Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

Éphéméride du 14 octobre

dimanche 13 octobre 2024lundi 14 octobre 2024 sur JSF
Hastings, de nos jours

1066 : Victoire d’Hastings

300px-Normans_Bayeux.jpgGuillaume le Bâtard triomphe de Harold, le dernier roi anglo-saxon, et devient Guillaume le Conquérant.

Un épisode du « Telle du Conquest » (communément appelé « Tapisserie de la reine Mathilde »), présenté dans notre éphéméride du 21 septembre, jour de l’embarquement du duc à Saint-Valéry-sur-Somme (moins d’un mois avant sa victoire complète, à Hastings).

 
14 octobre 1066, Guillaume le Bâtard conquiert l’Angleterre
 

1670 : Première du Bourgeois Gentilhomme 

Le roi est alors à Chambord, avec toute la Cour : comme d’autres pièces de Molière, il s’agit d’une comédie ballet, dont la musique est écrite par Lully, avec qui il travaille depuis la création de L’Illustre Théâtre, en 1643 (voir l’éphéméride du 13 juin) :

« C’est là un des plus heureux sujets de comédie que le ridicule des hommes ait jamais pu fournir. » (Voltaire).  

Molière a 47 ans, et c’est l’une de ses dernières pièces. Il mourra trois ans plus tard, sur scène. 

Ecouter : le Menuet (1’28)

  

Le Bourgeois Gentilhomme de Molière : Résumé

 

1710 : Louis XIV institue la seconde Capitation.

« Louis XVI eût-il réussi, financièrement et psychologiquement, la même opération en 1780 – au cœur de la guerre d’Amérique – la monarchie capétienne était sauvée… » (François Bluche)

(Pour la première Capitation, instaurée le 18 janvier 1695, voir l’éphéméride du 18 janvier)

De François Bluche, Louis XIV, Fayard, pages 817/818 :

Chacun paiera l’impôt

…Au milieu de la guerre précédente, Louis XIV avait admis le principe d’une imposition révolutionnaire, l’avait fait accepter par un argentier réticent, M. de Pontchartrain. Cette capitation, interrompue en 1698, avait été rétablie en 1701. Aujourd’hui, même additionnée aux tailles, aux aides, aux traites, à la gabelle, elle ne suffit plus à alimenter les caisses du Trésor. Le roi se résoud donc à l’instauration d’une taxe fixe sur les revenus. Sa déclaration du 14 octobre 1710 met en place l’impôt du dixième denier, en abrégé le dixième. Comme à l’occasion de la capitation, le clergé est épargné, qui consent une augmentation de son « don gratuit ». Mais, comme pour la capitation, l’imposition nouvelle ne connaît plus  de distinction entre roturiers et privilégiés : tout le monde est taxable. C’est une mobilisation générale des énergies, une  contribution globale à l’effort de guerre.

Le Roi ne s’y rallie pas sans réflexion, ni réticences. Non qu’il ait scrupule à associer les nobles aux sacrifices financiers nécessaires, mais il sait que les humbles paient déjà à la limite du supportable. Aussi, comme en 1695, l’acte de création de l’impôt nouveau comporte, par la volonté du souverain, un long préambule explicatif, qui en appelle à l’esprit public, au civisme et au patriotisme du peuple français. Cosigné par Nicolas Desmarets, il n’en exprime pas moins les sentiments et la pensée du monarque, portant au reste la marque de son style. Comme le 12 juin 1709, Louis rappelle ses efforts pour terminer la guerre; comme en 1709, il montre que la paix ne s’éloigne qu’en raison de la foi punique des alliés :

« Le désir sincère que nous avons de faire une paix convenable à toute l’Europe nous a porté à faire les démarches qui pouvaient prouver que nous n’avons rien plus à coeur que de procurer le repos à tant de peuples qui le demandent… mais l’intérêt de ceux qui veulent perpétuer la guerre et rendre la paix impossible a prévalu dans les conseils des princes et Etats de nos ennemis… Dans cette situation, nous ne pouvons plus douter que tous nos soins pour procurer la paix ne servent qu’à l’éloigner, et que nous n’avons plus de moyens pour y porter nos ennemis que celui de faire véritablement la guerre. »

