Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

Votre roman-feuilleton estival : Ramuntcho de Pierre Loti

mercredi 14 août 2024mercredi 14 août 2024 sur Rémi Hugues

Et cette paix, de plus en plus s’établit ; il semble qu’un suaire blanc peu à peu recouvre tout ici, pour calmer et éteindre.

Rien de bien particulier pourtant dans ce parloir si humble : quatre murs absolument nus sous une couche de chaux ; un plafond de bois brut ; un plancher où l’on glisse, tant il est ciré soigneusement ; sur une console, une Vierge de plâtre, déjà indistincte, parmi toutes les blancheurs semblables de ces fonds où le crépuscule de mai achève de mourir. Et une fenêtre sans rideaux, ouverte sur les grands horizons pyrénéens envahis par la nuit… Mais, de cette pauvreté voulue, de cette simplicité blanche, se dégage une notion d’impersonnalité définitive, de renoncement sans retour ; et l’irrémédiable des choses accomplies commence de se manifester à l’esprit de Ramuntcho, tout en lui apportant une sorte d’apaisement quand même, de subite et involontaire résignation.

Les deux contrebandiers, immobiles dans leurs chaises, n’apparaissent plus guère qu’en silhouette, carrures larges sur tout ce blanc des murs, et, de leurs traits perdus, à peine voit-on le noir plus intense des moustaches et des yeux. Les deux religieuses, aux contours unifiés par le voile, semblent déjà deux spectres tout noirs…

– Attendez, sœur Marie-Angélique, – dit la supérieure à la jeune fille transformée qui jadis s’appelait Gracieuse, – attendez, ma sœur, que j’allume une lampe, qu’au moins vous puissiez voir sa figure, à votre frère !…

Elle sort, les laissant ensemble, et, de nouveau, le silence tombe sur cet instant rare, peut-être unique, impossible à ressaisir, où ils sont seuls…

Elle revient avec une petite lampe, qui fait briller les yeux des contrebandiers, – et, la voix gaie, l’air bon, demande en regardant Ramuntcho :

– Et celui-là ?… c’est un second frère, je parie ?…

– Oh ! non, dit Arrochkoa, d’un ton singulier, c’est mon ami seulement.

En effet, il n’est pas leur frère, ce Ramuntcho qui se tient là, farouche et muet… Et comme il ferait peur aux nonnes tranquilles, si elles savaient quel vent de tourmente l’amène !…

Le même silence retombe, lourd et inquiétant, entre ces êtres qui, semble-t-il, devraient causer simplement de choses simples ; et la vieille supérieure le remarque, déjà s’en étonne… Mais les yeux vifs de Ramuntcho s’immobilisent, se voilent comme par la fascination de quelque invisible dompteur. Sous la dure enveloppe, encore un peu haletante, de sa poitrine, le calme, le calme imposé continue de pénétrer et de s’étendre. Sur lui, sans doute, agissent les mystérieuses puissances blanches qui sont ici dans l’air ; des hérédités religieuses, qui sommeillaient aux tréfonds de lui-même, l’emplissent à présent d’une soumission et d’un respect inattendus ; les antiques symboles le dominent : ces croix rencontrées ce soir le long des chemins, et cette Vierge de plâtre d’une couleur de neige immaculée sur le blanc sans tache du mur…

– Allons, causez, causez, mes enfants, des choses du pays, des choses d’Etchézar, – dit la supérieure à Gracieuse et à son frère. – Et tenez, nous allons vous laisser seuls, si vous voulez ajoute-t-elle, avec un signe à Ramuntcho comme pour l’emmener.

– Oh ! non, proteste Arrochkoa, qu’il ne s’en aille pas !… Non, ce n’est pas lui… qui nous empêche…

Et la petite nonne, si embéguinée à la manière du moyen âge, baisse encore plus la tête pour se maintenir les yeux cachés dans l’ombre de la coiffe austère.

