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Votre roman-feuilleton estival : Ramuntcho de Pierre Loti

samedi 3 août 2024samedi 3 août 2024 sur Rémi Hugues

À minuit, elle voulut qu’il partît, ainsi qu’elle l’avait décidé d’avance dans sa petite tête réfléchie et obstinée. Donc, après s’être embrassés longuement, ils se quittèrent, comme si la séparation était, à cette minute précise, une chose inéluctable et impossible à retarder. Et tandis qu’elle rentrait dans sa chambre, avec tout à coup des sanglots qui vinrent jusqu’à lui, il enjamba le mur et, au sortir de l’obscurité des feuillages, se trouva sur la route déserte, toute blanche de rayons lunaires. À cette première séparation, il souffrait moins qu’elle, parce que c’était lui qui partait, lui qu’attendaient les lendemains remplis d’inconnu. En s’en allant sur ce chemin poudreux et clair, il était comme insensibilisé par le puissant charme des changements, des voyages ; presque sans aucune pensée suivie ni précise, il regardait marcher devant lui son ombre que la lune faisait nette et dure. Et la grande Gizune dominait impassiblement les choses, de son air froid et spectral, dans tout ce rayonnement blanc de minuit.

XXVI

Le jour du départ. Des adieux à des amis, çà et là ; des souhaits joyeux d’anciens soldats revenus du régiment. Depuis le matin, une sorte de griserie ou de fièvre, et, en avant de lui, tout l’imprévu de la vie.

Arrochkoa, très gentil ce dernier jour, s’était offert avec instances pour le conduire avec sa voiture à Saint-Jean-de-Luz et avait combiné qu’on partirait au déclin du soleil, de façon à arriver là-bas juste au passage du train de nuit.

Donc, le soir étant inexorablement arrivé, Franchita voulut accompagner son fils sur la place, où cette voiture des Detcharry l’attendait toute prête, et là son visage, malgré sa volonté, se contracta de douleur, tandis que lui se raidissait pour conserver cet air crâne qui sied aux conscrits en partance pour le régiment :

– Faites-moi une petite place, Arrochkoa, dit-elle brusquement, je vais monter entre vous deux jusqu’à la chapelle de Saint-Bitchentcho ; je m’en reviendrai à pied…

Et ils partirent au soleil baissant qui, sur eux comme sur toutes choses, épandait la magnificence de ses ors et de ses cuivres rouges.

Après un bois de chênes, la chapelle de Saint-Bitchentcho passa, et la mère voulut rester encore. D’un tournant à un autre, remettant chaque fois la grande séparation, elle demandait à le conduire toujours plus loin.

– Allons, ma mère, en haut de la côte d’Issaritz il faudra descendre ! dit-il tendrement. Tu m’entends, Arrochkoa, tu arrêteras ta voiture où je viens de dire ; je ne veux pas qu’elle aille plus loin, ma mère…

À cette côte d’Issaritz, le cheval avait de lui-même ralenti son allure. La mère et le fils, les yeux brûlés de larmes retenues, restaient la main dans la main, et on allait doucement, doucement, en un silence absolu, comme si c’était une montée solennelle vers quelque calvaire.

Enfin, tout en haut de la côte, Arrochkoa, qui semblait muet lui aussi, tira légèrement sur les guides, avec un simple petit : « Ho !… là !… » discret comme un signal lugubre qu’on hésite à donner, – et la voiture fut arrêtée.

Alors, sans rien dire, Raymond sauta sur la route, fit descendre sa mère, lui donna un grand baiser très long, puis remonta lestement sur le siège :

– Va, Arrochkoa, vite, enlève ton cheval, partons !

Et en deux secondes, à la descente rapide d’après, il perdit de vue Celle dont le visage enfin s’inondait de larmes.

Maintenant ils s’éloignaient l’un de l’autre, Franchita et son fils. En sens inverse, ils cheminaient sur cette route d’Etchézar, – à la splendeur du soleil couchant, dans une région de bruyères roses et de fougères jaunies. Elle remontait lentement vers son logis, rencontrant quelques groupes isolés de laboureurs, quelques troupeaux menés à travers le soir d’or par des petits pâtres en bérets. – Et lui descendait toujours, et très vite, par des vallées bientôt obscures, vers le bas pays où le chemin de fer passe…

XXVII

Au crépuscule donc, elle s’en revenait, Franchita, de conduire son fils, et s’efforçait de reprendre sa figure habituelle, son air de hautaine indifférence, pour traverser le village.

Mais, arrivée devant la maison Detcharry, elle vit Dolorès qui, près de rentrer chez elle, se retournait et se campait sur sa porte pour la regarder passer. Il fallait bien quelque chose de nouveau, quelque révélation subite, pour qu’elle prît cette attitude de défi agressif, cette expression de provocante ironie, – et Franchita alors s’arrêta, elle aussi, tandis que cette phrase presque involontaire jaillissait entre ses dents serrées :

– Qu’est-ce qu’elle a, pour me regarder comme ça, cette femme ?…

– Il ne viendra pas ce soir, l’amoureux, hein ! répondit l’ennemie.

– Ah ! tu le savais donc, toi, alors, qu’il venait ici, voir ta fille ?

