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Votre roman-feuilleton estival : Ramuntcho de Pierre Loti

mercredi 31 juillet 2024mercredi 31 juillet 2024 sur Rémi Hugues

Oh ! rester longuement ainsi, oublier toutes choses, et se sentir pure, sanctifiée et immaculée, sous ce regard de fascination ineffable et douce, sous ce regard d’irrésistible appel, que laissait tomber du haut du tabernacle la Vierge sainte aux longs vêtements blancs !…

Mais, quand elle se retrouvait dehors, quand la nuit de printemps la réenveloppait de tiédeurs et de souffles de vie, le souvenir du rendez-vous qu’elle avait promis hier, hier ainsi que tous les jours, chassait comme un vent d’orage les visions de l’église. Dans l’attente du contact de Raymond, dans l’attente de la senteur de ses cheveux, du frôlement de sa moustache, du goût de ses lèvres, elle se sentait prête à défaillir, à s’affaisser comme une blessée au milieu des étranges compagnes qui la reconduisaient, des paisibles et spectrales nonnettes noires.

Et, l’heure venue, malgré toutes ses résolutions, elle était là anxieuse et ardente, aux aguets du moindre bruit de pas, le cœur battant si une branche du jardin remuait dans la nuit, – torturée par le moindre retard du bien-aimé.

Il arrivait, lui, toujours de son même pas silencieux de rôdeur nocturne, la veste sur l’épaule, avec autant de précautions et de ruses que pour les plus dangereuses contrebandes.

Par les nuits pluvieuses, si fréquentes durant ces printemps basques, elle restait dans sa chambre de rez-de-chaussée, et lui s’asseyait sur le rebord de la fenêtre ouverte, ne cherchant pas à entrer, n’en ayant pas d’ailleurs la permission. Et ils se tenaient là, elle en dedans, lui en dehors, mais leurs bras noués, leurs têtes se touchant, la joue de l’un longuement posée contre la joue de l’autre.

Quand il faisait beau, elle escaladait cette fenêtre basse pour l’attendre dehors, et c’était sur le banc du jardin que se passaient leurs longs tête-à-tête presque sans paroles. Entre eux deux, ce n’étaient même plus ces continuels chuchotements en sourdine dont les amoureux sont coutumiers ; non, c’étaient plutôt des silences. D’abord ils n’osaient pas causer, de peur d’être découverts, car les moindres murmures de voix, la nuit, s’entendent. Et puis, tant que rien de nouveau ne menaçait leur vie ainsi arrangée, quel besoin avaient-ils de se parler ? qu’est-ce qu’ils auraient bien pu se dire, qui valût mieux que les longs contacts de leurs mains jointes et de leurs têtes appuyées ?

La possibilité d’être surpris les tenait souvent l’oreille au guet, dans une inquiétude qui rendait plus délicieux ensuite les moments où ils s’abandonnaient davantage, la confiance reprise… Personne du reste ne les épouvantait comme Arrochkoa, très fin rôdeur nocturne lui-même, et toujours si au courant des allées et venues de Ramuntcho… Malgré son indulgence à leurs projets, que ferait-il, celui-là, s’il venait à tout découvrir ?…

Oh ! les vieux bancs de pierre, sous des branches, devant les portes des maisons isolées, quand tombent les soirs attiédis de printemps !… Le leur était une vraie cachette d’amour, et même il se faisait là chaque soir une musique pour eux, car, dans toutes les pierres du mur voisin, habitaient de ces rainettes chanteuses, bestioles du midi, qui, dès la nuit tombée, donnent de minute en minute une petite note brève, discrète, drôle, participant de la cloche de cristal et du gosier d’enfant. On produirait quelque chose de semblable en touchant çà et là, sans jamais appuyer ni tenir, le clavier d’un orgue à voix céleste. Il y en avait d’ailleurs partout, de ces rainettes, qui se répondaient en différents tous ; même celles de dessous le banc, tout près d’eux, rassurées par leur immobilité, chantaient aussi de temps à autre ; alors ce petit son brusque et doux, si rapproché, les faisait tressaillir et sourire. Toute l’exquise obscurité d’alentour était comme animée de cette musique-là, qui se continuait au loin, dans le mystère des feuilles et des pierres, au fond de tous les petits trous noirs des rochers ou des murailles ; cela semblait un carillon en miniature, ou plutôt une sorte de grêle concert un peu persifleur, – oh ! mais très peu et sans malice aucune, – mené timidement par d’inoffensifs gnomes. Et cela rendait la nuit plus vivante et plus amoureuse…

Après les audaces enivrées des premières fois, la frayeur les prenait davantage, et, quand l’un d’eux avait quelque chose de particulier à dire, il entraînait d’abord l’autre par la main sans parler ; cela signifiait qu’il fallait marcher, doucement, doucement, comme des chats en maraude, jusqu’à une allée, derrière la maison, où l’on pouvait causer sans crainte.

– Où demeurerons-nous, Gracieuse ? demandait Raymond, un soir.

– Mais… chez toi, j’avais pensé.

