Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

Marcel Gauchet : « Le Nœud démocratique » ou – dit plus simplement – la crise de notre démocratie dépassée par les urgences ? Entretien du Figaro par Alexandre Devecchio

mardi 15 octobre 2024mardi 15 octobre 2024 sur JSF
Prise du palais des Tuileries, 10 août 1792, par Jacques Bertaux, 1793. Â Giancarlo Costa / Bridgeman Images

Entretien par Alexandre Devecchio.

Il y a dans cet entretien du Figaro paru hier beaucoup trop d’idées foisonnantes ou, même, sous-entendues, pour que nous en tentions ici un commentaire. Marcel Gauchet semble retirer de l’actuelle crise – ou nœud – démocratique, qu’il analyse sous ses différents aspects, le souci de ce qu’il appelle pudiquement « l’enchaînement autoritaire qui finit toujours par s’imposer dans ce genre de situations ». Mais si tel est en effet le cas, à quoi sert de vouloir le conjurer ? A fortiori, si, suivant les circonstances, il finit par correspondre, non plus à une expression électorale sortie des urnes selon les techniques du Système partisan, mais à ce que Marcel Gauchet appelle le vœu majoritaire des Français ? Ce vœu – celui de l’autorité souveraine rétablie – ponctue notre Histoire nationale au fil de nos épreuves. Selon notre avis – sans fausse « pudeur », celui-là – c’est là une voie de salut. Sans-doute aujourd’hui la seule. Celle qui s’incarna en De Gaulle en 1958 se serait pérennisée, stabilisée, eût excellé, et, en tout cas, nous eût épargné la crise actuelle, au terme d’années de déclin, si elle avait su ou pu, comme De Gaulle l’avait envisagé, déboucher sur une solution dynastique, par nature pérenne. Elle n’est pas à exclure pour aujourd’hui ou pour demain.          

GRAND ENTRETIEN – Le philosophe et historien publie Le Nœud démocratique (Gallimard), dans lequel il dissèque la crise politique actuelle et analyse l’impasse à laquelle a conduit la sacralisation de l’État de droit et des droits individuels au détriment de la souveraineté populaire.

LE FIGARO. – Votre dernier livre, Le Nœud démocratique, fait écho à la crise politique dans laquelle nous sommes englués depuis les dernières élections européennes et la dissolution ratée qui en a découlé. Si la crise démocratique que vous décrivez vient de beaucoup plus loin et traverse la plupart des démocraties occidentales, la séquence que nous sommes en train de vivre est-elle un tournant ? Sommes-nous entrés dans une phase paroxystique de la crise de la démocratie  ?

Marcel GAUCHET. – Oui, en un sens, la séquence française marque un tournant. Il consiste dans l’impossibilité objective de continuer à faire comme si la protestation populiste n’existait pas, ne devrait pas exister, et n’avait pas de motifs dignes de considération. C’est loin d’être gagné, cela dit, puisque cela reste la position officielle des forces politiques classiques, de droite comme de gauche. Mais c’est au prix du blocage et de l’impuissance gouvernementale. Il n’y a plus de gouvernement disposant d’une majorité solide concevable, désormais, dans une assemblée éclatée entre trois blocs incompatibles et il y a de bonnes raisons de penser que c’est une situation appelée à durer, quels que soient les éventuels changements du mode de scrutin. Michel Barnier inaugure un métier de funambule politique à faible rendement qui peut devenir la nouvelle définition du rôle de premier ministre. Nous avons une crise institutionnelle, autrement dit, en échange du refus de reconnaître la crise structurelle qui travaille les démocraties. Ce devrait être le moment de la prise de conscience des motifs de cette crise déniée, maintenant, depuis des décennies. Impossible de dire si elle aura lieu. Il y a trois scénarios possibles, à l’échelle française. Le premier, qui me semble le plus probable, est l’enfoncement dans le marécage actuel, tant la peur du saut dans l’inconnu que représenterait l’accès au pouvoir du Rassemblement national est puissante. C’est le deuxième scénario, cependant, impossible à exclure tant la situation du pays se dégrade rapidement, sur tous les plans. Et puis il y a le scénario optimiste d’une petite révolution intellectuelle et morale au sein de nos élites qui permettrait à une force nouvelle de prendre à bras-le-corps les problèmes qui nourrissent la montée en puissance du rejet populiste. Plutôt que dans un paroxysme, nous sommes dans un moment de suspens.