La porte reste ouverte, la fenêtre reste ouverte ; la maison, les choses gardent leur air d’absolue confiance, d’absolue sécurité, contre les violations et les sacrilèges. Maintenant deux autres sœurs, qui sont très vieilles, dressent une petite table, mettent deux couverts, apportent pour Arrochkoa et son ami un petit souper, un pain, un fromage, des gâteaux, des raisins hâtifs de leur treille. En arrangeant ces choses, elles ont une gaîté jeunette, un babil presque enfantin – et tout cela détonne bien étrangement à côté de ces violences ardentes qui sont ici même, mais qui se taisent, et qui se sentent refoulées, refoulées de plus en plus au fond des âmes, comme par les coups de quelque sourde massue feutrée de blanc…

Et, malgré eux, les voici attablés, les deux contrebandiers, l’un devant l’autre, cédant aux instances et mangeant distraitement les choses frugales, sur une nappe aussi blanche que les murs. Leurs larges épaules, habituées aux fardeaux, s’appuient aux dossiers des petites chaises et en font craquer les boiseries frêles. Autour d’eux, vont et viennent les sœurs, toujours avec ces bavardages discrets et ces rires puérils, qui s’échappent, un peu étouffés, de dessous les béguins. Seule, elle demeure muette et sans mouvement, la sœur Marie-Angélique : debout auprès de son frère qui est assis, elle pose la main sur son épaule puissante ; si svelte à côté de lui, on dirait quelque sainte d’un primitif tableau d’église. Ramuntcho sombre les observe tous deux ; il n’avait pas pu bien revoir encore le visage de Gracieuse, tant la cornette l’encadre et le dissimule sévèrement. Ils se ressemblent toujours, le frère et la sœur ; dans leurs yeux très longs, qui cependant ont pris des expressions plus que jamais différentes, demeure quelque chose d’inexplicablement pareil, persiste la même flamme, cette flamme qui a poussé l’un vers les aventures et la grande vie des muscles, l’autre vers les rêves mystiques, vers la mortification et l’anéantissement de la chair. Mais elle est devenue aussi frêle que lui est robuste ; sa gorge sans doute n’est plus, ni ses reins ; le vêtement noir où son corps demeure caché descend tout droit comme une gaine n’enfermant rien de charnel.

Et maintenant, pour la première fois, ils se contemplent en face, l’amante et l’amant, Gracieuse et Ramuntcho ; leurs prunelles se sont rencontrées et fixées. Elle ne baisse plus la tête devant lui ; mais c’est comme d’infiniment loin qu’elle le regarde, c’est comme de derrière d’infranchissables brumes blanches, comme de l’autre rive de l’abîme, de l’autre côté de la mort ; très doux pourtant, son regard indique qu’elle est comme absente, repartie pour de tranquilles et inaccessibles ailleurs… Et c’est Raymond à la fin qui, plus dompté encore, abaisse ses yeux ardents devant les yeux vierges.

Elles continuent de babiller, les sœurs ; elles voudraient les retenir tous deux à Amezqueta pour la nuit : le temps, disent-elles, est si noir, et la pluie menace… M. le curé, qui est allé porter la communion à un malade dans la montagne, va revenir ; il a connu Arrochkoa jadis, à Etchézar où il était vicaire ; il serait content de lui donner une chambre, dans la cure, – et à son ami aussi, bien entendu…

Mais non, Arrochkoa refuse, après un coup d’œil d’interrogation grave à Ramuntcho. Impossible de coucher ici ; ils vont même s’en aller tout de suite, après quelques minutes de dernière causerie, car on les attend là-bas, pour des affaires, du côté de la frontière espagnole…

Elle qui, d’abord, dans son grand trouble mortel, n’avait pas osé parler, commence à questionner son frère. Tantôt en basque, tantôt en français, elle s’informe de ceux qu’elle a pour jamais abandonnés :

– Et la mère ? Toute seule à présent au logis, même la nuit ?

