
L’Action française affirme son opposition de principe à la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté et soutient avec fermeté tous ceux qui s’y opposent.

Alors que la proposition de loi sur les soins palliatifs fait l’unanimité, du moins dans son principe, tel n’est pas le cas de celle sur la fin de vie légalisant l’euthanasie et le suicide assisté.
Que François Bayrou ait obtenu la scission du texte initial qui portait à la fois sur les deux sujets est assurément une bonne chose : cela aura permis de clarifier le fait qu’il s’agit de deux propositions en soi antinomiques, la première visant à accompagner les personnes en fin de vie — vivre dans la dignité jusqu’à son dernier soupir —, tandis que la secondeinstrumentalise la notion de dignité pour mieux la subvertir — « mourir dans la dignité » —, faisant de la mort une thérapie parmi d’autres. Que le second texte repose sur un mensonge, le fait même d’assimiler à une mort naturelle la mort provoquée suffit à le prouver. Le débat a lieu non seulement à l’Assemblée mais également dans la société.
Professionnels du soin, médecins, juristes s’inquiètent et le font savoir : ils réprouvent dans leur grande majorité la légalisation de l’assassinat des vieux et des malades, en attendant un élargissement du champ d’application du texte que permet le flou de sa rédaction. De plus, piquer un malade revenant moins cher que de l’accompagner jusqu’au terme naturel de son existence, il va de soi que le texte sur les soins palliatifs se verra privé de tout moyen, surtout dans le contexte budgétaire actuel.
L’Action française affirme son opposition de principe à la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté et soutient avec fermeté tous ceux qui s’y opposent. ■

15 mai 2025.
Pour une approche sociale et politique de cette importante question qui s’inscrit dans le cadre de la « culture de mort » qui s’est répandue dans notre société touchant aux eux extrémités de la vie – du côté des naissances comme du côté du grand âge – et qui constitue une menace existentielle pour notre nation, nous recommandons la lecture de l’article de Pierre Vermeren publié hier dans JSF ainsi que notre commentaire en introduction.
L’Humanité réduite à du » consommable » tel une machine à laver qui, pour des raisons économiques, verra sa durée de vie se résumer à une programmation de l’obsolescence.
Hâter la mort ( euthanasie ) pour donner naissance à l’interface Homme/Machine. La science fiction a vu bien souvent ses scénarii se réaliser.
» Qui « , aujourd’hui, peut garantir que l’Humanité ne sera jamais réduite à un QR Code le jour de sa naissance ?
QR Code qui scellera dans le marbre son inscription dans la Constitution ( comme ce fût le cas pour l’IVG ) gravant ainsi sa future » caducité « .
Avec l’interface de l’IA ( Intelligence Artificielle ) la nature humaine aura dès sa naissance inscrite dans son QR Code une date de péremption.
Légaliser l’euthanasie et/ou le suicide assisté, c’est renoncer aux SOINS PALLIATIFS beaucoup trop onéreux pour les plus fragiles d’entre-nous ( handicapés, personnes âgées,… ) qui ne sont plus rentables dans une économie de marchés.
Ainsi, avec l’euthanasie, l’économie de marchés voit arriver la programmation de l’obsolescence de l’Humanité qui est » En marche « …forcée.
Philippe JUVIN, Député LR, milite CONTRE le projet de » la fin de vie » vu sous l’angle actuel. Voici dans cette vidéo son argumentation. ⚜️
https://youtu.be/5ICaaqpN79o?si=iBeyP0obccWjnAZh