La première polémique à laquelle a été confronté le nouveau gouvernement portait sur l’État de droit. Là encore, l’opposition de plus en plus marquée entre souveraineté populaire et État de droit semble être au cœur de la crise de la démocratie… L’État de droit est-il l’aboutissement logique du processus démocratique ou au contraire peut-on parler de dérive antidémocratique de l’État de droit ?

L’État de droit est une composante essentielle de la démocratie. Il n’est pas le tout de la démocratie, il est encore moins un substitut à la démocratie, ou sa « vraie version », comme la dérive néolibérale actuelle tend à le faire croire. Au départ, l’idée de l’État de droit est aussi simple qu’elle correspond à une nécessité : garantir que l’État agit selon les lois, en étant contrôlé par le juge pour ce faire . Elle est l’idée, donc, d’une protection des citoyens contre les abus de pouvoir auxquels les détenteurs de l’autorité sont facilement enclins.

L’idée a connu ensuite un élargissement important et tout aussi incontestable sous l’aspect du contrôle du législateur lui-même. En tant qu’ils ne sont que des représentants du peuple, les législateurs doivent agir dans le cadre fixé par les constitutions qui déterminent leurs attributions. La constitution est au-dessus des lois ordinaires, c’est ce que l’on appelle « la hiérarchie des normes ». Les cours constitutionnelles sont là pour vérifier cette conformité. Là encore, rien à objecter à ce qui a été un progrès salutaire du régime représentatif par rapport aux abus d’un parlementarisme mal compris.

L’abaissement des frontières lié à la mondialisation et la dilution des encadrements sociaux ouvrent la porte à un individualisme radical pour lequel tout ce qui ressemble à un vœu majoritaire empiétant sur ce que l’on estime être son droit intangible est à rejeter.

Mais, dans la période récente, il s’est produit une inflexion majeure de ce dispositif de contrôle sous l’effet de l’installation des droits de l’homme au poste de commandement du fonctionnement démocratique. C’est elle qui fait question. Le nouvel individualisme par le droit associé à cette évolution accrédite une conception de la démocratie comme le régime qui assure et garantit l’exercice le plus complet possible des droits fondamentaux des individus. Une conception qui donne la priorité aux libertés individuelles par rapport à tout pouvoir collectif, quand elle ne tend pas à la pure et simple éviction de la souveraineté du peuple et de sa traduction majoritaire.

Cela se vérifie au quotidien sur les deux terrains contentieux par nature que sont la procédure pénale et l’immigration. La pente de l’appareil juridictionnel qui met en œuvre l’État de droit est clairement à la minoration du droit de répression des collectivités comme à celle du droit de contrôle des États-nations sur la circulation et l’installation des personnes. Mais cela vaut aussi pour le libre exercice du droit de propriété, dont on sait pourtant qu’il a une responsabilité particulière dans la construction de l’intérêt général. Les droits qui sont à la base de la démocratie se mettent à jouer contre la souveraineté démocratique. C’est une contradiction que nos pères fondateurs n’avaient pas prévue. Après avoir lutté contre les abus de pouvoir, nous voilà aux prises avec des abus de droit.

Plus largement, l’idéal libéral tend-il à devenir antidémocratique ?

C’est une tendance observable, en effet, et elle a sa logique. L’idéal libéral d’origine est celui de la protection des libertés personnelles contre l’arbitraire des pouvoirs ou la simple pression sociale. De là à faire de ces libertés un absolu primant sur les pouvoirs et les obligations de la vie sociale, il y a un chemin que les circonstances peuvent favoriser. L’abaissement des frontières lié à la mondialisation et la dilution des encadrements sociaux ouvrent la porte à un individualisme radical pour lequel tout ce qui ressemble à un vœu majoritaire empiétant sur ce que l’on estime être son droit intangible est à rejeter. Cela prend des formes libertaires frustes, mais aussi, ce qui est plus grave, des formes sophistiquées consistant à mettre à l’abri de la décision collective toute une série de choses jugées trop sérieuses pour être abandonnées à l’irrationalité populaire.

