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Votre roman-feuilleton estival : Ramuntcho de Pierre Loti

vendredi 2 août 2024vendredi 2 août 2024 sur Rémi Hugues

Donc, ils avaient décidé qu’il demanderait à « devancer l’appel », qu’il irait s’engager dans l’infanterie de marine, le seul corps où l’on ait la faculté de ne servir que trois ans. Et, comme il leur fallait, pour être plus certains de ne pas manquer de courage, une époque précise, envisagée longtemps à l’avance, ils avaient fixé la fin de septembre, après la grande série des jeux de paume.

Cette séparation de trois années, ils la contemplaient d’ailleurs avec une confiance absolue dans l’avenir, tant ils se croyaient sûrs l’un de l’autre, et d’eux-mêmes, et de leur impérissable amour. Mais c’était cependant une attente qui déjà leur serrait le cœur étrangement ; cela jetait une mélancolie imprévue sur les choses même les plus indifférentes d’ordinaire, sur la fuite des journées, sur les moindres indices de la saison prochaine, sur l’éclosion de certaines plantes, sur l’épanouissement de certaines espèces de fleurs, sur tout ce qui présageait l’arrivée et la marche si rapide de leur dernier été.

XXIII

Déjà les feux de la Saint-Jean ont flambé, joyeux et rouges dans une claire nuit bleue, – et la montagne espagnole, là-bas, semblait ce soir-là brûler comme une gerbe de paille, tant il y en avait de ces feux de joie, sur ses flancs. La voici donc commencée, la saison de lumière, de chaleur et vers la fin de laquelle Raymond doit partir.

Et les sèves, qui au printemps montaient si vite, déjà s’alanguissent dans le développement complet des verdures, dans l’épanouissement large des fleurs. Et le soleil, toujours plus brûlant, surchauffe toutes les têtes, de bérets coiffées, exalte les ardeurs et les passions, fait lever partout, dans ces villages basques, des ferments d’agitation bruyante et de plaisir. Tandis qu’en Espagne commencent les grandes courses sanglantes, c’est ici l’époque de tant de fêtes, de tant de parties de paume, de tant de fandangos dansés le soir, de tant d’alanguissements d’amoureux dans la tiède volupté des nuits !…

C’est bientôt la splendeur chaude de juillet méridional. La mer de Biscaye s’est faite très bleue et la côte Cantabrique a pour un temps revêtu ses fauves couleurs de Maroc ou d’Algérie.

Avec les lourdes pluies d’orage, alternent les merveilleux beaux temps qui donnent à l’air des limpidités absolues. Et il y a les journées aussi où les choses un peu distantes sont comme mangées de lumière, poudrées d’une poussière de soleil ; alors, au-dessus des bois et du village d’Etchézar, la Gizune très pointue devient plus vaporeuse et plus haute, et, sur le ciel, flottent, pour le faire paraître plus bleu, de tout petits nuages d’un blanc doré avec un peu de gris de nacre dans leurs ombres.

Et les sources coulent plus minces et plus rares sous l’épaisseur des fougères, et, le long des routes, s’en vont plus lents, sous la conduite des hommes demi-nus, les chars à bœufs, qu’un essaim de mouches environne.

À cette saison, Ramuntcho, dans le jour, vivait de sa vie agitée de pelotari, tout le temps en courses, avec Arrochkoa, de village en village, pour organiser des parties de paume et pour les jouer.

Mais, à ses yeux, les soirs existaient seuls.

Les soirs !… Dans l’obscurité odorante et chaude du jardin, être assis très près de Gracieuse ; nouer les bras autour d’elle, peu à peu l’attirer et l’appuyer contre la poitrine pour la tenir comme blottie, et rester ainsi longuement sans rien dire, le menton appuyé sur ses cheveux, à respirer la senteur jeune et saine de son corps.

Il s’énervait dangereusement, Raymond, à ces contacts prolongés qu’elle ne défendait pas. D’ailleurs, il la devinait assez abandonnée à lui maintenant, et confiante, pour tout permettre ; mais il ne voulait pas tenter d’aller jusqu’à la communion suprême, par pudeur d’enfant, par respect de fiancé, par excès et par profondeur d’amour. Et il lui arrivait parfois de se lever brusquement pour se détendre, – à la manière d’un chat qui s’étire, disait-elle comme jadis à Erribiague, – quand il se voyait pris d’un tremblement dangereux et d’une plus impérieuse tentation de se fondre en elle, pour une minute d’ineffable mort…

XXIV

Cependant Franchita s’étonnait de l’attitude inexpliquée de son fils, qui, semblait-il, ne voyait plus jamais Gracieuse et qui pourtant n’en parlait même pas. Alors, tandis que s’amassait en elle-même la tristesse de ce départ si prochain pour le service militaire, elle observait, avec son mutisme et sa patience de paysanne.

Un soir donc, un des derniers soirs, comme il partait, mystérieux et empressé, bien avant l’heure de la contrebande nocturne, elle se dressa devant lui, le regard dans le sien :

– Où vas-tu, mon fils ?

