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Votre roman-feuilleton estival : Ramuntcho de Pierre Loti

mardi 30 juillet 2024mardi 30 juillet 2024 sur Rémi Hugues

XVII

Le lendemain dimanche, ils étaient allés religieusement, tous ensemble, entendre une des messes du clair matin, pour pouvoir rentrer à Etchézar le jour même, aussitôt après la grande partie de paume. Or, c’était ce retour, plus encore que le jeu, qui intéressait Gracieuse et Raymond, car, suivant leur espérance, Pantchika et sa mère resteraient à Erribiague, et eux s’en iraient, serrés l’un contre l’autre, dans la très petite voiture des Detcharry sous la surveillance indulgente et légère d’Arrochkoa : cinq ou six heures de voyage, tous trois seuls, par les routes de printemps, sous les verdures nouvelles, avec des haltes amusantes dans des villages inconnus.

Dès onze heures du matin, ce beau dimanche, les abords de la place s’encombrèrent de montagnards, descendus de tous les sommets, accourus de tous les sauvages hameaux d’alentour. C’était une partie internationale, trois joueurs de France contre trois d’Espagne, et, dans l’assistance, les Basques espagnols dominaient ; on y voyait même quelques larges sombreros, des vestes et des guêtres du vieux temps.

Les juges des deux nations, désignés par le sort, se saluèrent avec une courtoisie surannée, et la partie s’engagea, dans un grand silence d’attente, sous un accablant soleil qui gênait les joueurs malgré leurs bérets rabattus en visière sur leurs yeux.

Ramuntcho bientôt, et après lui Arrochkoa, furent acclamés comme des triomphateurs. Et on regardait ces deux petites étrangères, si attentives, au premier rang, si jolies aussi avec leurs élégants corsages roses, et on se disait : « Ce sont leurs promises, aux deux beaux joueurs. » Alors Gracieuse, qui entendait tout, se sentait très fière de son jeune fiancé.

Midi. Ils jouaient depuis bientôt une heure. Le vieux mur, au faîte arrondi comme une coupole, se fendillait de sécheresse et de chaleur sous son badigeon d’ocre jaune. Les grandes masses pyrénéennes, plus voisines encore ici qu’à Etchézar, plus écrasantes et plus hautes, dominaient de partout ces petits groupes humains qui s’agitaient dans un repli profond de leurs flancs. Et le soleil tombait d’aplomb sur les lourds bérets des hommes, sur les têtes nues des femmes, chauffant les cerveaux, grandissant les enthousiasmes. La foule passionnée donnait de la voix, et les pelotes bondissaient, quand commença de tinter doucement l’angélus. Alors un vieil homme, tout couturé, tout basané, qui attendait ce signal, emboucha son clairon, – son ancien clairon des zouaves d’Afrique, – et sonna « aux champs ». Et on vit se lever toutes les femmes qui s’étaient assises ; tous les bérets tombèrent, découvrant des chevelures noires, blondes ou blanches, et le peuple entier fît le signe de la croix, tandis que les joueurs, aux poitrines et aux fronts ruisselants, s’étaient immobilisés au plus ardent de la partie, et demeuraient recueillis, la tête inclinée vers la terre…

Au coup de deux heures, le jeu ayant fini glorieusement pour les Français, Arrochkoa et Ramuntcho montèrent dans leur petite voiture, reconduits et acclamés par tous les jeunes d’Erribiague ; puis Gracieuse prit place entre eux deux, et ils partirent pour leur longue route charmante, les poches garnies de l’or qu’ils venaient de gagner, ivres de joie, de bruit et de soleil.

Et Ramuntcho, qui gardait à sa moustache le goût du baiser d’hier, avait envie, en s’en allant, de leur crier à tous : « Cette petite, que vous voyez, si jolie, est à moi ! Ses lèvres sont à moi, je les tenais hier entre les miennes et je les y reprendrai encore ce soir ! »

Ils partirent et tout de suite retrouvèrent le silence, dans les vallées ombreuses aux parois garnies de digitales et de fougères…

Rouler pendant des heures sur les petites routes pyrénéennes, changer de place presque tous les jours, parcourir le pays basque en tous sens, aller d’un village à un autre, appelé ici par une fête, là par une aventure de frontière, c’était maintenant la vie de Ramuntcho, la vie errante que le jeu de paume lui faisait pendant ses journées, et la contrebande, pendant ses nuits.

Des montées, des descentes, au milieu d’un monotone déploiement de verdure. Des bois de chênes et de hêtres, presque inviolés et demeurés tels que jadis, aux siècles tranquilles…

Quand venait à passer quelque logis antique, égaré dans ces solitudes d’arbres, ils ralentissaient pour s’amuser à lire, au-dessus de la porte, la traditionnelle légende, inscrite dans le granit : « Ave Maria ! En l’an 1600, ou en l’an 1500, un tel, de tel village, a bâti cette maison, pour y vivre avec une telle, son épouse ».

Très loin de toute habitation humaine, dans un recoin de ravin où il faisait plus chaud qu’ailleurs, à l’abri de tous les souffles, ils rencontrèrent un marchand de saintes images qui s’essuyait le front. Il avait posé à terre son panier, tout plein de ces peinturlures aux cadres dorés qui représentent des saints et des saintes, avec des légendes euskariennes, et dont les Basques aiment encore garnir leurs vieilles chambres aux murs blancs. Et il était là, épuisé de fatigue et de chaleur, comme échoué dans les fougères, à un tournant de ces petites routes de montagne qui s’en vont solitaires sous des chênes.