14 octobre,georges charpak,marie-antoinette,bourgeois gentilhomme,hastings,guillaume le conquérant,moliere,lully,chambord,iena

Pour cela, Sa Majesté s’est décidée  à mettre en place cette imposition du dixième : à compter du 1er octobre 1710 (la déclaration est du 14), chaque sujet du Roi versera pour la cause commune le dixième de ses revenus. La chose concerne tous les laïcs, « nobles ou roturiers, privilégiés ou non privilégiés ». Ces dix pour cent d’impôt frapperont les revenus fonciers, les droits seigneuriaux, les propriétés urbaines, les charges, les rentes publiques ou privées, les profits marchands, etc… Un mois plus tard, Desmarets fera prélever le dixième par retenue à la source, dans le cas des gages, appointements, pensions et rentes.

Nous avons oublié, de nos jours, quelle brèche la volonté royale ouvrait, en ce 14 octobre 1710, dans la muraille déjà lézardée des privilèges. Louis XVI eût-il réussi, financièrement et psychologiquement, la même opération en 1780 – au coeur de la guerre d’Amérique – la monarchie capétienne était sauvée. Dans l’affaire du dixième denier, le Grand Roi console les pauvres en leur montrant qu’il fait d’abord payer les riches. Il associe chacun à l’oeuvre de l’énergie nationale : l’obole du gagne-petit contribue autant, dans l’ordre moral et politique, au salut du royaume que le gros versement imposé à M. Crozat, financier, ou à M. de Saint-Simon, duc et pair…

…sa réforme fiscale, exécutée en deux étapes (1695 et 1710), justifiée par le temps de guerre, acceptable et acceptée par les plus humbles des Français, diminuait les privilèges sans trop blesser les privilégiés. Si les Bourbons en avaient usé aussi courageusement et intelligemment au siècle des Lumières, y aurait-il eu révolution en 1789 ? « 

1793 : Ouverture du pseudo « procès » de Marie Antoinette 

14 octobre,georges charpak,marie-antoinette,bourgeois gentilhomme,hastings,guillaume le conquérant,moliere,lully,chambord,ienaLes « choses » ne se passant pas de la façon souhaitée par les révolutionnaires, les avocats de la Reine, Chauveau-Lagarde et Tronson du Coudray, seront arrêtés en pleine séance : ce n’est que l’un des épisodes les plus significatifs de cette parodie de procès où, de toute façon, il fallait se hâter de faire mourir la Reine, car elle était atteinte d’un mal qui allait l’emporter; or, la Convention souhaitait, comme pour Louis XVI, envoyer un nouveau « message » (!) au monde.

Plus encore que celui de Louis XVI, ce pseudo-procès fut un monument d’iniquité.

Napoléon lui-même déclarera que ‘La mort de la Reine fut un crime pire que le régicide ».

Minutes du soi-disant procès (extrait) :  

« …Hébert accuse Marie-Antoinette d’avoir conspiré jusque dans sa prison. Il insiste sur la dépravation du petit Capet. Calme, elle écoute les mots de mensonge et d’ordure qui veulent la souiller et n’atteignent pas l’ourlet de sa robe. Pas un tressaillement, pas une rougeur. Dégoûté sans doute, le président Herman n’ose relever l’imputation d’immoralité. Un juré la rappelle :

– Citoyen président, je vous invite à vouloir bien observer à l’accusée qu’elle n’a pas répondu sur le fait dont a parlé le citoyen Hébert, à l’égard de ce qui s’est passé entre elle et son fils.

La reine alors se lève et, le bras tendu vers l’auditoire, elle dit d’une voix plus haute et qui frappe les murs avant de frapper les coeurs :

– Si je n’ai pas répondu, c’est que la nature se refuse à répondre à une pareille question faite à une mère… J’en appelle à toutes celles qui peuvent se trouver ici.

