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Votre roman-feuilleton estival : Ramuntcho de Pierre Loti

mardi 6 août 2024mardi 6 août 2024 sur Rémi Hugues

Combien tout cela lui paraît maintenant étranger, séparé de lui-même, ou reculé comme au fond d’un primitif passé !… Est-ce que vraiment il n’est plus quelqu’un d’Etchézar, aujourd’hui, est-ce qu’il n’est plus le Ramuntcho d’autrefois ?… Quoi donc de si particulier réside en son âme pour l’empêcher de se retrouver bien ici, comme les autres ? Pourquoi, mon Dieu, lui est-il interdit, à lui seul, d’accomplir ici la tranquille destinée de son rêve, quand tous ses amis ont accompli la leur ?…

Enfin voici sa maison, là, devant ses yeux. Elle est bien telle cependant qu’il pensait la revoir. Ainsi qu’il s’y attendait, il reconnaît le long du mur toutes les persistantes fleurs cultivées par sa mère, les mêmes espèces que les gelées ont détruites là-bas depuis des semaines, dans le nord d’où il vient : les héliotropes, les géraniums, les hauts dahlias et les roses aux branches grimpantes. Et la chère jonchée de feuilles, qui tombe chaque automne des platanes taillés en voûte, est là aussi, et se froisse et s’écrase avec un bruit si familier sous ses pas !…

Dans la salle d’en bas, quand il entre, il y a déjà de l’indécision grise, déjà de la nuit. La haute cheminée, où son regard d’abord s’arrête par un instinctif souvenir de ces flambées des anciens soirs, se dresse pareille avec sa draperie blanche ; mais froide, emplie d’ombre, sentant l’absence ou la mort.

Il monte en courant vers la chambre de sa mère. Elle, de son lit ayant bien reconnu le pas du fils, s’est dressée sur son séant, toute raide, toute blanche dans le crépuscule :

– Raymond ! dit-elle, d’une voix couverte et vieillie.

Elle lui tend les bras, et, dès qu’elle le tient, l’enlace et le serre :

– Raymond !…

Puis, après ce nom prononcé, sans ajouter rien, elle appuie la tête contre sa joue, dans le mouvement habituel d’abandon, dans le mouvement des grandes tendresses d’autrefois… Lui, alors, s’aperçoit que le visage de sa mère est brûlant contre le sien. À travers cette chemise il sent les bras qui l’entourent amincis, fiévreux et chauds. Et pour la première fois, il a peur ; la notion qu’elle est sans doute très malade se présente à son esprit, la possibilité et la soudaine épouvante qu’elle meure…

– Oh ! vous êtes toute seule, ma mère ! Mais qui donc vous soigne ? Qui vous veille ?

– Me veiller ?… répond-elle avec sa brusquerie, ses idées de paysanne subitement revenues. Dépenser de l’argent pour me garder, eh ! pour quoi faire, mon Dieu ?… La benoîte ou bien la vieille Doyamburu vient dans la journée me donner ce dont j’ai besoin, les choses que le médecin me commande… Quoique… les remèdes, vois-tu !… Enfin !… Allume une lampe, dis, mon Ramuntcho !… Je veux te voir… et je ne te vois pas !

Et, quand la clarté a jailli, d’une allumette de contrebande espagnole, elle reprend, sur un ton de câlinerie infiniment douce, comme on parle à un tout petit enfant qu’on adore :

– Oh ! tes moustaches !… Les longues moustaches qui te sont venues, mon fils !… C’est que je ne reconnais plus mon Ramuntchito, moi !… Approche-la, ta lampe, mon bien-aimé, approche-la, que je te regarde bien !…

Lui aussi la voit mieux, à présent, sous la lueur nouvelle de cette lampe, tandis qu’elle le dévisage et l’admire avec amour. Et il s’effraie davantage, parce que les joues de sa mère sont si creuses, ses cheveux presque blanchis ; même l’expression de son regard est changée et comme éteinte ; sur sa figure apparaît tout un sinistre et irrémédiable travail du temps, de la souffrance et de la mort…

Et, maintenant, deux larmes, rapides et lourdes, coulent des yeux de Franchita, qui s’agrandissent, redeviennent vivants, rajeunis de révolte désespérée et de haine :

– Oh ! cette femme !… dit-elle tout à coup. Oh ! crois-tu ! cette Dolorès !…

Et son cri inachevé exprime et résume toute sa jalousie de trente années, toute sa rancune sans merci contre cette ennemie d’enfance, qui a réussi enfin à briser la vie de son fils.