– Ah ! oui, moi aussi, j’avais pensé de même… Seulement je craignais que tu ne trouves bien triste d’être si loin de la paroisse et de la place…

– Oh !… avec toi, trouver quelque chose triste ?…

– Alors, on renverrait ceux qui demeurent en bas, dis, et on prendrait la grande chambre qui regardera route d’Hasparitz…

C’était pour lui une joie de plus, que de savoir sa maison acceptée par Gracieuse, d’être sûr qu’elle viendrait apporter le rayonnement de sa présence dans ce vieux logis aimé, et qu’ils feraient là leur nid pour la vie…

XIX

Voici venir les longs crépuscules pâles de juin, un peu voilés comme ceux de mai, moins incertains cependant et plus tièdes encore. Dans les jardins, les lauriers-roses de pleine terre, qui commencent de fleurir à profusion, deviennent des gerbes magnifiquement rosées. À la fin de chaque journée de labeur, les bonnes gens s’asseyent dehors devant les portes, pour regarder la nuit tomber, – la nuit qui bientôt embrume et confond, sous les voûtes de platanes, leurs groupes assemblés pour de bienfaisants repos. Et de tranquilles mélancolies descendent sur les villages, pendant ces interminables soirs…

Pour Ramuntcho, c’est l’époque où la contrebande devient un métier presque sans peine, avec des heures charmantes : marcher vers les sommets, à travers les nuages printaniers ; franchir des ravins, errer dans des régions de sources et de figuiers sauvages ; dormir, pour attendre l’heure convenue avec les carabiniers complices, sur des tapis de menthes et d’œillets… La bonne senteur des plantes imprégnait ses habits, sa veste jamais mise qui ne lui servait que d’oreiller ou de couverture ; – et Gracieuse quelquefois lui disait le soir : « Je sais la contrebande que vous avez faite la nuit dernière, car tu sens les menthes de la montagne au-dessus de Mendiazpi », – ou bien : « Tu sens les absinthes du marais de Subernoa. »

Elle, Gracieuse, regrettait le mois de Marie, les offices de la Vierge dans la nef parée de fleurs blanches. Par les crépuscules sans pluie, avec les sœurs et quelques « grandes » de leur classe, on allait s’asseoir sous le porche de l’église, contre le mur bas du cimetière d’où la vue plonge dans les vallées d’en dessous. Là, c’étaient des causeries, ou bien de ces jeux très enfantins, auxquels les nonnes se prêtent toujours si volontiers.

C’étaient aussi des méditations longues et étranges, quand on ne jouait pas et qu’on ne causait plus, des méditations auxquelles le déclin du jour, le voisinage de l’église, des tombes et de leurs fleurs, donnait bientôt une sérénité détachée des choses et comme affranchie de tout lien avec les sens. Dans ses premiers rêves mystiques de petite fille, – inspirés surtout par les rites pompeux du culte, par la voix des orgues, les bouquets blancs, les mille flammes des cierges, – c’étaient des images seulement qui lui apparaissaient, – il est vrai, de très rayonnantes images : autels qui posaient sur des nuées, tabernacles d’or où vibraient des musiques, et où venaient s’abattre de grands vols d’anges. Mais ces visions-là maintenant faisaient place à des idées : elle entrevoyait cette paix et ce suprême renoncement que donne la certitude d’une vie céleste ne devant jamais finir ; elle concevait d’une façon plus haute que jadis la mélancolique joie d’abandonner tout pour n’être qu’une partie impersonnelle de cet ensemble de nonnes blanches, ou bleues, ou noires, qui, des innombrables couvents de la terre, font monter vers le ciel une immense et perpétuelle intercession pour les péchés du monde…

Cependant, dès que la nuit était tombée tout à fait, le cours de ses pensées redescendait chaque soir fatalement vers les choses enivrantes et mortelles. L’attente, la fiévreuse attente commençait, de minute en minute plus impatiente. Il lui tardait que ses froides compagnes au voile noir fussent rentrées dans le sépulcre de leur couvent, et d’être seule dans sa chambre, libre enfin dans la maison endormie, prête à ouvrir sa fenêtre pour guetter le bruit léger des pas de Raymond.

Le baiser des amants, le baiser sur les lèvres, était maintenant une chose acquise dont ils n’avaient plus la force de se priver. Et ils le prolongeaient beaucoup, ne voulant ni l’un ni l’autre, par scrupules et par pudeur charmante, s’accorder davantage.

D’ailleurs, si l’enivrement qu’ils se donnaient ainsi était bien un peu trop charnel, il y avait entre eux cette tendresse absolue, infinie, unique, par laquelle toutes choses sont élevées et purifiées.

XX

Ramuntcho, ce soir-là, était venu au rendez-vous plus tôt que de coutume, – avec plus d’hésitation aussi dans sa marche et son escalade, car l’on risque, par ces soirs de juin, de trouver des filles attardées le long des chemins, ou bien des garçons, derrière les haies, en maraude d’amour.

Et, par hasard, elle était déjà seule en bas, regardant au dehors, sans cependant l’attendre.

Tout de suite, elle remarqua son allure agitée, ou joyeuse, et devina du nouveau. N’osant pas s’approcher trop, il lui fit signe qu’il fallait vite venir, enjamber la fenêtre, gagner l’allée obscure où l’on causait sans crainte. Puis, dès qu’elle fut près de lui, à l’ombre nocturne des arbres, il la prit par la taille et lui annonça brusquement cette grande nouvelle qui, depuis le matin, bouleversait sa jeune tête et celle de Franchita sa mère.

– L’oncle Ignacio a écrit !

– Vrai ? l’oncle Ignacio !…

C’est qu’elle savait, elle aussi, que cet oncle aventurier, cet oncle d’Amérique, disparu depuis tant d’années, n’avait jusqu’ici songé à envoyer qu’un étrange bonjour, par un matelot de passage. ■   (À suivre)

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Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

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Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

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