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Votre roman-feuilleton estival : Ramuntcho de Pierre Loti

mardi 13 août 2024mardi 13 août 2024 sur Rémi Hugues

À l’ombre des branches, sur les berges de ces chemins, il y a des digitales roses, des silènes, des fougères, presque la même flore qu’en Bretagne ; ces deux pays, d’ailleurs, le basque et le breton, se ressemblent toujours par le granit qui est partout et par l’habituelle pluie ; par l’immobilité aussi, et par la continuité du même rêve religieux.

Au-dessus des deux jeunes hommes partis pour l’aventure, s’épaississent les gros nuages coutumiers, le ciel sombre et bas qui est le plus souvent le ciel d’ici. La route qu’ils suivent, dans ces défilés de montagnes toujours plus hautes, est verte délicieusement, creusée en pleine ombre, entre des parois de fougères.

Immobilité de plusieurs siècles, immobilité chez les êtres et dans les choses, – on en a de plus en plus conscience à mesure que l’on pénètre plus avant dans cette contrée de forêts et de silence. Sous ce voile obscur du ciel, où se perdent les cimes des grandes Pyrénées, apparaissent et s’enfuient des logis isolés, des fermes centenaires, des hameaux de plus en plus rares, – et c’est toujours sous la même voûte de chênes, de châtaigniers sans âge, qui viennent tordre jusqu’aux rebords des sentiers leurs racines comme des serpents moussus. Ils se ressemblent d’ailleurs, ces hameaux séparés les uns des autres par tant de bois, par tant de fouillis de branches, et habités par une race antique, dédaigneuse de tout ce qui trouble, de tout ce qui change : l’humble église, le plus souvent sans clocher, avec un simple campanile sur sa façade grise, et la place, avec son mur peinturluré, pour ce traditionnel jeu de paume où, de père en fils, les hommes exercent leurs muscles durs. Partout la saine paix de la vie rustique, dont les traditions, en pays basque, sont plus immuables qu’ailleurs.

Les quelques bérets de laine, que les deux téméraires rencontrent sur leur rapide passage, s’inclinent tous pour un petit salut, par politesse générale d’abord, et par connaissance surtout, car ils sont, Arrochkoa et Ramuntcho, les deux célèbres joueur de pelote de la contrée ; – Ramuntcho, bien des gens, il est vrai, l’avaient oublié ; mais Arrochkoa, tout le monde, de Bayonne à Saint-Sébastien, jusqu’au fond des campagnes perdues, connaît sa figure aux saines couleurs et le retroussis de sa moustache de chat.

Partageant le voyage en deux étapes, ils ont couché cette nuit à Mendichoco. Et à présent ils roulent vite, les deux jeunes hommes, si préoccupés sans doute qu’ils se soucient à peine de ménager pour cette nuit l’allure de leur bête vigoureuse.

Itchoua cependant n’est pas avec eux. À la dernière minute, une terreur est venue à Raymond de ce complice qu’il sentait capable de tout, même de tuer ; dans un subit effarement, il a refusé le concours de cet homme, qui pourtant se cramponnait à la bride du cheval pour l’empêcher de partir ; et fiévreusement il lui a jeté de l’or dans les mains pour payer ses conseils, pour racheter la liberté d’agir seul, l’assurance au moins de ne pas se souiller de quelque crime : pièce par pièce, pour se dégager, il lui a laissé la moitié du prix convenu. Puis, le cheval lancé au galop, quand l’implacable figure s’est évanouie derrière un tournant d’arbres, il s’est senti la conscience allégée…

– Tu laisseras cette nuit ma voiture à Aranotz, chez Burugoïty, l’aubergiste, avec qui c’est entendu, dit Arrochkoa. Car, tu comprends, moi, le coup fait, ma sœur partie, je vous quitte, je ne veux pas en savoir davantage… Nous avons du reste une affaire avec les gens de Buruzabal, des chevaux à passer en Espagne ce soir même, non loin d’Amezqueta précisément, à vingt minutes de route à pied, et j’ai promis d’y être avant dix heures…

Qu’est-ce qu’ils feront, comment s’y prendront-ils exactement ? Ils ne le voient pas bien, les deux frères alliés ; cela dépendra de la tournure des choses ; ils ont différents projets, tous hardis et habiles, suivant les cas qui pourraient se présenter.

Deux places sont d’ailleurs retenues, l’une pour Raymond et l’autre pour elle, à bord d’un grand paquebot d’émigrants sur lequel déjà les bagages sont embarqués et qui part demain soir de Bordeaux, emportant quelques centaines de Basques aux Amériques. À cette petite station d’Aranotz, ou la voiture les déposera tous deux, l’amante et l’amant, ils prendront le train pour Bayonne, à trois heures du matin, au passage, et, à Bayonne ensuite, l’express d’Irun à Bordeaux. Ce sera une fuite empressée, qui ne laissera pas à la petite fugitive le temps de penser, de se ressaisir, dans son affolement, dans sa terreur, – sans doute aussi dans son ivresse délicieusement mortelle…

Une robe, une mantille à Gracieuse sont là toutes prêtes, au fond de la voiture, pour remplacer le béguin et l’uniforme noir : des choses qu’elle portait autrefois, avant sa prise de voile, et qu’Arrochkoa s’est procurées dans les armoires de sa mère. Et Raymond songe que ce sera peut-être réel tout à l’heure, qu’elle sera peut-être là, à ses côtés, très près, sur ce siège étroit, enveloppée avec lui dans la même couverture de voyage, fuyant au milieu de la nuit, pour lui appartenir ensuite, tout aussitôt et pour jamais ; – et, en y songeant trop, il se sent pris encore de tremblement et de vertige…

– Moi, je te dis qu’elle te suivra ! – répète son ami, lui frappant rudement sur la cuisse en manière d’encouragement protecteur, dès qu’il le voit assombri et parti dans le rêve. – Moi, je te dis qu’elle te suivra, j’en suis sûr ! Si elle hésite, eh bien, laisse-moi faire !