Un silence entre eux. Lui s’est assis, tête courbée, auprès de ce lit, tenant la pauvre main fiévreuse que sa mère lui a tendue. Elle, respirant plus vite, semble un long moment sous l’oppression de quelque chose qu’elle hésite à exprimer :

– Dis-moi, mon Raymond !… Je voudrais te demander… Et qu’est-ce que tu comptes faire à présent, mon fils ? Quels sont tes projets, dis, pour l’avenir ?…

– Je ne sais pas, ma mère… On pensera, on va voir… Tu me demandes ça… là tout de suite… On a le loisir d’en recauser, n’est-ce pas ?… Aux Amériques, peut-être ?…

– Ah ! oui, – reprend-elle lentement, avec tout l’effroi qui couvait en elle depuis des jours… – Aux Amériques… Oui, je m’en doutais bien… Oh ! c’est là ce que tu feras, va… Je le savais, je le savais…

Sa phrase s’achève en un gémissement et elle joint les mains pour essayer d’une prière…

III

Raymond, le lendemain matin, errait dans le village et aux abords, sous un soleil qui avait percé les nuages de la nuit, encore radieux comme le soleil d’hier. Soigné dans sa toilette, la moustache bien retroussée, l’allure fière, élégant, grave et beau, il allait au hasard, pour voir et pour être vu, un peu d’enfantillage se mêlant à son sérieux, un peu de bien-être à sa détresse. Sa mère lui avait dit au réveil :

– Je suis mieux, je t’assure. C’est dimanche aujourd’hui ; va, promène-toi, je t’en supplie…

Et des passants se retournaient pour le regarder, chuchotaient un instant, puis colportaient la nouvelle : « Le fils de Franchita est revenu au pays ; il a très belle mine ! »

Une illusion d’été persistait partout, avec cependant l’insondable mélancolie des choses tranquillement finissantes. Sous cet impassible rayonnement de soleil, les campagnes pyrénéennes semblaient mornes ; toutes leurs plantes, toutes leurs verdures étaient comme recueillies dans on ne sait quelle résignation lassée de vivre, quelle attente de mort.

Les tournants de sentiers, les maisons, les moindres arbres, tout venait rappeler les heures d’autrefois à Ramuntcho, les heures auxquelles Gracieuse était mêlée. Et alors, à chaque ressouvenir, à chaque pas, se gravait et se martelait dans son esprit, sous une forme nouvelle, cet arrêt sans recours : « C’est fini, tu es seul pour jamais, Gracieuse t’a été ravie et on l’a enfermée… » Ses déchirements, tous les hasards du chemin les renouvelaient et les changeaient. Et, au fond de lui-même, comme une base constante à ses réflexions, cette autre anxiété demeurait sourdement : sa mère, sa mère très malade, en danger mortel peut-être !…

Il rencontrait des gens qui l’arrêtaient, l’air accueillant et bon, qui lui adressaient la parole dans la chère langue basque – toujours si alerte et si sonore malgré son incalculable antiquité ; – de vieux bérets, de vieilles têtes blanches aimaient reparler jeu de paume à ce beau joueur de retour au bercail. Et puis tout de suite, après les premiers mots de bienvenue échangés, les sourires s’éteignaient, malgré ce clair soleil dans ce ciel bleu, et on se troublait en repensant à Gracieuse voilée et à la Franchita mourante.