Sans l’avoir cherché, elle a atteint le sublime. Le public frémit, crispé, palpitant, retourné. Herman, Fouquier et les juges se regardent. Hébert blémit et se tait. Les débats s’arrêtent un moment… »

Adieu de Marie-Antoinette à ses enfants, inscrit sur son livre de prière – Bibliothèque de Châlons-sur-Marne. 

Lire, ci après, le très bel article de Juliette Mondon : « J’en appelle à toutes les mères !… »

Enfin, très étonnant : mis en ligne par le Ministère de la Justice lui-même, le « procès » de Marie-Antoinette, où l’on voit bien que « le dossier est vide :

Le procès de Marie-Antoinette

1806 : Victoire d’Iéna

iena1.jpg

Le soir d’Iéna, par Jean-Baptiste Detaille
 

1. Jean-Albert Sorel, dans ses Scènes et Tableaux du Consulat et de l’Empire (p.126/127), a bien raconté cet « écrasement complet » et le « délire de terreur » qui s’empara des Prussiens après Iéna :

« …Au mois d’août 1806, alors que Napoléon croyait la paix assurée, un esprit de vertige, suivant son expression, s’était emparé de Berlin. La reine Louise, en uniforme, avait passé la revue de son régiment de dragons, et lui avait adressé une harangue enflammée : les officiers décelèrent sous ce travesti de pantomime une héroïne nationale, et crièrent à la guerre : ils s’en vinrent, par fanfaronnade, aiguiser leurs sabres sur les marches de l’ambassade de France. L’armée de Frédéric étaient, proclamaient-ils, la première du monde, et « Bonaparte était indigne d’être caporal dans l’armée prussienne ».

14 octobre,georges charpak,marie-antoinette,bourgeois gentilhomme,hastings,guillaume le conquérant,moliere,lully,chambord,ienaDésavouant sa signature, le scrupuleux Frédéric, secondé par sa vertueuse épouse, adressait le 7 octobre 1806 à Napoléon un ultimatum : la France, sous peine de guerre immédiate, devait évacuer l’Allemagne et commencer dès le lendemain cette opération : « On nous donne un rendez-vous d’honneur pour le 8, dit l’Empereur; jamais un Français n’y a manqué : je serai demain en Saxe. » Le 24, il n’y avait plus d’armée prussienne et les Français étaient à Berlin (ci contre, entrée de Napoléon à Berlin).

L’écrasement de la Prusse à Iéna et Auerstaedt (14 octobre 1806) est une des capitulations les plus complètes que l’Histoire ait connue. Un « délire de terreur » s’était emparé de l’armée prussienne. Le roi et ses gentilshommes fuyards, escortant la reine Louise en larmes, avaient gagné la Prusse orientale. Frédéric-Guillaume n’avait plus – suivant le mot d’un de ses conseillers – à « demander, mais à mendier la paix ». Il ordonnait, dans sa terreur, à l’un de ses ministres, « de veiller à ce que Napoléon fût bien accueilli dans les demeures royales où il lui plairait de résider, de l’y traiter en invité et de l’héberger aux frais du trésor prussien », et il écrivait à son vainqueur : « Vous êtes trop grand pour que le résultat d’une seule journée puisse vous porter à m’apprécier moins… ». A défaut de loyauté, la Cour de Prusse avait le sens de l’humiliation… » 

2. Pourtant, Jacques Bainville a bien expliqué, dans le chapitre XVII (Le Consulat et l’Empire) de son Histoire de France, la vanité et, finalement, l’inutilité de tant et tant d’aussi brillantes victoires :

14 octobre,georges charpak,marie-antoinette,bourgeois gentilhomme,hastings,guillaume le conquérant,moliere,lully,chambord,iena« ….La réplique de Napoléon fut foudroyante. Avant que la Russie fût en mesure de la secourir, l’armée prussienne, qui vivait encore sur la réputation de Frédéric, fut écrasée à Iéna (octobre 1806), comme les Autrichiens l’avaient été à Ulm (ci contre, par Horace Vernet, Napoléon passant les troupes en revue avant la bataille). En quelques semaines, Napoléon fut maître de la plus grande partie de la Prusse, soudainement effondrée, tandis que son roi et sa reine se réfugiaient à Kœnigsberg. Il était déjà entré à Vienne et il entrait à Berlin.