Si elle hésite, alors un peu de violence, ils y sont résolus, oh ! très peu, rien que ce qu’il faudra, rien que dénouer et écarter les mains des vieilles nonnes tendues pour la retenir… Et puis, on l’emportera jusqu’à la petite voiture, où infailliblement le contact enlaçant et la tendresse de son ami d’autrefois auront vite fait d’entraîner sa jeune tête.

Comment cela se passera-t-il, tout cela ? Ils ne le savent pas d’une façon précise encore, s’en rapportant beaucoup à leur esprit de décision et d’à-propos, qui les a tirés déjà de tant de passes dangereuses. Mais ce qu’ils savent bien, c’est qu’ils ne faibliront pas. Et ils vont de l’avant toujours, s’excitant l’un par l’autre ; on les dirait solidaires à présent jusqu’à la mort, fermes et décidés comme deux bandits à l’heure où il faut jouer la partie capitale…

Le pays de ramures touffues qu’ils traversent, sous l’oppression de très hautes montagnes que l’on ne voit pas, est tout en ravins profonds et déchirés, en replis d’abîmes, où des torrents bruissent sous la verte nuit des feuillées. Les chênes, les hêtres, les châtaigniers deviennent de plus en plus énormes, vivant à travers les siècles d’une sève toujours fraîche et magnifique. Une verdure puissante, tranquille, est jetée sur toute cette géologie tourmentée ; depuis des millénaires, elle la couvre et l’apaise sous la fraîcheur de son immobile manteau. Et ce ciel nébuleux, presque obscur, qui est familier au pays basque, ajoute à l’impression que l’on a, d’une sorte d’universel recueillement où les choses seraient plongées ; une étrange pénombre descend de partout, descend des arbres d’abord, descend des épais voiles gris tendus au-dessus des branches, descend des grandes Pyrénées cachées derrière les nuages.

Et, au milieu de cette immense paix et de cette nuit verte, ils passent, Ramuntcho et Arrochkoa, comme deux jeunes perturbateurs allant rompre des charmes au fond des forêts. D’ailleurs, à tous les carrefours des chemins, de vieilles croix de granit se lèvent, comme en signal d’alarme, pour leur crier gare ; de vieilles croix avec cette inscription sublimement simple, qui est ici comme la devise de toute une race : O crux, ave, spes unica !

Bientôt le soir. Maintenant ils sont silencieux, parce que l’heure s’en va, parce que le moment approche, parce que toutes ces croix, sur la roule, commencent presque de les intimider…

Et le jour baisse, sous ce voile triste qui se maintient au ciel. Les vallées deviennent plus sauvages, tout le pays plus désert. Et, aux coins des chemins, les vieilles croix se dressent toujours avec leurs inscriptions pareilles : O crux, ave, spes unica !

Amezqueta, au dernier crépuscule. Ils arrêtent leur voiture à un carrefour du village, devant la cidrerie. Arrochkoa est impatient de monter à la maison des sœurs, contrarié d’arriver si tard ; il craint qu’on ne leur ouvre plus, une fois la nuit tombée. Ramuntcho, silencieux, se laisse faire, s’abandonne à lui.

C’est là-haut, à mi-côte ; c’est cette maison isolée qu’une croix surmonte et que l’on voit encore se détacher en blanc sur la masse plus foncée de la montagne. Ils recommandent que, sitôt le cheval un peu reposé, on ramène la voiture toute prête, à un tournant là-bas, pour les attendre. Puis, tous deux s’engagent dans l’avenue d’arbres qui mène à ce couvent et où l’épaisseur des feuillages de mai rend l’obscurité presque nocturne. Sans rien se dire, sans faire de bruit avec leurs semelles de cordes, ils montent, l’allure souple et facile ; autour d’eux, les campagnes profondes s’imprègnent des immenses mélancolies de la nuit.

Arrochkoa frappe du doigt à la porte de la paisible maison :

– Je voudrais voir ma sœur, s’il vous plaît, demande-t-il à une vieille nonne, qui entrouvre, étonnée…

Avant qu’il ait fini de dire, un cri de joie s’envole du corridor obscur, et une religieuse, qu’on devine toute jeune malgré l’enveloppement de son costume dissimulateur, se précipite, lui prend les mains. Elle l’a reconnu, lui, à sa voix, – mais a-t-elle deviné l’autre qui se tient derrière et qui ne parle pas ?…

La supérieure est accourue aussi, et, dans l’obscurité de l’escalier, les fait monter tous au parloir du petit couvent campagnard ; puis elle avance les chaises de paille, et chacun s’assied, Arrochkoa près de sa sœur, Raymond en face, – et ils sont l’un devant l’autre enfin, l’amante et l’amant, et un silence, plein de battements d’artères, plein de soubresauts d’âmes, plein de fièvres, descend sur eux…

Vraiment, voici que, dans ce lieu, on ne sait quelle paix presque douce, et un peu tombale aussi, enveloppe dès l’abord l’entrevue terrible ; au fond des poitrines, les cœurs frappent à grands coups sourds, mais les paroles d’amour ou de violence, les paroles meurent avant de passer les lèvres… ■   (À suivre)

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