Un violent reflux de sang lui monta au visage quand, d’un peu loin, il aperçut Dolorès qui rentrait chez elle. Bien décrépite, celle-là, et l’air bien accablé ! Elle l’avait certes reconnu, elle aussi, car elle détourna vivement sa tête opiniâtre et dure, couverte d’une mantille de deuil. Avec une demi-pitié à la voir si défaite, il songea qu’elle s’était frappée du même coup, et qu’elle serait seule à présent, pour sa vieillesse et pour sa mort…

Sur la place, il trouva Marcos Iragola qui lui apprit qu’il s’était marié, tout comme Florentino – et avec sa petite amie d’enfance, lui aussi, bien entendu.

– Je n’ai pas eu de service à faire au régiment, expliquait-il, parce que, tu sais, nous sommes des Guipuzcoans, nous autres, émigrés en France ; alors, ça m’a permis de l’épouser plus vite !

Lui, vingt et un ans ; elle dix-huit ; sans terre et sans le sou ni l’un ni l’autre, Marcos et Pilar, mais associés joyeusement tout de même, comme deux moineaux qui font leur nid. Et le très jeune époux ajoutait en riant :

– Que veux-tu ! le père m’avait dit : « Toi, mon aîné, tant que tu ne te marieras pas, je te préviens que je te donnerai un petit frère chaque année. » Et c’est qu’il l’aurait fait, sais-tu bien ! Or, nous sommes déjà quatorze, tous en vie !…

Oh ! les simples, ceux-là, et les naturels ! Les sages et les humblement heureux !… Raymond le quitta avec un peu de hâte, le cœur plus meurtri pour lui avoir parlé, mais lui souhaitant malgré cela bien sincèrement le bonheur, dans son petit ménage d’imprévoyant oiseau.

Çà et là, des gens étaient assis devant leur porte, dans cette sorte d’atrium de branches qui précède toutes les maisons de ce pays. Et leurs voûtes de platanes, taillées à la mode basque, qui l’été sont si impénétrables, tout ajourées à cette saison, laissaient tomber des faisceaux de lumière sur eux ; le soleil flambait, un peu destructeur et triste, au-dessus de ces feuilles jaunes qui se desséchaient…

Et Raymond, dans sa lente promenade d’arrivée, sentait de plus en plus quels liens intimes, d’une très singulière persistance, l’attacheraient toujours à cette région de la terre, âpre et enfermée, quand même il y serait seul à l’abandon, sans amis, sans épouse et sans mère…

Maintenant, voici la grand’messe qui sonne ! Et les vibrations de cette cloche le jettent dans un étrange émoi qu’il n’attendait pas. Jadis, son appel si familier était un appel de joie et de fête…

Il s’arrête, il hésite, malgré son incroyance actuelle et malgré sa rancune contre cette église qui lui a ravi sa fiancée. La cloche semble l’inviter aujourd’hui d’une façon si particulière, avec une telle voix d’apaisement et de caresse : « Viens, viens ; laisse-toi bercer comme tes ancêtres ; viens, pauvre désolé, laisse-toi reprendre au doux leurre, qui fera couler tes larmes sans amertume et qui t’aidera à mourir… »

Indécis, résistant toujours, il marche pourtant vers l’église – quand Arrochkoa survient !

Arrochkoa, dont la moustache de chat s’est allongée beaucoup et dont l’expression féline s’est accentuée, court à lui les mains tendues, avec une effusion qu’il n’attendait pas, dans un élan peut-être sincère pour cet ex-sergent qui a si grande allure, qui porte un ruban de médaille et dont les aventures ont fait bruit au pays :

– Ah ! mon Ramuntcho, et depuis quand es-tu arrivé ?… Oh ! si j’avais pu empêcher, va !… Qu’en penses-tu, de ma vieille endurcie de mère et de toutes ces bigotes d’église ?… Oh ! je ne t’ai pas dit : j’ai un fils, moi, depuis deux mois ; un beau petit, j’en réponds !… Tant de choses, nous aurions à nous conter, mon pauvre ami, tant et tant de choses !… ■   (À suivre)

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Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

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