Selon vous, le nouveau clivage politique de notre temps est l’opposition entre « néolibéralisme » et « populisme ». Deux termes controversés qui vous semblent cependant appropriés. Pouvez-vous les définir ?

Le malheur du langage politique est qu’il est pris dans la bataille politique. « Populisme » et « néolibéralisme » fonctionnent au quotidien comme des invectives, voire comme des marques d’infamie. Il n’empêche qu’il n’y a pas d’autres notions et qu’elles disent bien ce qu’elles veulent dire. Il faut leur rendre leur respectabilité. Ce sont des notions normales du débat démocratique. Il y a du populisme parce qu’il y a la souveraineté du peuple et il y a du néolibéralisme parce que les libertés individuelles sont notre principe politique de base. « Néo », en l’occurrence parce que les conditions d’exercice des principes libéraux tels qu’on les connaissait ont profondément changé, au point de changer leur sens. Ils se définissaient dans le cadre de communautés nationales dont l’existence et la prééminence ne faisaient pas question. Le contexte de la mondialisation et l’extraction des économies des espaces nationaux leur donnent une tout autre portée. Le néolibéralisme devient le principe actif d’une relativisation, voire d’une remise en question des nations qui ne peut manquer de susciter une réaction de la part de ceux pour qui ces nations sont un rempart contre les conséquences économiques et identitaires de la mondialisation, précisément. C’est le sens de l’effervescence populiste. Le populisme est le contre-mouvement de la double redéfinition des communautés politiques en fonction de la mondialisation par en haut et de l’individualisation par en bas. Il réactive une dimension tellement importante de la démocratie qu’elle est le secret de sa force, à savoir la foi dans la puissance du collectif. Cela implique un style d’exercice du pouvoir à base de lien direct entre le leader et le peuple. Mais en ce sens la Constitution de la Ve République est fortement empreinte de populisme. L’élection de Macron en 2017 a été un moment typiquement populiste !

Dans sa masse, la sensibilité populiste est pour l’efficacité de l’État dans le respect du droit. Elle ne comprend pas que les deux soient incompatibles. La non-exécution des OQTF, voilà un thème typique de l’exaspération populiste.

Ce qui rend ces deux notions difficiles à définir est qu’il s’agit de notions contextuelles, si l’on peut dire, plus que doctrinales. Elles n’apportent rien de bien neuf sur le fond, mais elles prennent un sens et une portée nouveaux en fonction de la situation.

Le néolibéralisme est souvent confondu avec l’ultralibéralisme, quelle est la différence ? Quant au populisme, il est souvent présenté comme une forme de totalitarisme soft, est-ce le cas ?

Le néolibéralisme comporte effectivement une aile ultra. On lui a même donné un nom, en parlant de « libertarianisme ». Un courant radical, essentiellement américain, pour lequel la société se réduit aux individus et aux contrats passés entre eux. Mais le néolibéralisme ordinaire, si je puis dire, tel qu’il domine dans nos sociétés, est très loin de cela. Il est doublement conscient des limites du libre marché qu’il prône. À la différence d’un libéralisme sauvage, il reconnaît le caractère socialement institué des règles du marché. Il admet le rôle des États. Il veut seulement le limiter. Sans vraiment y arriver, puisque d’un autre côté, il fait sa part à l’achat de la paix sociale. Il se trouve juste que le prix est plus élevé qu’il ne voudrait. Mais l’idée d’un revenu minimum inconditionnel est au départ une idée néolibérale. Il s’agit de créer les conditions sociales du libre marché.

