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Votre roman-feuilleton estival : Ramuntcho de Pierre Loti

mardi 30 juillet 2024lundi 29 juillet 2024 sur Rémi Hugues

– Mon Dieu ! conclut le vieux chef, la douane et la contrebande, dans le fond, ça se ressemble ; tout ça, c’est jouer au plus fin, n’est-ce pas, et au plus hardi ? Même, je vais vous dire mon opinion à moi, c’est qu’un douanier un peu décidé et un peu matois, un douanier comme était votre père, par exemple, eh bien, vaut autant que n’importe lequel de nous !

Sur ce, l’hôtesse étant venue avertir qu’il est l’heure d’éteindre la lampe, – la dernière lampe encore allumée dans le village, – ils s’en vont, les vieux fraudeurs. Raymond et Arrochkoa montent dans leurs chambres, se couchent et s’endorment, toujours au chant des grillons, toujours au bruit des eaux fraîches qui courent ou qui tombent. Et Ramuntcho, comme dans sa maison d’Etchézar, perçoit vaguement pendant son sommeil des tintements de clochettes, au cou des vaches qui s’agitent en rêve, au-dessous de lui, dans l’étable.

XVI

Maintenant ils ouvrent, au beau matin d’avril, les volets de leurs étroites fenêtres, percées comme des sabords dans l’épaisseur de la très vieille muraille.

Et tout à coup, c’est de la lumière à flots, dont leurs yeux s’éblouissent. Dehors, le printemps resplendit. Jamais encore ils n’avaient vu, surplombant leur tête, des cimes tellement hautes et proches. Mais le long des pentes feuillues, le long des montagnes garnies d’arbres, le soleil descend pour rayonner dans ce fond de vallée sur les blancheurs du village, sur la chaux des maisonnettes anciennes, aux contrevents verts.

Du reste, ils s’éveillent tous deux avec de la jeunesse plein les veines et de la joie plein le cœur. C’est que ce matin ils ont le projet d’aller, là-bas dans la campagne, chez des cousins de madame Dargaignaratz, faire visite aux deux petites qui ont du arriver hier au soir en voiture, Gracieuse et Pantchika…

Après un coup d’œil à la place du jeu de paume, où ils reviendront s’exercer dans l’après-midi, ils se mettent en route, par des petits sentiers magnifiquement verts qui se cachent au plus creux des vallées en longeant des torrents frais. Les digitales en fleurs s’élancent partout comme de longues fusées roses au-dessus de l’amas léger et infini des fougères.

C’est loin, paraît-il, cette maison des cousins Olhagarray, et ils s’arrêtent de temps à autre pour demander leur chemin à des bergers ; ou bien ils frappent à la porte des quelques logis solitaires rencontrés çà et là sous le couvert des branches. Ils n’en avaient jamais vus de si vieux, de ces logis basques, ni de si primitifs, à l’ombre de châtaigniers si grands.

Les ravins dans lesquels ils s’avancent sont encaissés étrangement. Plus haut encore que tous ces bois de chênes et de hêtres, qui se tiennent comme suspendus au-dessus, apparaissent de farouches cimes dénudées, toute une zone abrupte et chauve, d’un brun sombre, qui pointe dans le bleu violent du ciel. Mais ici, en bas, c’est la région abritée et moussue, verte et profonde, que le soleil ne brûle jamais et où l’avril a caché tout son luxe fraîchement superbe.

Et eux aussi, les deux qui passent dans ces sentiers de digitales et de fougères, participent à cette printanière splendeur.

Peu à peu, dans leur amusement d’être là, et sous l’influence de ce lieu sans âge, les vieux instincts de chasse et de destruction se rallument au fond de leurs âmes. Arrochkoa surtout s’excite, bondit de droite et de gauche, brise, déracine des herbes et des fleurs ; s’inquiète de tout ce qui remue dans les feuillages si verts, des lézards qu’on pourrait attraper, des oiseaux qu’on pourrait dénicher, et des belles truites qui nagent dans l’eau vive ; il saute, il saute ; il voudrait des lignes de pêche, des bâtons, des fusils ; vraiment il se révèle un peu sauvage, dans l’épanouissement de ses robustes dix-huit ans blonds… Ramuntcho, lui, s’apaise vite ; après les premières branches cassées, les premières poignées de fleurs arrachées, il commence de se recueillir ; il contemple et il songe…

Les voici arrêtés maintenant à un carrefour de vallées, en un lieu perdu d’où ne s’aperçoit aucune habitation humaine. Autour d’eux, des gorges d’ombre où se tassent de grands chênes, et au-dessus, partout, un lourd amoncellement de montagnes, d’une couleur rousse, brûlée de soleil. Nulle part, aucun indice des temps nouveaux ; un absolu silence et comme une paix des époques primitives. En levant la tête vers les cimes brunes, ils aperçoivent là-haut, très loin, des paysans qui cheminent par des sentiers invisibles, poussant devant eux des petits ânes contrebandiers : infimes comme des insectes, à de telles distances, ces passants silencieux, au flanc de la montagne géante ; Basques d’autrefois, presque confondus, quand on les regarde d’ici, avec cette terre rougeâtre d’où ils sortirent – et où ils doivent rentrer, après avoir vécu comme leurs ancêtres sans rien soupçonner des choses de nos temps, des choses d’ailleurs…

Ils ôtent leurs bérets, Arrochkoa et Ramuntcho, pour s’essuyer le front ; il fait une telle chaleur dans ces gorges, et ils ont tant couru, tant sauté que la sueur perle sur tout leur corps. Ils ont beau s’amuser là, ils voudraient bien arriver, pourtant, auprès des deux petites blondes qui les attendent. Mais à qui demander la route à présent, puisqu’il n’y a plus personne ?…

– Ave Maria ! crie près d’eux, dans l’épaisseur des branches, une vieille voix rauque.

