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Votre roman-feuilleton estival : Ramuntcho de Pierre Loti

vendredi 26 juillet 2024vendredi 26 juillet 2024 sur Rémi Hugues

Elle était favorable aussi et tentante pour les amoureux, cette période attiédie qui suivit la pleine lune de mars, car il faisait noir partout autour des maisons, noir dans tous les chemins voûtés d’arbres, – et très noir, derrière le verger des Detcharry, dans le sentier à l’abandon où ne passait jamais personne.

Gracieuse vivait de plus en plus sur son banc devant sa porte.

C’était là qu’elle s’était assise, comme chaque année, pour recevoir et regarder les danseurs du carnaval : ces groupes de jeunes garçons et de jeunes filles d’Espagne ou de France, qui, chaque printemps, s’organisent pour quelques jours en bande errante et, vêtus tous de mêmes couleurs roses ou blanches, s’en vont parcourir les villages de la frontière, danser le fandango devant les maisons, avec des castagnettes…

Elle s’attardait toujours davantage à cette place qu’elle aimait, sous l’abri du laurier-rose près de fleurir, et quelquefois même, sortait sans bruit par la fenêtre, comme une petite sournoise, pour venir là respirer longuement, après que sa mère était couchée. Or, Ramuntcho le savait et, chaque soir, la pensée de ce banc troublait son sommeil.

XI

Un clair matin d’avril, ils cheminaient tous deux vers l’église, Gracieuse et Raymond. Elle, d’un air demi-grave, demi-moqueur, d’un petit air particulier et très drôle, le menant là pour lui faire faire une pénitence qu’elle lui avait commandée.

Dans le saint enclos, les parterres des tombes refleurissaient, comme aussi les rosiers des murailles. Une fois de plus les sèves nouvelles s’éveillaient, au-dessus du long sommeil des morts. Ils entrèrent ensemble, par la porte d’en bas, dans l’église vide, où la vieille benoîte en mantille noire était seule, époussetant les autels.

Quand Gracieuse eut donné à Ramuntcho l’eau bénite et qu’ils eurent fait leur signe de croix, elle le conduisit, à travers la nef sonore pavée de dalles funéraires, jusqu’à une étrange image accrochée au mur, dans un recoin d’ombre, sous les tribunes des hommes.

C’était une peinture, empreinte d’un mysticisme ancien, qui représentait la figure de Jésus les yeux fermés, le front sanglant, l’expression lamentable et morte ; la tête semblait tranchée, séparée du corps, et posée là sur un linge gris. Au-dessous, se lisaient les longues Litanies de la Sainte-Face, qui ont été composées, comme chacun sait, pour être dites en punition par les blasphémateurs repentants. La veille, Ramuntcho, étant en colère, avait juré très vilainement : une kyrielle tout à fait inimaginable de mots, où les sacrements et les plus saintes choses se trouvaient mêlés aux cornes du diable et à d’autres vilenies plus affreuses encore. C’est pourquoi la nécessité d’une pénitence s’était imposée à l’esprit de Gracieuse.

– Allons, mon Ramuntcho, recommanda-t-elle en s’ éloignant, n’omets rien de ce qu’il faut dire.

Elle le quitta donc devant la Sainte-Face, commençant de murmurer ses litanies à voix basse, et se rendit auprès de la benoîte, pour l’aider à changer l’eau des pâquerettes blanches, devant l’autel de la Vierge.

Mais quand le langoureux soir fut revenu, et Gracieuse assise dans l’obscurité à rêver sur son banc de pierre, une jeune forme humaine surgit tout à coup près d’elle ; quelqu’un qui s’était approché en espadrilles, sans faire plus de bruit que les hiboux soyeux dans l’air, venant du fond du jardin sans doute, après quelque escalade, et qui se tenait là, droit et cambré, la veste jetée sur une épaule : celui vers qui allaient toutes ses tendresses de cette terre, celui qui incarnait l’ardent rêve de son cœur et de ses sens…

– Ramuntcho ! dit-elle… Oh ! que j’ai eu peur de toi !… D’où es-tu sorti à une heure pareille ? Qu’est-ce que tu veux ? Pourquoi es-tu venu ?

– Pourquoi je suis venu ? À mon tour, pour te commander une pénitence, répondit-il en riant.

– Non, dis vrai, qu’est-ce qu’il y a, qu’est-ce que tu viens faire ?

– Mais, te voir seulement ! C’est ça que je viens faire… Qu’est-ce que tu veux ! nous ne nous voyons plus jamais !… Ta mère m’éloigne davantage chaque jour. Je ne peux pas vivre comme ça, moi… Nous ne faisons pas de mal après tout, puisque c’est pour nous marier, dis !… Et tu sais, je pourrai venir tous les soirs, si cela te va, sans que personne s’en doute…

– Oh ! non !… Oh ! ne fais pas ça, jamais, je t’en supplie…

Ils causèrent un instant, et si bas, si bas, avec plus de silences que de paroles, comme s’ils avaient peur d’éveiller les oiseaux dans les nids. Ils ne reconnaissaient plus le son de leurs voix, tant elles étaient changées et tant elles tremblaient, comme s’ils avaient commis là quelque crime délicieux et damnable, rien qu’en restant près l’un de l’autre, dans le grand mystère caressant de cette nuit d’avril, qui couvait autour d’eux tant de montées de sèves, de germinations et d’amours…

Il n’avait même pas osé s’asseoir à ses côtés ; il demeurait debout, prêt à fuir sous les branches à la moindre alerte comme un rôdeur nocturne.

