Depuis lundi dernier, la loi sur la fin de vie est débattue à l’Assemblée nationale. Parmi les amendements discutés, celui qui prévoit une peine de prison pour quiconque tenterait de dissuader un patient qui demande l’euthanasie inquiète particulièrement Carole Bouleuc, professeur en soins palliatifs à l’Institut Curie à Paris.
Le Figaro -16 mai 2025
Il faut arrêter de vouloir imposer ses propres vues à tous les Français. La « fin de vie » concerne majoritairement des personnes agées au bout du rouleau. Chacune et chacun doit pouvoir choisir sa fin de vie. Peut-être faut-il envisager des dispositions différentes pour les personnes de moins de… 65 ans par exemple ? ou 70 ?
D’un point de vue sérieusement pragmatique, cette loi est l’amendement majeur apporté à ce qui est envisagé en faveur des agriculteurs : à partir de maintenant – s’il vous plaît ! –, les pèquenots vont pouvoir se létaliser l’hémoglobine en toute liberté et indépendance, à la mode scientifiquement sanitaire, et leur suicide pourra enfin être synthétisé (à la manière des régularisations d’OQTF plastifiés) en forme de mort na-tu-relle légalisée.
«La fin de vie est belle en république», qu’il nous martèlent le ciboulot les Maquerons réunis.
À mon point de vue, cette satanée loi à la dénomination odieusement œuphémisée, constitue le pas qui précipite l’«Humanité» dans le vide hermétiquement clos du trans-(tout et n’importe quoi), de la transe-gression incurablement obligatoire.
C’est bel et bien la FIN DE VIE – de la Vie même, en ce qu’elle a de sacrée – ; celle-ci conçue selon les préceptes de l’«humanisme» tolérant, les zombies s’esbaudissent de la pompe funèbre avec laquelle on leur accroche la Légion d’horreur à la boutonnière.
Désormais : d’une part, les morts-vivants ; de l’autre, les survivants, dont on va bientôt mettre au point le bon régime pour la dissolution des groupes qu’ils seraient susceptibles de constituer.