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Votre roman-feuilleton estival : Ramuntcho de Pierre Loti

lundi 12 août 2024lundi 12 août 2024 sur Rémi Hugues

L’envie de souffleter ce morne visage passa en secousse électrique dans le bras et la main de Ramuntcho. Il se contint cependant par une longue habitude de respect pour le vieux chantre des liturgies et demeura silencieux, le sang aux joues, le regard détourné. Il était révolté d’entendre quelqu’un parler ainsi d’elle – et si surpris, du reste, que ce fût cet homme, qui lui semblait fermé aux choses d’amour, cet Itchoua, qu’il avait de tout temps connu l’époux tranquille d’une femme laide et vieille. Mais le coup porté par l’impertinente phrase suivait quand même dans son imagination un chemin dangereux et imprévu… Gracieuse, « enfermée dans une chambre avec lui » ! La possibilité immédiate de cela, si nettement présentée d’un mot rude et grossier, faisait tourner sa tête comme une liqueur très violente.

Il l’aimait d’une trop haute tendresse, sa fiancée, pour se complaire aux espérances brutales. D’ordinaire, il écartait plutôt de son esprit ces images ; mais maintenant cet homme venait de les lui mettre sous les yeux, avec une crudité diabolique, et il sentait les frissons de cela courir dans sa chair ; voici qu’il tremblait comme s’il eût fait grand froid…

Oh ! que l’aventure tombât ou non sous le coup de la Justice, eh bien, tant pis, après tout ! Il n’avait plus rien à perdre, n’est-ce pas ? tout lui était égal ! Et à partir de cette soirée, dans la fièvre d’un désir nouveau, il se sentit décidé plus témérairement à braver les règles, les lois, les entraves quelconques de ce monde. D’ailleurs, des sèves montaient partout autour de lui, sur le flanc des Pyrénées brunes ; il y avait des soirs plus longs et plus tièdes ; les sentiers se bordaient de violettes et de pervenches…

Mais les scrupules religieux, voilà, c’était tout ce qui le tenait encore. Cela demeurait toujours, inexplicablement, au fond de son âme en déroute : instinctive horreur des profanations ; croyance quand même à quelque chose de surnaturel enveloppant, pour les défendre, les églises et les cloîtres…

XII

L’hiver venait de finir.

Ramuntcho, – qui avait dormi quelques heures, d’un mauvais sommeil de fatigue, dans une petite chambre de la nouvelle maison de son ami Florentino, à Ururbil, – s’éveillait maintenant, tandis que naissait le jour.

La nuit, – une nuit de tempête pourtant, une nuit trouble et noire tout à souhait, – avait été désastreuse pour les contrebandiers. Du côté du cap Figuier, dans les rochers où ils venaient d’aborder par mer avec des ballots de soie, ils avaient été poursuivis à coups de fusil, obligés de jeter bas leurs fardeaux, perdant tout, les uns fuyant sur la montagne, d’autres se sauvant à la nage au milieu des brisants, pour gagner la rive française, dans l’épouvante des prisons de Saint-Sébastien.

Vers deux beures du matin, épuisé, trempé et à demi noyé, il était venu frapper à la porte de cette maison isolée, demander au débonnaire Florentino secours et asile.

Et à son réveil, après tout le fracas nocturne de la tempête d’équinoxe, des pluies de déluge, des branches gémissantes, tordues et brisées, il percevait d’abord qu’un grand silence s’était fait. Prêtant l’oreille, il n’entendait plus le souffle immense du vent d’ouest, plus le remuement de toutes ces choses tourmentées dans les ténèbres. Non, rien qu’un bruit lointain, régulier, puissant, continuel et formidable ; le grondement des eaux dans le fond de ce golfe de Biscaye – qui, depuis les origines, est sans trêve mauvais et troublé ; un grondement rythmé, comme serait la monstrueuse respiration de sommeil de la mer ; une suite de coups profonds, qui semblaient les heurts d’un bélier de muraille, continués chaque fois par une musique de déferlement sur les grèves… Mais l’air, les arbres et les choses d’alentour se tenaient immobiles ; la tempête avait fini, sans cause raisonnable, comme elle avait commencé, et la mer seule en prolongeait la plainte.

Pour regarder ce pays, cette côte d’Espagne qu’il ne reverrait peut-être plus, puisque le départ était si proche, il ouvrit sa fenêtre sur le vide encore pâle, sur la virginité de l’aube désolée.

Une lueur grise émanant d’un ciel gris ; partout la même immobilité fatiguée et figée, avec des indécisions d’aspect tenant encore de la nuit et du rêve. Un ciel opaque, qui avait l’air consistant et fait de petites couches horizontales accumulées, comme si on l’avait peint en superposant des pâtes de couleurs mortes. Et là-dessous, des montagnes d’un brun noir ; puis Fontarabie en silhouette morose, son clocher séculaire paraissant plus noir et usé par ses années. À cette heure si matinale et si fraîchement mystérieuse, où les yeux des hommes, pour la plupart, ne sont pas encore ouverts, il semblait qu’on surprît les choses dans leur navrant colloque de lassitude et de mort, se racontant, à la pointe de l’aube, tout ce qu’elles taisent pour ne pas faire peur, quand le jour est levé…