Et le voyant détourner la tête, rouge et embarrassé, elle acquit la soudaine certitude :

– C’est bon, maintenant je sais… Oh ! je sais !…

Elle était plus émue que lui encore, à la découverte de ce grand secret… Que ce ne fût pas Gracieuse, que ce fût une autre fille, l’idée ne lui en était même pas venue, elle était pour cela trop clairvoyante. Et ses scrupules de chrétienne s’éveillaient, sa conscience s’épouvantait du mal qu’ils avaient pu faire tous deux, – en même temps que montait du fond de son cœur un sentiment dont elle avait honte comme d’un crime, une espèce de joie sauvage… Car enfin… si leur union charnelle était accomplie, l’avenir de son fils s’assurait tel qu’elle l’avait rêvé pour lui… Elle connaissait bien assez son Ramuntcho, du reste, pour savoir qu’il ne changerait pas et que Gracieuse ne serait jamais abandonnée.

Le silence cependant se prolongeait entre eux, elle toujours devant lui, barrant le chemin :

– Et qu’avez-vous fait ensemble ? se décida-t-elle à demander. Dis-moi la vérité, Raymond, qu’avez-vous fait de mal ?…

– De mal ?… Oh ! mais rien, ma mère, rien de mal, je vous le jure…

Il répondait cela sans aucune irritation d’être interrogé, et en soutenant le regard de sa mère avec de bons yeux de franchise. C’était vrai, d’ailleurs, et elle le crut.

Mais, comme elle restait encore en face de lui, la main sur le loquet de la porte, il reprit, avec une sourde violence.

– Vous n’allez pas m’empêcher d’y aller au moins, quand je pars dans trois jours !

Alors, devant cette jeune volonté en révolte, la mère, enfermant en elle-même le tumulte de ses pensées contradictoires, baissa la tête et, sans un mot, s’écarta pour le laisser passer.

XXV

C’était leur dernier soir, car avant-hier, à la mairie de Saint-Jean-de-Luz, il avait, d’une main un peu tremblante, signé son engagement de trois années pour le 2e d’infanterie de marine, qui tient garnison dans un port militaire du Nord.

C’était leur dernier soir, – et ils s’étaient dit qu’ils le prolongeraient plus que de coutume, – jusqu’à minuit, avait décidé Gracieuse : minuit, qui est dans les villages une heure indue et noire, une heure après laquelle, on ne sait pourquoi, tout semblait à la petite fiancée plus grave et plus coupable.

Malgré l’ardent désir de leurs sens, l’idée n’était venue ni à l’un ni à l’autre que, pendant ce dernier rendez-vous, sous l’oppression du départ, quelque chose de plus pourrait être tenté.

Au contraire, à l’instant si recueilli de leurs adieux, ils se sentaient plus chastes encore, tant ils s’aimaient d’amour éternel.

Moins prudents, par exemple, puisqu’ils n’avaient plus de lendemains à ménager, ils osaient causer, là, sur leur banc d’amoureux, ce que jamais ils n’avaient fait encore. Ils causaient de l’avenir, d’un avenir qui était pour eux si loin, car à leur âge, trois ans paraissent infinis.

Dans trois ans, à son retour, elle aurait vingt ans ; alors, si sa mère persistait à refuser d’une manière absolue, au bout d’une année d’attente elle userait de son droit de fille majeure, c’était entre eux une chose convenue et jurée.

Les moyens de correspondre, pendant la longue absence de Raymond, les préoccupaient beaucoup : entre eux, tout était si compliqué d’entraves et de secrets !… Arrochkoa, leur seul intermédiaire possible, avait bien promis son aide ; mais il était si changeant, si peu sûr !… Mon Dieu, s’il allait leur manquer !… Et puis, accepterait-il de faire passer des lettres cachetées ? – Sans quoi il n’y aurait plus aucune joie à s’écrire. – De nos jours où les communications sont faciles et constantes, il n’y en a plus guère, de ces séparations complètes comme serait bientôt la leur ; ils allaient se dire un très solennel adieu, comme s’en disaient les amants de jadis, ceux du temps où existaient encore des pays sans courriers, des distances qui faisaient peur. Le bienheureux revoir leur apparaissait comme situé là-bas, là-bas, dans le recul des durées ; cependant, à cause de cette foi qu’ils avaient l’un dans l’autre, ils espéraient cela avec une tranquille assurance, comme les croyants espèrent la vie céleste.

Mais les moindres choses de cette dernière soirée prenaient dans leur esprit une importance singulière ; à l’approche de cet adieu, tout s’agrandissait et s’exagérait pour eux, comme il arrive aux attentes de la mort. Les bruits légers et les aspects de la nuit leur semblaient particuliers et, à leur insu, se gravaient pour toujours dans leur souvenir. Le chant des grillons d’été avait quelque chose de spécial qu’il leur semblait n’avoir jamais entendu. Dans la sonorité nocturne, les aboiements d’un chien de garde, arrivant de quelque métairie éloignée, les faisaient frissonner d’une frayeur triste. Et Ramuntcho devait emporter en exil, conserver plus tard avec un attachement désolé, certaine tige d’herbe arrachée dans le jardin en passant et avec laquelle il avait machinalement joué tout ce soir-là.

Une étape de leur vie finissait avec ce jour : un temps était révolu, leur enfance avait passé…

De recommandations, ils n’en avaient pas de bien longues à échanger, tant chacun d’eux se croyait sûr de ce que l’autre pourrait faire en son absence. Ils avaient moins à se dire que la plupart des fiancés, parce qu’ils connaissaient mutuellement leurs pensées les plus intimes. Donc, après la première heure de causerie, ils restaient la main dans la main et gardaient un silence grave, à mesure que se consumaient les minutes inexorables de la fin. ■   (À suivre)

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Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

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