En effet, elle le savait depuis le matin : Gracieuse le lui avait dit, puisqu’il n’y avait plus aucun lendemain à ménager ; elle le lui avait dit de guerre lasse, après avoir inutilement parlé de l’oncle Ignacio, du nouvel avenir de Raymond, de tout ce qui pouvait servir leur cause de fiancés…

– Ah ! tu le savais donc, toi, alors, qu’il venait ici voir ta fille ?…

Par un ressouvenir d’autrefois, elles reprenaient d’instinct leur tutoiement de l’école des sœurs, ces deux femmes qui depuis bientôt vingt ans ne s’étaient plus adressé une parole. Pourquoi elles se détestaient, en vérité elles l’ignoraient presque ; tant de fois, cela commence ainsi, par des riens, des jalousies, des rivalités d’enfance et puis, à la longue, à force de se voir chaque jour sans se parler, à force de se jeter en passant de mauvais regards, cela fermente jusqu’à devenir l’implacable haine… Donc, elles étaient là, l’une devant l’autre, et leurs deux voix chevrotaient de rancune, d’émotion mauvaise :

– Eh ! répliqua l’autre, tu le savais avant moi, je suppose, toi, l’éhontée, qui l’envoyais chez nous !… Du reste, on comprend que tu ne sois pas difficile sur les moyens, après ce que tu as fait dans les temps…

Et, tandis que Franchita, beaucoup plus digne par nature, restait muette, terrifiée maintenant par l’imprévu de cette dispute en pleine rue, Dolorès reprit encore :

– Non, ma fille épousant ce bâtard sans le sou, voyez-vous ça !…

– Eh bien, j’ai idée que si, moi ! qu’elle l’épousera quand même !… Essaie donc, tiens, de lui en proposer un de ton choix, pour voir !…

Alors, comme qui dédaigne de continuer, elle reprit son chemin, entendant, par derrière, la voix et l’insulte de l’autre qui la poursuivaient. Elle tremblait de tous ses membres et chancelait à chaque pas sur ses jambes près de faiblir.

Au logis, maintenant vide, quelle morne tristesse, quand elle fut rentrée !

La réalité de cette séparation de trois ans lui apparaissait sous un aspect affreusement nouveau, comme si elle y avait à peine été préparée ; – de même, au retour du cimetière, on sent pour la première fois, dans son intégrité affreuse, l’absence des chers morts…

Et puis, ces mots d’insulte dans la rue ! Ces mots d’autant plus accablants qu’elle avait, au fond, cruellement conscience de sa faute avec l’étranger ! Au lieu de passer son chemin, ainsi qu’elle aurait dû faire, comment avait-elle pu s’arrêter devant son ennemie et, par une phrase murmurée entre les dents, provoquer cette dispute odieuse ? Comment avait-elle pu descendre à une telle chose, s’oublier ainsi, elle qui, depuis quinze ans, s’était peu à peu imposée au respect de tous par sa tenue si parfaitement digne ?… Oh ! s’être attiré et avoir subi l’injure de cette Dolorès, – dont le passé, en somme, était irréprochable, et qui avait, en effet, le droit de la mépriser !

À la réflexion, voici même qu’elle s’épouvantait de plus en plus de cette sorte de défi pour l’avenir, qu’elle avait eu l’imprudence de jeter en s’éloignant ; il lui semblait avoir compromis tout le cher espoir de son fils, en exaspérant ainsi la haine de cette femme.

Son fils !… Son Ramuntcho, qu’une voiture lui emportait à cette heure dans la nuit d’été, lui emportait au loin, au danger, à la guerre !… Elle avait assumé des responsabilités bien lourdes, en dirigeant sa vie avec des idées à elle, avec des entêtements, des fiertés, des égoïsmes… Et voici que ce soir elle venait peut-être d’attirer sur lui le malheur, tandis qu’il s’en allait si confiant dans les joies du retour !… Ce serait sans doute là pour elle le châtiment suprême ; elle croyait entendre, dans l’air de sa maison vide, comme la menace de cette expiation, elle en sentait l’approche lente et sûre.

Alors, elle se mit à dire pour lui ses prières, d’un cœur âprement révolté, parce que la religion, telle qu’elle savait la comprendre, restait sans douceur, sans consolation, sans rien de confiant ni d’attendri. Sa détresse et ses remords étaient en ce moment d’une nature si sombre, que les larmes, les bienfaisantes larmes ne lui venaient plus…

Et lui, à ce même instant du soir, continuait de descendre, par les vallées plus obscures, vers le bas pays où les trains passent – emportant les hommes au loin, changeant et bouleversant toutes choses. Pour une heure environ, il continuerait d’être sur la terre basque ; puis, ce serait fini. Le long de sa route, il croisait quelques chars à bœufs, d’allure indolente, qui rappelaient les tranquillités des vieux temps ; ou bien de vagues silhouettes humaines lui disant au passage le traditionnel bonsoir, l’antique gaou-one que demain il n’entendrait plus. Et là-bas sur sa gauche, au fond d’une sorte de gouffre noir, se profilait encore l’Espagne, l’Espagne qui, de très longtemps sans doute, n’inquiéterait plus ses nuits… ■   (À suivre)

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Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

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Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

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Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

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Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

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Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

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