Cependant, quand il voulut partir, ce fut elle qui demanda, confuse, en hésitant et de façon à être à peine entendue :

– Et… tu reviendras demain, dis ?

Alors, sous sa moustache commençante, il sourit de voir ce brusque changement d’idée et il répondit :

– Mais oui, bien sûr !… Demain et tous les soirs !… Tous les soirs où nous n’aurons pas de travail pour l’Espagne… je viendrai…

XII

Le logis de Raymond était, dans la maison de sa mère et juste au-dessus de l’étable, une chambre très nettement badigeonnée à la chaux ; il avait là son lit, toujours propre et blanc, mais où la contrebande lui laissait maintenant peu d’heures pour dormir. Des livres de voyages ou de cosmographie, que lui prêtait le curé de sa paroisse, posaient sur sa table, – inattendus dans cette demeure. Les portraits encadrés de différents saints ornaient les murailles, et plusieurs gants de joueur de pelote pendaient aux poutres du plafond, – de ces longs gants d’osier et de cuir qui semblent plutôt des engins de chasse ou de pêche.

Franchita, à son retour au pays, avait racheté cette maison, qui était celle de ses parents défunts, avec une partie de la somme donnée par l’étranger à la naissance de son fils. Elle avait placé le reste ; puis elle travaillait à faire des robes ou à repasser du linge pour les personnes d’Etchézar, et louait, à des fermiers d’une terre environnante, deux chambres d’en bas, avec l’étable où ceux-ci mettaient leurs vaches et leurs brebis.

Différentes petites musiques familières berçaient Ramuntcho dans son lit. D’abord, le bruit constant d’un torrent très proche ; puis, des chants de rossignols quelquefois, des aubades de divers oiseaux. Et, à ce printemps surtout, les vaches, ses voisines d’en bas, excitées sans doute par la senteur du foin frais, se remuaient toute la nuit, s’agitaient en rêve, avec de continuels tintements de leurs clochettes.

Souvent, après les longues expéditions nocturnes, il rattrapait son sommeil pendant l’après-midi, étendu à l’ombre dans quelque coin de mousse et d’herbes. D’ailleurs, comme les autres contrebandiers, il n’était guère matinal pour un garçon de village, et s’éveillait des fois bien après le lever du jour, quand déjà, entre les bois mal joints de son plancher, des raies d’une lumière vive et gaie arrivaient de l’étable d’en dessous, – dont la porte restait toujours grande ouverte au levant après le départ des bêtes pour les pâturages. Alors, il allait à sa fenêtre, poussait le vieux petit auvent en bois de châtaignier massif peint d’un ton olive, et s’accoudait sur l’appui de la muraille épaisse pour regarder les nuages ou le soleil du matin nouveau. Ce qu’il voyait là, aux entours de sa maison, était vert, vert, magnifiquement vert, comme le sont au printemps tous les recoins de ce pays d’ombre et de pluie. Les fougères, qui prennent à l’automne une si chaude couleur de rouille, étaient maintenant, à cet avril, dans l’éclat de leur plus verte fraîcheur et couvraient le flanc des montagnes comme d’un immense tapis de haute laine frisée, où des fleurs de digitale faisaient partout des taches roses. En bas, dans un ravin, le torrent bruissait sous des branches. En haut, des bouquets de chênes et de hêtres s’accrochaient sur les pentes, alternant avec des prairies ; puis, au-dessus de ce tranquille Éden, vers le ciel, montait la grande cime dénudée de la Gizune, souveraine ici de la région des nuages. Et on apercevait aussi, un peu en recul, l’église et les maisons, – ce village d’Etchézar, solitaire et haut perché sur l’un des contreforts pyrénéens, loin de tout, loin des lignes de communication qui ont bouleversé et perdu le bas pays des plages ; à l’abri des curiosités, des profanations étrangères, et vivant encore de sa vie basque d’autrefois.

Les réveils de Ramuntcho s’imprégnaient, à cette fenêtre, de paix et d’humble sérénité. D’ailleurs, ils étaient pleins de joie, ses réveils de fiancé, depuis qu’il avait l’assurance de retrouver le soir Gracieuse au rendez-vous promis. Les vagues inquiétudes, les tristesses indéfinies, qui accompagnaient en lui jadis le retour quotidien des pensées, avaient fui pour un temps, chassées par le souvenir et l’attente de ces rendez-vous-là ; sa vie en était toute changée ; sitôt que ses yeux se rouvraient, il avait l’impression d’un mystère et d’un enchantement immense, l’enveloppant au milieu de ces verdures et de ces fleurs d’avril. Et cette paix printanière, ainsi revue chaque matin, lui semblait toutes les fois une chose nouvelle, très différente de ce qu’elle avait été les autres années, infiniment douce à son cœur et voluptueuse à sa chair, ayant des dessous insondables et ravissants…

XIII

On est au soir de Pâques, après que se sont tues les cloches des villages, après qu’ont fini de se mêler dans l’air tant de saintes vibrations, venues d’Espagne et de France…

Assis au bord de la Bidassoa, Raymond et Florentino guettent l’arrivée d’une barque. Un grand silence à présent, et les cloches dorment. Le crépuscule attiédi s’est prolongé beaucoup et, rien qu’en respirant, on sent l’été venir. ■   (À suivre)

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