Gracieuse voulut descendre et lui acheter une Sainte Vierge.

– C’est, dit-elle à Raymond, pour, plus tard, la mettre chez nous, en souvenir…

Et l’image, éclatante dans son cadre d’or, s’en alla avec eux sous les longues voûtes vertes…

Ils firent un détour, car ils voulaient passer par certaine vallée des Cerisiers, non pas dans l’espoir d’y trouver déjà des cerises, en avril, mais pour montrer à Gracieuse ce lieu, qui est renommé dans tout le pays basque.

Il était près de cinq heures, le soleil déjà bas, quand ils arrivèrent là. Une région ombreuse et calme, où le crépuscule printanier allait descendre en caresse sur la magnificence des feuillées d’avril. L’air y était frais et suave, embaumé de senteurs de foins, de senteurs d’acacias. Des montagnes – très hautes surtout vers le nord pour y faire le climat plus doux – l’entouraient de toutes parts, y jetant le mélancolique mystère des édens fermés.

Et, quand les cerisiers apparurent, ce fut une gaie surprise : ils étaient déjà rouges, au 20 avril !

Personne, dans ces chemins, au-dessus desquels ces grands cerisiers étendaient, comme un toit, leurs branches toutes perlées de corail.

Çà et là seulement, quelques maisons d’été encore inhabitées, quelques jardins à l’abandon, envahis par les hautes herbes et les buissons de roses.

Alors, ils mirent leur cheval au pas ; puis, chacun à son tour, se débarrassant des rênes et se tenant debout dans la voiture, ils s’amusèrent à manger ces cerises à même les arbres, en passant et sans s’arrêter. Après, ils en piquèrent des bouquets à leur boutonnière, ils en cueillirent des branches pour les attacher à la tête du cheval, aux harnais, à la lanterne : on eût dit un petit équipage paré pour quelque fête de jeunesse et de joie…

– À présent, dépêchons-nous ! pria Gracieuse. Pourvu qu’il fasse assez clair, au moins, quand nous arriverons à Etchézar, pour que le monde nous voie passer, décorés comme nous sommes !

Quant à Ramuntcho, lui, à l’approche de ce tiède crépuscule, il songeait surtout au rendez-vous du soir, au baiser qu’il oserait recommencer, pareil à celui d’hier, en reprenant la lèvre de Gracieuse entre ses lèvres à lui, comme une cerise…

XVIII

Mai ! l’herbe monte, monte de partout comme un tapis somptueux, comme du velours à longue soie, spontanément émané de la terre.

Pour arroser cette région des Basques, qui tout l’été demeure humide et verte comme une sorte de Bretagne plus chaude, les vapeurs errantes sur la mer de Biscaye s’assemblent toutes dans ce fond de golfe, s’arrêtent aux cimes pyrénéennes et se fondent en pluies. De longues averses tombent, qui sont décevantes un peu, mais après lesquelles la terre sent les fleurs et le foin nouveau.

Dans les champs, le long des chemins, s’épaississent hâtivement les herbages ; tous les rebords des sentiers sont comme feutrés par l’épaisseur magnifique des gramens ; partout, c’est une profusion de pâquerettes géantes, de boutons d’or à hautes tiges, d’amourettes roses, et de très larges mauves roses comme celles des printemps d’Algérie.

Et, aux longs crépuscules tièdes, d’une couleur d’iris pâle ou d’un bleu de cendre, chaque soir les cloches du mois de Marie résonnent longtemps dans l’air, sous la masse des nuages accrochés aux flancs des montagnes.

Durant ce mois de mai, avec le petit groupe des nonnes noires, aux babils discrets, aux rires puérils et sans vie. Gracieuse, à toute heure, se rendait à l’église. Hâtant le pas sous les fréquentes ondées, elles traversaient ensemble le cimetière plein de roses ; ensemble, toujours ensemble, la petite fiancée clandestine, aux robes claires, et les filles embéguinées, aux longs voiles de deuil ; pendant la journée, elles apportaient des bouquets de fleurs blanches, des pâquerettes, des gerbes de grands lys ; le soir, c’était pour venir chanter, dans la nef encore plus sonore que le jour, les cantiques doucement joyeux de la Vierge Marie :

– Salut, reine des Anges ! Étoile de la mer, salut !…

Oh ! la blancheur des lys éclairés par les cierges, leurs feuilles blanches et leur pollen jaune en poussière d’or ! Oh ! leurs senteurs, dans les jardins ou dans l’église, pendant les crépuscules de printemps !…

Et sitôt que Gracieuse entrait là, le soir, au bruit mourant des cloches, – quittant le pâle demi-jour du cimetière plein de roses pour la nuit étoilée de cierges, qui déjà régnait dans l’église, quittant l’odeur des foins et des roses pour celle de l’encens et des grands lys coupés, passant de l’air tiède et vivant du dehors à ce froid lourd et sépulcral que les siècles amassent dans les vieux sanctuaires, – un calme particulier tout de suite se faisait dans son âme, un apaisement de tous ses désirs, un renoncement à toutes ses terrestres joies. Puis, quand elle s’était agenouillée, quand les premiers cantiques avaient pris leur vol sous la voûte aux sonorités infinies, cela devenait peu à peu une extase, un état plein de rêves, un état visionnaire que traversaient de confuses apparitions blanches : des blancheurs, des blancheurs partout ; des lys, des myriades de gerbes de lys, et de blanches ailes, des tremblements d’ailes d’anges… ■   (À suivre)

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Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

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Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

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