Quant au populisme, il a aussi ses extrémistes. Ils sont plus autoritaires que totalitaires, d’ailleurs. Leur obsession est l’efficacité de l’État, quitte à s’asseoir sur les règles de droit. C’est le danger. Mais, dans sa masse, la sensibilité populiste est pour l’efficacité de l’État dans le respect du droit. Elle ne comprend pas que les deux soient incompatibles. La non-exécution des OQTF, voilà un thème typique de l’exaspération populiste.

Pour beaucoup d’observateurs, la mondialisation et les bouleversements économiques et culturels qu’elle génère expliquent cette crise de la démocratie. Si vous n’êtes pas en désaccord avec cette thèse, vous estimez que les origines de la crise de la démocratie sont en réalité plus lointaines et plus souterraines. Quelles sont-elles ? En quoi est-ce lié à la sortie de la structuration religieuse des sociétés ?

La difficulté de faire entendre mon propos tient à notre idée spontanée de la religion. Pour nous, la religion est devenue une affaire de croyance personnelle et de convivialité rituelle. Mais c’est le produit d’une évolution tout à fait récente qui nous cache ce qu’ont représenté les religions sur la plus longue durée de l’aventure humaine. Elles ont été une manière de structurer les sociétés, de régir l’obéissance aux pouvoirs, de lier les individus à leur groupe, d’imposer des traditions. Jusqu’à il y a peu, nos sociétés vivaient sur l’héritage de ces manières d’être immémoriales. Ce que je soutiens, c’est que, au cours du demi-siècle qui vient de s’écouler, nous avons assisté sans nous en rendre compte à la liquidation complète de cet héritage. C’est ce qui explique les transformations spectaculaires dont nous sommes témoins, la remise en question des cadres politiques, la dissolution de l’autorité, la disparition du lien avec le passé, le surgissement d’un individualisme radical. C’est cette évolution qui a créé les conditions du déploiement de l’économie mondialisée et financiarisée dont les dégâts ont effectivement une responsabilité directe dans la crise démocratique. Mais, ce qu’il faut expliquer, c’est la prise de pouvoir de ce type d’économie, qui ne s’explique pas par l’économie.

Cette idée de sortie du religieux n’est-elle pas contre-intuitive avec la montée de l’islamisme ?

C’est le contraire. La sortie de la religion est la seule explication valable, à mes yeux, de la montée de l’islamisme. La sortie de la religion est un phénomène qui a pris son essor en Occident et au travers duquel s’est forgée la modernité démocratique et capitaliste. La puissance de ses instruments et de ses valeurs fait qu’elle atteint aujourd’hui l’ensemble du globe et qu’elle s’impose à tout le monde, non sans dégâts. C’est précisément cette déstabilisation par l’irruption de l’Occident dans des sociétés encore pétries de religion qui explique le surgissement des fondamentalismes religieux. L’islamisme est un contrecoup de l’arrivée de la sortie de la religion en terre d’islam.

En conclusion, vous expliquez que longtemps l’expérience démocratique a consisté à mettre à l’abri les droits personnels de l’emprise abusive du politique. La tâche est désormais de réarmer les libertés du bras d’une autorité politique. Comment parvenir à retrouver le bon équilibre ? Faut-il redouter un retour de balancier autoritariste ?

Le choix dans ce genre de situation est toujours entre subir et agir. Si on écrit un livre comme le mien, c’est dans l’espoir de contribuer à sa petite échelle à la prise de conscience des dangers de la situation. En effet, en cas de rupture grave, troubles civils ou choc économique dont la crise financière de 2008 nous a donné un avant-goût, mais aussi sous le simple effet d’un appauvrissement collectif dont nous observons les débuts, il y a lieu de redouter l’enchaînement autoritaire qui finit toujours par s’imposer dans ce genre de situations. C’est d’un choix qu’il s’agit. Prendre les devants ou attendre paresseusement, mais confortablement que les choses se passent.   ■     

 

 

 

Alexandre Devecchi

 

Categories France, Idées, Histoire, Culture & Civilisation, République ou Royauté ?
Post navigation
Un bref billet de Radu Portocala : L’illusion Macron, un costume sans président
Éphéméride du 16 octobre

