La réaction « populiste » du Figaro de ce matin. Signée Vincent Trémolet de Villers qui ne croit pas que » la neutralisation électorale de Marine Le Pen enrayera la révolte » des Français.
L’éditorial du Figaro : « La vexation élitaire, médiatique, culturelle ou judiciaire, est l’engrais le plus efficace pour faire pousser l’insurrection civique. »
Après la Seconde Guerre mondiale, une large partie du corps judiciaire français est restée en place, y compris des magistrats qui avaient exercé sous le régime de Vichy.
Sous Vichy, une partie importante des magistrats a continué à exercer, appliquant les lois du régime, notamment celles contre les résistants et les Juifs.
Après la Libération, bien que certains juges aient été sanctionnés pour collaboration active, la majorité a été maintenue en fonction.
Après la guerre, des tribunaux d’exception (comme les Cours de justice et la Haute Cour) ont été mis en place pour juger les collaborateurs.
Certains juges ayant servi sous Vichy ont participé à ces nouvelles juridictions, parfois par opportunisme ou par souci de réhabilitation.
Cela a conduit à des situations paradoxales où des magistrats ayant condamné des résistants ont ensuite jugé des collaborateurs.
L’épuration judiciaire a été relativement modérée, contrastant avec la sévérité des condamnations contre certains collaborateurs.
En résumé, bien que des purges aient eu lieu dans la magistrature après 1945, une grande partie des juges de Vichy a continué à exercer, certains se retrouvant même à juger d’anciens collaborateurs. Cette continuité a soulevé des débats sur la légitimité et l’équité de la justice.