À quoi bon avoir résisté à la tempête de cette nuit ? disait le vieux clocher triste et las, debout au fond du lointain ; à quoi bon, puisqu’il en arrivera d’autres, éternellement d’autres, d’autres tempêtes et d’autres équinoxes, et que je finirai tout de même par passer, moi que les hommes avaient élevé comme un signal de prière devant demeurer là pour d’incalculables durées ?… Je ne suis déjà qu’un fantôme, venu d’un autre temps ; je continue de sonner des cérémonies et d’illusoires fêtes ; mais les hommes cesseront bientôt de s’en leurrer ; je sonne aussi des glas ; j’en ai tant sonné, des glas, pour des milliers de morts dont personne ne se souvient plus ! Et je reste là, inutile, sous l’effort presque éternel de tous ces vents d’ouest qui soufflent de la mer…

Au pied du clocher, l’église, dessinée là-bas en ternes grisailles, avec un air de vétusté et d’abandon, confessait aussi qu’elle était vide, qu’elle était vaine, peuplée seulement de pauvres images de bois ou de pierre, de mythes sans entendement, sans pouvoir et sans pitié. Et toutes les maisons, depuis des siècles pieusement groupées à son entour, avouaient que sa protection était inefficace contre la mort, qu’elle était mensongère et dérisoire…

Et surtout les nuées, les nuées et les montagnes, couvraient de leur immense attestation muette ce que la vieille ville murmurait en dessous ; elles confirmaient en silence les vérités sombres : le ciel vide comme les églises, servant à des fantasmagories de hasard, et les temps ininterrompus roulant leur flot, où les myriades d’existences, comme de négligeables riens, sont, l’une après l’autre, entraînées et noyées…

Un glas commença de tinter dans ce lointain que Raymond regardait blanchir ; très lentement, par coups espacés, le vieux clocher donnait de la voix, une fois de plus, pour la fin d’une vie : quelqu’un râlait de l’autre côté de la frontière, quelque âme espagnole était là-bas qui s’anéantissait, au pâle matin, sous les épaisseurs de ces nuages emprisonnants, – et l’on avait comme la notion précise que cette âme-là suivrait tout simplement son corps dans la terre qui décompose…

Et Raymond contemplait et écoutait. À la petite fenêtre de cette maisonnette basque, qui avant lui n’avait abrité que des générations de simples et de confiants, accoudé sur la large pierre d’appui qui s’était usée aux frottements humains, écartant du bras le vieux contrevent peint en vert, il promenait les yeux sur le morne déploiement de ce coin du monde qui avait été le sien et qu’il allait pour jamais quitter. Ces révélations que faisaient les choses, son esprit inculte les entendait pour la première fois et il y prêtait une attention épouvantée. Tout un nouveau travail d’incroyance s’accomplissait soudain dans son âme héréditairement préparée aux doutes et aux angoisses. Toute une vision lui venait, subite et qui semblait définitive, du néant des religions, de l’inexistence des divinités que les hommes prient…

Et alors… puisqu’il n’y avait rien, quelle naïveté de trembler encore devant la Vierge blanche, protectrice chimérique de ces couvents où les filles sont enfermées !…

La pauvre cloche d’agonie, qui s’épuisait à tinter là-bas si puérilement pour appeler d’inutiles prières, s’arrêta enfin, et, sous le ciel fermé, la respiration des grandes eaux s’entendit seule au loin, dans l’universel silence. Mais les choses continuèrent, à l’aube incertaine, leur dialogue sans paroles : rien nulle part ; rien dans les vieilles églises si longuement vénérées ; rien dans le ciel où s’amassent les nuages et les brumes ; – mais toujours la fuite des temps, le recommencement épuisant et éternel des êtres ; et toujours et tout de suite la vieillesse, la mort, l’émiettement, la cendre…

C’était cela qu’elles disaient, dans le blême demi-jour, les choses si mornes et si fatiguées. Et Raymond, qui avait bien entendu, se prit en pitié d’avoir hésité si longtemps pour des raisons imaginaires. À lui-même il se jura, avec une plus âpre désespérance, que, à partir de ce matin, il était décidé ; qu’il le ferait, au risque de tout ; que rien ne l’arrêterait plus.

XIII

Des semaines encore ont passé, en préparatifs, en indécisions inquiètes sur la manière d’agir, en changements brusques de plans et d’idées.

Entre-temps la réponse de l’oncle Ignacio est parvenue à Etchézar. Si son neveu avait parlé plus tôt, a-t-il écrit, il aurait été content de le recevoir chez lui ; mais, voyant ses hésitations, il s’est décidé à prendre femme, bien que déjà sur le retour de l’âge, et depuis deux mois, un enfant lui est né. Alors, plus aucune protection à attendre de ce côté-là ; l’exilé, en arrivant là-bas, ne trouvera même pas de gîte…

La maison familiale a été vendue ; chez le notaire, les questions d’argent ont été réglées ; tout le petit avoir de Ramuntcho a été réalisé en pièces d’or dans sa main…

Et à présent, c’est aujourd’hui le jour de la tentative suprême, le grand jour, – et déjà les épaisses feuillées sont revenues aux arbres, le revêtement des hauts foins couvre à nouveau les prairies ; on est en mai.

Dans la petite voiture, que traîne le fameux cheval si rapide, ils roulent par les ombreux chemins de montagnes, Arrochkoa et Ramuntcho, vers ce village d’Amezqueta. Ils roulent vite ; ils s’enfoncent au cœur d’une infinie région d’arbres. Et, à mesure que l’heure passe, tout devient plus paisible autour deux, et plus sauvage ; plus primitifs, les hameaux ; plus solitaire, le pays basque. ■   (À suivre)

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Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


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Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

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