Puisque la Prusse refusait de servir sa politique, il ferait de l’Allemagne du Nord ce qu’il avait fait de la Confédération du Rhin : une annexe de son Empire, il fermerait lui-même les ports de la Baltique et, avec eux, toute l’Europe au commerce anglais; c’est de Berlin que fut daté le blocus continental (voir l’éphéméride du 21 juin, ndlr), destiné à venir à bout de l’Angleterre et qui ne conduirait la France qu’à des efforts démesurés sans que rien fût jamais résolu. Après Ulm, il avait fallu Austerlitz; après Austerlitz, Iéna. Après Iéna, il fallut s’enfoncer plus loin à l’est, passer la Vistule, aller chercher les Russes qui, cette fois, n’offrent pas la bataille… »

           Du 24 au 26 octobre suivant (voir l’éphéméride du 24 octobre), Napoléon couchera à Sans-Souci, le palais du roi de Prusse, et fera son entrée triomphale à Berlin. Il n’avait qu’à siffler, dira Jacques Bainville, pour rayer la Prusse de la carte; mais, il ne sifflera pas.

Dans notre album Maîtres et témoins…(II) : Jacques Bainville. , voir la photo « Iéna »

1831 : Mort de Jean-Louis Pons

Ayant intégré l’observatoire de Marseille en 1789, comme simple concierge, il y obtient le poste d’astronome adjoint en 1813, et reste, pour l’Histoire, celui des astronomes qui a découvert le plus grand nombre de comètes : 37, entre 1801 et 1827, plus que n’importe qui d’autre dans toute les annales de l’astronomie.

24 décembre,anatole france,fremiet,renault,de dion,ariane,kourou,arianespace,guynemer,adolphe d'archiac,boucher de crevecoeur

Jean-Louis Pons, l’aimant des comètes

1839 : Invention du mot « Algérie »     

14 octobre,georges charpak,marie-antoinette,bourgeois gentilhomme,hastings,guillaume le conquérant,moliere,lully,chambord,iena

C’est le 14 octobre 1839 que, par décision du Ministre de la Guerre, le nom d’ « Algérie » est donné aux territoires d’Afrique du Nord que la France vient de conquérir :

L’Algérie une oeuvre Française.pps 

France Algérie – Bilan 

Dans notre album L’aventure France racontée par les cartes, voir les trois photos « Conquête de l’Algérie (I) », »Conquête de l’Algérie (II) » et « Conquête de l’Algérie (III) ».

1899 : Début des cérémonies du XXVe centenaire de la fondation de Marseille

14 octobre,georges charpak,marie-antoinette,bourgeois gentilhomme,hastings,guillaume le conquérant,moliere,lully,chambord,iena

 Affiche officielle, conçue par David Dellepiane

Sur le rôle et l’importance de Massalia, depuis ses origines, voir notre Evocation dans l’éphéméride du 11 avril.

Deux auteurs Anciens, le Grec Aristote – dans « La constitution de Marseille«  – et le Romain Trogue Pompée (natif de Vaison-la-Romaine, et contemporain du premier empereur, Auguste) ont raconté la fondation de la ville de Massalia, par le mariage entre Gyptis, la fille du roi local, Nann, et le beau Protis, chef de l’expédition grecque venue de la lointaine Phocée. Malheureusement, leurs textes sont perdus, et nous ne possédons que des citations de ces textes par d’autres auteurs :