Laisser un commentaire Annuler la réponse

L'association Je Suis Français est la seule destinataire de vos données personnelles qui ne sont en aucun cas transmises à des tiers sous quelque forme que ce soit.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________

Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPal. Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

     _____________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES   

_________________________________

Se renseigner – S’abonner

____________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Le site géostratégique d’Antone de Lacoste _________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse. Derniers ouvrages parus

 

 

 

 

 

Idées et doctrines de la Contre-Révolution, préface de Philippe Conrad.  DMM – 2019.
Le dogme de l’antiracisme, origine, développement et conséquences, préface de Bernard Lugan,  DMM – 2024.
Informations – Achats : Cliquez sur les images.
Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …

Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

L’incontournable ouvrage de Charles Maurras enfin disponible. 15,00€, 515 pages. En stock.

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit, déjà assuré le matin pour les milliers de lecteurs inscrits. Si ce n’est pas encore votre cas, inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir la lettre de JSF au plus vite et régulièrement. Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Comte de Paris : 60 ans d’héritage et d’avenir

https://youtu.be/MEl5wncXQ0M

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

                                    
Je Suis Français (JSF) est aussi sur Twitter/X
                 
Page associée

Commentaires récents

  • jeudi 19 Juin 06:52
    Richard sur « Il est vrai qu’entendre la réponse…
    “Pour la quarantième année commémorative de l’arrivée des Américains sur les plages normandes, le Chancelier allemand…”
  • mercredi 18 Juin 20:56
    Grégoire Legrand sur La République va juger pour meurtre…
    “Je dois reconnaître à Pierre Builly une grande lucidité. Oui, la lutte contre la drogue est…”
  • mercredi 18 Juin 19:39
    Grégoire Legrand sur Pierre de Meuse : Les rapports…
    “Je confirme, un texte remarquable. Je prie le ciel pour que Pierre de Meuse nous régale…”
  • mercredi 18 Juin 14:10
    Philippe sur Pierre de Meuse : Les rapports…
    “Marc vandeSande a raison. Et d’ailleurs je le salue. Cette première partie est excellente pour les…”
  • mercredi 18 Juin 11:20
    Marc vandeSande sur Pierre de Meuse : Les rapports…
    “Des points sur les I, rappels salutaires. Remarquable article.”
  • mercredi 18 Juin 10:24
    Pierre Builly sur La République va juger pour meurtre…
    “Ami Gattegno, vous connaissez beaucoup de gens qui achètent leurs cigarettes dans les bureaux de tabac…”
  • mercredi 18 Juin 09:16
    Richard sur La République va juger pour meurtre…
    “L’offre crée la demande , ainsi la « drogue » à bon marché se democratisera, l’Etat (les français…”
  • mercredi 18 Juin 07:23
    David Gattegno sur La République va juger pour meurtre…
    “Je serais assez favorable à une dose à 3 ou 4 €uros, jusques et y compris…”
  • mardi 17 Juin 20:37
    Pierre Builly sur La République va juger pour meurtre…
    “Ce que vous ne parvenez pas comprendre, c’est que l’empire de la drogue est beaucoup plus…”
  • mardi 17 Juin 17:34
    RAULOT sur La République va juger pour meurtre…
    “Aujourd’hui, on peut toujours discuter, discutailler, mais de toute façon avec les dirigeants que nous avons…”
  • mardi 17 Juin 16:14
    David Gattegno sur La République va juger pour meurtre…
    “Il y a une très simple solution : l’armée. En mode reboise ou en porte à…”
  • mardi 17 Juin 15:40
    Joset sur Déclin du catholicisme en France :…
    “Bel espoir pour la foi catholique, très bien. Il faudrait aussi veiller que certains Maires ne…”

EXPLOREZ LES TRÉSORS DE NOTRE HISTOIRE

EXPLOREZ LES TRÉSORS DU CINÉMA…

____________________________________

Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)

_____________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF

Retrouvez ici..

Et aussi…

_______________________________

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page