, sans un bruit, car, tout le long de cette côte qui semble le pays du vide et des ténèbres, il y a des carabiniers, échelonnés en cordon interminable et veillant chaque nuit sur l’Espagne comme sur une terre défendue… Il essaie, avec une des longues rames, de pousser du fond pour revenir en arrière ; – mais il n’y en a plus de fond ; il ne trouve que l’inconsistance de l’eau fuyante et noire, il est déjà dans la passe profonde… Alors, ramer coûte que coûte, et tant pis !…

À grand-peine, la sueur au front, il ramène seul contre le courant la barque pesante, inquiet, à chaque coup d’aviron, du petit grincement révélateur, qu’une ouïe fine là-bas pourrait si bien percevoir. Et puis, on n’y voit plus rien, à travers la pluie plus épaisse qui brouille les yeux ; il fait noir, noir comme dans les entrailles de la terre où le diable demeure. Il ne reconnaît plus le point de départ où doivent l’attendre les autres, dont il aura peut-être causé la perte ; il hésite, il s’arrête, l’oreille tendue, les artères bruissantes, et se cramponne, pour réfléchir, à l’une des grandes barques d’Espagne… Quelque chose alors s’approche, glissant comme avec des précautions infinies à la surface de l’eau à peine remuée : une ombre humaine, dirait-on, une silhouette debout, – un contrebandier, sûrement, pour faire si peu de bruit ! L’un l’autre ils se devinent, et, Dieu merci ! c’est bien Arrochkoa ; Arrochkoa, qui a détaché un frêle canot espagnol pour aller à sa rencontre… Donc, la jonction entre eux est opérée et ils sont probablement sauvés tous, encore une fois !

Mais Arrochkoa, en l’abordant, profère d’une voix sourde et mauvaise, d’une voix serrée entre ses dents de jeune félin, une de ces suites d’injures qui appellent la réplique immédiate et sonnent comme une invitation à se battre… C’était si imprévu, que la stupeur d’abord immobilise Raymond, retarde la montée du sang à sa tête vive. Est-ce bien cela que son ami vient de dire, et sur un tel ton d’indéniable insulte !…

– Tu as dit ?

– Dame !… – reprend Arrochkoa, un peu radouci tout de même, et sur ses gardes, observant dans les ténèbres les attitudes de Ramuntcho. – Dame ! tu as manqué nous faire prendre tous, maladroit que tu es !…

Cependant les silhouettes des autres surgissent d’un canot voisin.

– Ils sont là, continue-t-il, arme ton aviron, rapprochons-nous d’eux !

Et Ramuntcho se rassied à sa place de rameur, les tempes chaudes de colère, les mains tremblantes… Non, d’ailleurs… c’est le frère de Gracieuse : tout serait perdu s’il se battait avec lui ; à cause d’elle, il courbera la tête et ne répondra rien.

Maintenant leur barque s’éloigne à force de rames, les emmenant tous ; le tour est joué. Il était temps ; deux voix espagnoles vibrent sur la rive noire : deux carabiniers, qui sommeillaient dans leur manteau et que le bruit a réveillés !… Et ils commencent à héler cette barque fuyante et sans fanal, moins aperçue que soupçonnée, perdue tout de suite dans l’universelle confusion nocturne.

– Trop tard, les amis ! ricane Itchoua, en ramant à outrance. Hélez à votre aise, à présent, et que le diable vous réponde !

Le courant aussi les aide ; ils s’éloignent dans l’épaisse obscurité avec la vitesse des poissons.

Ouf ! Maintenant ils sont dans les eaux françaises, en sécurité, non loin sans doute de la vase des berges. ■   (À suivre)

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