– Oh ! non, dit Arrochkoa ; il y a toujours la vieille Catherine qui la garde, et j’ai exigé qu’elle couche à la maison.

– Et le petit enfant d’Arrochkoa, comment est-il ? L’a-t-on baptisé déjà ? Quel est son nom ? Laurent, sans doute, comme son grand-père ?

Etchézar, leur village, est séparé d’Amezqueta par une soixantaine de kilomètres, dans un pays sans plus de communications qu’aux siècles passés :

– Oh ! nous avons beau être loin, dit la petite nonne, j’ai quelquefois de vos nouvelles tout de même. Ainsi, le mois dernier, des gens d’ici avaient rencontré au marché d’Hasparren des femmes de chez nous ; c’est comme cela que j’ai appris….. bien des choses…. À Pâques, tiens, j’avais beaucoup espéré te voir ; on m’avait prévenue qu’il y aurait une grande partie de paume à Erricalde, et que tu y viendrais jouer ; alors je m’étais dit que tu pousserais peut-être jusqu’à moi, – et, pendant les deux jours de fête, j’ai regardé bien souvent sur la route, par cette fenêtre-là, si tu arrivais…

Et elle montre la fenêtre, ouverte de très haut sur le noir de la campagne sauvage, – d’où monte un immense silence, avec de temps à autre des bruissements printaniers, de petites musiques intermittentes de grillons et de rainettes.

En l’entendant si tranquillement parler, Ramuntcho se sent confondu devant ce renoncement à tout et à tous ; elle lui apparaît encore plus irrévocablement changée, lointaine… Pauvre petite nonne !… Elle s’appelait Gracieuse ; à présent elle s’appelle sœur Marie-Angélique, et elle n’a plus de famille ; impersonnelle ici, dans cette maisonnette aux blanches murailles, sans espérance terrestre et sans désir peut-être, – autant dire qu’elle est déjà partie pour les régions du grand oubli de la mort. Et cependant, voici qu’elle sourit, rassérénée maintenant tout à fait, et qu’elle ne semble même pas souffrir.

Arrochkoa regarde Ramuntcho, l’interroge de son œil perçant habitué à sonder les profondeurs noires, – et, dompté lui-même par toute cette paix inattendue, il comprend bien que son camarade si hardi n’ose plus, que tous les projets chancellent, que tout retombe inutile et inerte devant l’invisible mur dont sa sœur est entourée. Par moments, pressé d’en finir d’une façon ou d’une autre, pressé de briser ce charme ou bien de s’y soumettre et de fuir devant lui, il tire sa montre, dit qu’il est temps de s’en aller, à cause des camarades qui vont attendre là-bas… Les sœurs devinent bien qui sont ces camarades et pourquoi ils attendent, mais elles ne s’en émeuvent point : Basques elles-mêmes, filles et petites-filles de Basques, elles ont du sang contrebandier dans les veines et considèrent avec indulgence ces sortes de choses…

Enfin, pour la première fois. Gracieuse prononce le nom de Ramuntcho ; n’osant pas, tout de même, s’adresser directement à lui, elle demande à son frère, avec un sourire bien calme :

– Alors il est avec toi, Ramuntcho, à présent ? Il est fixé au pays, vous travaillez ensemble ? ■   (À suivre)

Categories Idées, Histoire, Culture & Civilisation, Patrimoine, Racines, Traditions
Post navigation
Pas de note le 14 août dans le « Journal de l’Année 14 » de Bainville. Nous donnerons demain la note datée du 15 août – malgré l’Assomption, où JSF publie toujours le minimum
La Pologne achète 96 hélicoptères Apache aux États-Unis pour 9 milliards d’euros… Un achat « historique » selon le ministre polonais de la Défense.