• Aristote a été cité par Athénée – dans ses Deipnosophistes – mais bien plus tard (au IIème siècle après J-C); Athénée fournit donc un texte, intéressant, certes, mais parasité par des informations « externes », et mal transmis; il donne d’autres noms à Gyptis (qu’il appelle Petta) et Protis (qu’il appelle Euxène), et semble confondre celui-ci avec son fils…

• Trogue Pompée, lui, a été repris et abrégé par Justin, dans ses « Epitoma Historiarum Philippicarum » (Abrégé des histoires philippiques)

Telles quelles, cependant ces deux sources, bien qu’indirectes et donc forcément déformées,  sont précieuses car elles « valident » et confirment les autres sources historiques concernant la fondation de la plus ancienne ville de France.

 I : le texte tiré d’Aristote

14 octobre,georges charpak,marie-antoinette,bourgeois gentilhomme,hastings,guillaume le conquérant,moliere,lully,chambord,iena« Les Phocéens, qui pratiquaient le commerce en Ionie fondèrent Massalia. Euxène, le Phocéen, était l’hôte du roi Nanos (tel était son nom). Ce Nanos célébra les noces de sa fille alors que par hasard Euxène était présent. Il l’invita au banquet. Le mariage se faisait de cette manière : il fallait qu’après le repas l’enfant entre et donne une coupe de boisson tempérée à qui elle voulait des prétendants présents. Et celui à qui elle aurait donné la coupe, celui-là devait être son époux.
L’enfant entre donc et, soit par hasard soit pour une autre raison, donne (la coupe) à Euxène. Le nom de l’enfant était Petta. À la suite de cet événement, comme père acceptait qu’il eût la jeune fille en pensant que le don avait été fait avec l’accord de la divinité, Euxène la reçut pour femme et cohabita, changeant son nom (à elle) en Aristoxène. Et il y a à Massalia une famille issue de cette femme, encore maintenant, appelée Prôtiades. Car Prôtis fut le fils d’Euxène et d’Aristoxène. » (illustration : buste d’Aristote)

 II : le texte tiré de Trogue Pompée

(ce beau texte est inscrit en grandes lettres dorées à l’entrée du Parc du XXVIème centenaire, édifié un siècle après).

14 octobre,georges charpak,marie-antoinette,bourgeois gentilhomme,hastings,guillaume le conquérant,moliere,lully,chambord,iena« Temporibus Tarquinii regis ex Asia Phocaeensium iuventus ostio Tiberis invecta amicitiam cum Romanis iunxit; inde in ultimos Galliae sinus navibus profecta Massiliam inter Ligures et feras gentes Gallorum condidit, magnasque res, sive dum armis se adversus Gallicam feritatem tuentur sive dum ultro lacessunt, a quibus fuerant antea lacessiti, gesserunt. 

Namque Phocaeenses exiguitate ac macie terrae coacti studiosius mare quam terras exercuere: piscando mercandoque, plerumque etiam latrocinio maris, quod illis temporibus gloriae habebatur, vitam tolerabant.

Itaque in ultimam Oceani oram procedere ausi in sinum Gallicum ostio Rhodani amnis devenere, cujus loci amoenitate capti, reversi domum referentes quae viderant, plures sollicitavere. Duces classis Simos et Protis fuere. Itaque regem Segobrigiorum, Nannum nomine, in cuius finibus urbem condere gestiebant, amicitiam petentes conveniunt.

Forte eo die rex occupatus in apparatu nuptiarum Gyptis filiae erat, quam more gentis electo inter epulas genero nuptum tradere illic parabat. Itaque cum ad nuptias invitati omnes proci essent, rogantur etiam Graeci hospites ad convivium.

Introducta deinde virgo cum juberetur a patre aquam porrigere ei, quem virum eligeret, tunc omissis omnibus ad Graecos conversa aquam Proti porrigit, qui factus ex hospite gener locum condendae urbis a socero accepit.