Et cela se continue par une kyrielle de mots dits en decrescendo rapide, vite, vite ; une prière basque dégoisée à perdre haleine, commencée très fort, puis mourante pour finir. Et un vieux mendiant émerge des fougères, tout terreux, tout velu, tout gris, courbé sur son bâton comme un homme-des-bois.

– Oui ! dit Arrochkoa, en mettant la main à la poche. Mais tu vas nous conduire à la maison Olhagarray, pour gagner notre aumône.

– La maison Olhagarray ! répond le vieux. J’en reviens, mes beaux enfants, et vous y êtes !

En effet, comment n’avaient-ils pas vu, à cent pas plus loin, ce bout de pignon noir, parmi des ramures de châtaigniers ?

En un point où bruissent des écluses, elle baigne dans le torrent, cette maison Olhagarray, antique et grande, parmi des châtaigniers séculaires. Alentour, la terre rouge est dénudée et ravinée par les eaux de la montagne ; des racines énormes s’y contournent, comme de monstrueux serpents gris ; et le lieu entier, surplombé de tous côtés par les masses pyrénéennes, est rude et tragique.

Mais deux jeunes filles sont là, assises à l’ombre ; des chevelures blondes et d’élégants petits corsages roses ; d’étonnantes petites fées très modernes, au milieu du décor farouche et vieux… Et elles se lèvent avec des cris de joie, pour courir au-devant des visiteurs.

C’eût été mieux, évidemment, d’entrer d’abord dans la maison pour saluer les anciens. Mais ils se disent qu’on ne les a sans doute pas vus venir, et ils préfèrent commencer par s’asseoir chacun auprès de sa fiancée blonde, au bord du ruisseau, sur les racines géantes. Et, comme par hasard, les deux couples s’arrangent de façon à ne pas se gêner mutuellement, à rester cachés l’un à l’autre par des rochers, par des branches.

Là alors, ils entonnent tout bas une causerie longue, Arrochkoa avec Pantchika, Ramuntcho avec Gracieuse.

Qu’est-ce qu’ils peuvent bien dire, pour parler tant et si vite ?

Bien que leur accent soit moins chanté que celui du haut pays, dont ils s’étonnaient hier, on croirait tout de même entendre des strophes scandées et rythmées, une sorte de petite musique infiniment douce où les voix des garçons s’atténuent jusqu’à sembler des voix d’enfants.

Qu’est-ce qu’ils peuvent bien se dire, pour parler tant et si vite, au bord de ce torrent, dans cet âpre ravin, sous le lourd soleil de midi ?… Mon Dieu, cela n’a guère de sens ; c’est plutôt une sorte de murmure spécial aux amoureux, quelque chose comme ce chant particulier que les hirondelles font en sourdine, à la saison des nids. C’est enfantin tissu d’incohérences et de redites. Non, cela n’a guère de sens, – a moins que ce ne soit ce qu’il y a de plus sublime au monde, ce qu’il est possible d’exprimer de plus profond et de plus vrai avec des paroles terrestres… Cela ne veut rien dire, à moins que ce ne soit l’hymne éternel et merveilleux pour lequel seul a été créé le langage des hommes ou des bêtes, et auprès de quoi tout est vide, misérable et vain.

Il fait une étouffante chaleur dans le fond de cette gorge si encaissée de toutes parts ; malgré l’ombre des châtaigniers, les rayons tamisés par les feuilles brûlent encore. Et cette terre nue d’une couleur de sanguine, la vieillesse extrême de ce logis voisin, l’antiquité de ces arbres donnent aux entours, tandis que les amoureux causent, des aspects un peu âpres et hostiles.

Jamais Ramuntcho n’avait vu sa petite amie si rosée par le soleil : à ses joues, le beau sang rouge est là, qui affleure la peau mate, la peau fine et transparente ; elle est rose comme les fleurs des digitales.

Des mouches, des moustiques bourdonnent à leurs oreilles. Or, voici que Gracieuse a été piquée, en haut du menton, presque sur la bouche, et qu’elle essaie d’y passer le bout de sa langue, de se gratter en mordant la place avec ses dents d’en haut. Et Ramuntcho qui regarde ça de tout près, de trop près, se sent pris d’une langueur subite, et, pour faire diversion, s’étire violemment les bras comme quelqu’un qui veut s’éveiller.

Elle recommence, la petite, sa lèvre lui démangeant toujours, – et, lui, de nouveau, détend les deux bras en se rejetant le torse en arrière.

– Qu’est-ce que tu as, Raymond, à t’étirer comme un chat ?…

Mais, la troisième fois que Gracieuse se mord à la même place et montre encore le petit bout de sa langue, lui se penche, vaincu par l’irrésistible vertige, et mord lui aussi, prend dans sa bouche, comme un joli fruit rouge qu’on a cependant peur d’écraser, la fraîche lèvre que le moustique a piquée…

Un silence de frayeur et de délices, pendant lequel ils frissonnent tous deux, elle autant que lui ; elle, tremblante aussi de tous ses membres, pour avoir senti là ce contact de la naissante moustache noire.

– Tu n’es pas fâchée, au moins, dis ?

– Non, mon Ramuntcho… Oh ! je ne suis pas fâchée, non…

Alors il recommence, éperdu tout à fait, et, dans cet air languide et chaud, ils se donnent pour la première fois de leur vie, les longs baisers des amants… ■   (À suivre)

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Et aussi…


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