Laisser un commentaire Annuler la réponse

L'association Je Suis Français est la seule destinataire de vos données personnelles qui ne sont en aucun cas transmises à des tiers sous quelque forme que ce soit.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________

Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPal. Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

     _____________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES   

_________________________________

Se renseigner – S’abonner

____________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Le site géostratégique d’Antone de Lacoste _________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse. Derniers ouvrages parus

 

 

 

 

 

Idées et doctrines de la Contre-Révolution, préface de Philippe Conrad.  DMM – 2019.
Le dogme de l’antiracisme, origine, développement et conséquences, préface de Bernard Lugan,  DMM – 2024.
Informations – Achats : Cliquez sur les images.
Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …

Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

L’incontournable ouvrage de Charles Maurras enfin disponible. 15,00€, 515 pages. En stock.

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit, déjà assuré le matin pour les milliers de lecteurs inscrits. Si ce n’est pas encore votre cas, inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir la lettre de JSF au plus vite et régulièrement. Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Comte de Paris : 60 ans d’héritage et d’avenir

https://youtu.be/MEl5wncXQ0M

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

                                    
Je Suis Français (JSF) est aussi sur Twitter/X
                 
Page associée

Commentaires récents

  • samedi 2 Août 16:59
    Joset sur Reconnaissance d’État.
    “Ainsi la royauté française fait preuve d’une pleutrerie face à la communauté juive. Juda n’est plus…”
  • samedi 2 Août 16:24
    JSF sur Vrai sujet de fond : On…
    “Merci d’avoir lu et relu. C’est corrigé.”
  • samedi 2 Août 16:06
    Richard sur Voir comment, il y a presque…
    “A noter : Charles de Gaulle termine le discours par  » Vive la France  » sans…”
  • samedi 2 Août 15:47
    Anne sur Jacques Bainville : La question du…
    “La France ne s’est pas faite sans douleur. L’histoire non plus. Quand la France doit se…”
  • samedi 2 Août 14:09
    tixou0 sur Vrai sujet de fond : On…
    “« On détruit le cerveauX… » (titre).”
  • samedi 2 Août 13:31
    Pierre Builly sur Voir comment, il y a presque…
    “Magnifique hauteur de vue du Général qui a su reconnaître à la vieille baderne Pétain, qui…”
  • samedi 2 Août 13:27
    Pierre Builly sur Roman-feuilleton ♦ L’ensorcelée de Barbey d’Aurevilly
    “Passionnant Et bravo à l’indispensable « Wikipédia » (on peut faire le tri !). Toutes ces possessions démoniaques…”
  • samedi 2 Août 12:35
    Marie-Hélène MOROT-SIR sur Jacques Bainville : La question du…
    “Ces explications , certes, très historiques et donc très convaincantes, pour tous les Français de France,…”
  • samedi 2 Août 09:38
    Vannier sur Voir comment, il y a presque…
    “Vous avez raison ! Ce « grand homme » fit toute sa vie le choix de l unité…”
  • samedi 2 Août 06:43
    JSF sur Roman-feuilleton ♦ L’ensorcelée de Barbey d’Aurevilly
    “Cet article de Wikipédia est, en effet, à tous égards époustouflant de richesse : érudition, iconographie,…”
  • vendredi 1 Août 16:46
    Joset sur Nikola Mirkovic et Philippe Béchade invités…
    “Un peu de politique fiction: l’Europe (nazi) de Berlin, par l’entremise de Bruxelles, n’est pas encore…”
  • vendredi 1 Août 12:15
    Jules Sch. sur Reconnaissance d’État.
    “Les deux peuples, à effectif comparable, sont à la fois séparés et imbriqués, et ils n’ont…”

EXPLOREZ LES TRÉSORS DE NOTRE HISTOIRE

EXPLOREZ LES TRÉSORS DU CINÉMA…

____________________________________

Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)

_____________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF

Retrouvez ici..

Et aussi…

_______________________________

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page