Condita igitur Massilia est prope ostia Rhodani amnis in remoto sinu, velut in angulo maris. Sed Ligures incrementis urbis invidentes Graecos adsiduis bellis fatigabant, qui pericula propulsando in tantum enituerunt, ut victis hostibus in captivis agris multas colonias constituerint. »

14 octobre,georges charpak,marie-antoinette,bourgeois gentilhomme,hastings,guillaume le conquérant,moliere,lully,chambord,iena« Sous le règne de Tarquin, de jeunes Phocéens venus de l’Asie abordèrent à l’embouchure du Tibre, et firent alliance avec les Romains ; puis dirigeant leurs vaisseaux vers l’extrémité de la mer des Gaules, ils allèrent fonder Marseille, entre la Ligurie et la terre sauvage des Gaulois : ils se distinguèrent, soit en se défendant contre les peuples barbares, soit en les attaquant à leur tour (illustration : buste de Justin).

Bornés à un sol étroit et aride, les Phocéens étaient plus marins qu’agriculteurs ; ils se livraient à la pêche, au commerce, souvent même à la piraterie qui alors était en honneur.

Ayant ainsi pénétré jusqu’aux dernières bornes de ces mers, ils arrivèrent à ce golfe où se trouve l’embouchure du Rhône : séduits par la beauté de ces lieux, le tableau qu’ils en firent à leur retour y appela une troupe plus nombreuse. Les chefs de la flotte furent Simos et Prôtis. Ils allèrent trouver le roi des Ségobriges, nommé Nannus, sur le territoire duquel ils désiraient fonder une ville, et lui demandèrent son amitié.

Justement ce jour-là le roi était occupé à préparer les noces de sa fille Gyptis, que, selon la coutume de la nation, il se disposait à donner en mariage au gendre choisi pendant le festin. Tous les prétendants avaient été invités au banquet; le roi y convia aussi ses hôtes grecs.

On introduisit la jeune fille et son père lui dit d’offrir l’eau à celui qu’elle choisissait pour mari. Alors, laissant de côté tous les autres, elle se tourne vers les Grecs et présente l’eau à Prôtis, qui, d’hôte devenu gendre, reçut de son beau-père un emplacement pour y fonder une ville.

Marseille fut ainsi fondée près de l’embouchure du Rhône, au fond d’un golfe, et comme dans un coin de la mer. Jaloux des progrès de sa puissance, les Liguriens lui firent une guerre sans relâche; mais les Grecs repoussèrent ces attaques avec tant de succès, que, vainqueurs de leurs ennemis, ils fondèrent de nombreuses colonies sur le territoire qu’ils leurs enlevèrent. »

14 octobre,georges charpak,marie-antoinette,bourgeois gentilhomme,hastings,guillaume le conquérant,moliere,lully,chambord,iena

A Marseille, sur l’un des quais du Vieux-Port, à même le sol

1992 : Georges Charpak reçoit le Prix Nobel de Physique

« Pour l’invention et le développement de détecteurs de particules ».

charpak 1.jpg

Canal Académie. Georges Charpak (sept extraits d’émissions passionnantes sur lui !)


Cette éphéméride vous a plu ? En cliquant simplement sur le lien suivant, vous pourrez consulter, en permanence :

• la Table des Matières des 366 jours de l’année (avec le 29 février des années bissextiles…),
• l’album L’Aventure France racontée par les cartes (211 photos),
• écouter 59 morceaux de musique,
• et découvrir pourquoi et dans quels buts nous vous proposons ces éphémérides  :

Éphémérides, pourquoi, dans quels buts ?

Les 366 éphémérides de l’année

Categories Documents Vidéos, Ephémérides
Post navigation
Marianne : En Europe, pourquoi tant de fascination pour la politique de Giorgia Meloni ?
Ce n’est pas hautement intellectuel mais c’est un reflet exact du sentiment de 75% des Français.

Laisser un commentaire Annuler la réponse

L'association Je Suis Français est la seule destinataire de vos données personnelles qui ne sont en aucun cas transmises à des tiers sous quelque forme que ce soit.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________

Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPal. Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

     _____________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES   

_________________________________

Se renseigner – S’abonner

____________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Le site géostratégique d’Antone de Lacoste _________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse. Derniers ouvrages parus

 

 

 

 

 

Idées et doctrines de la Contre-Révolution, préface de Philippe Conrad.  DMM – 2019.
Le dogme de l’antiracisme, origine, développement et conséquences, préface de Bernard Lugan,  DMM – 2024.
Informations – Achats : Cliquez sur les images.
Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …

Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

L’incontournable ouvrage de Charles Maurras enfin disponible. 15,00€, 515 pages. En stock.

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit, déjà assuré le matin pour les milliers de lecteurs inscrits. Si ce n’est pas encore votre cas, inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir la lettre de JSF au plus vite et régulièrement. Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Comte de Paris : 60 ans d’héritage et d’avenir

https://youtu.be/MEl5wncXQ0M

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

                                    
Je Suis Français (JSF) est aussi sur Twitter/X
                 
Page associée

Commentaires récents

  • lundi 16 Juin 09:45
    Paul Pontenuovvo sur Radu Portocala : À Kiev, la…
    “Un ramasis d’invertis, plus ou moins nazis et droitsdel’hommistes en même temps, se regardant le nombril…”
  • lundi 16 Juin 09:42
    David Gattegno sur Stéphane Rozès au JDD : « la question…
    “La psittacique répétition de «la fin de l’ennemi communiste» pour expliquer l’état géopolitique actuel n’empêche nullement…”
  • lundi 16 Juin 09:21
    Cincinnatus sur Céline Pina : Meurtre d’une surveillante…
    “Les gens de rien « sans culture » (parce que français), ceux dont on « lave le cerveau » à…”
  • lundi 16 Juin 08:50
    David Gattegno sur La fin serait-elle Proche ? Des…
    “Nul n’a de «compétence particulière» en matière immédiatement contemporaine, pour la simple raison que, tous autant…”
  • dimanche 15 Juin 19:24
    Marc Vergier sur La République va juger pour meurtre…
    “P. Builly me semble le plus réaliste. Déjà reconnaissons que les drogues sont, en fait, implicitement…”
  • dimanche 15 Juin 16:04
    JSF sur La fin serait-elle Proche ? Des…
    “A Bruno DE BOUILLANE Merci de votre commentaire. 1. Nous n’avons pas présenté Monique Plaza comme…”
  • dimanche 15 Juin 15:41
    JSF sur Il y a 5 ans, Jean…
    “Merci à Pierre Builly de ces souvenirs précieux qui ont le parfum des choses vécues personnellement…”
  • dimanche 15 Juin 14:11
    Pierre Builly sur La République va juger pour meurtre…
    “@Richard : pourquoi limiter la légalisation au cannabis ? Héroïne, cocaïne, crack et tuttis quanti… Je…”
  • dimanche 15 Juin 11:46
    Bruno DE BOUILLANE sur La fin serait-elle Proche ? Des…
    “quelle est la compétence particulière de cette « spécialiste des troubles du langage » quant à la guerre…”
  • dimanche 15 Juin 11:39
    Grégoire Legrand sur La République va juger pour meurtre…
    “Je vous l’ai dit : la méthode philippine. En Italie, Murat et Mussolini ont réussi, chacun…”
  • dimanche 15 Juin 07:09
    Richard sur La République va juger pour meurtre…
    “Si le trafic de cannabis venait à se transformer en commerce , commerce sur lequel l’État…”
  • dimanche 15 Juin 00:16
    Rémy Chieragatti sur La République va juger pour meurtre…
    “Bonjour, l’Histoire nous apprend que dans un autre domaine en politique « qui veut , peut » ..…”

EXPLOREZ LES TRÉSORS DE NOTRE HISTOIRE

EXPLOREZ LES TRÉSORS DU CINÉMA…

____________________________________

Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)

_____________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF

Retrouvez ici..

Et aussi…

_______________________________

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page