
Selon Vatican News, lors de l’audience générale d’hier, 28 mai, le pape Léon XIV a encouragé les Polonais à prendre soin de l’Église et de la Patrie à l’exemple du cardinal Stefan Wyszyński, qui – comme il l’a rappelé – est resté un pasteur fidèle au Christ malgré son emprisonnement.
Léon XIV aux Polonais :
« Je salue les pèlerins polonais – a déclaré le Saint-Père. – Aujourd’hui, nous faisons mémoire du bienheureux cardinal Stefan Wyszyński, votre Primat du Millénaire, qui, à l’époque des persécutions de l’Église en Pologne – malgré son emprisonnement – est resté un pasteur fidèle au Christ. Par le sacrifice et le dialogue, il a construit l’unité dans l’Église et dans la société. Que son témoignage vous inspire à prendre soin de l’Église et de la Patrie. Je vous bénis de tout cœur. ».
La tonalité de ces paroles nous semble bien différente de ce qu’eût été le propos du défunt pape François sur pareil sujet. François a souvent prêché l’amour de la patrie mais en général pas aux nations d’Europe. Encore moins la conjonction du patriotisme et de la religion catholique, conjonction louée ici. La référence à l’héroïque cardinal du temps des persécutions communistes mérite aussi d’être relevée. Que sera le pontificat de Léon XIV ? Il est imprudent et prématuré de formuler un avis a priori. Mais soyons à l’écoute. Les évolutions de l’Eglise catholique sont importantes aussi pour l’avenir des sociétés. JSF
J’ai souvenir d’un souverain Pontife du XVIe siècle qui avait été élu dans les conditions suivantes : les cardinaux ne savaient s’accorder, aussi, pour temporiser, ils choisirent un candidat dont la santé paraissait misérable et qui menaçait ruine pour bientôt. Dès que celui-ci fut élu, il redressa sa taille tenue courbée jusque-là, envoya sa canne promener en l’air et entonna un retentissant «Te Deum»…
Léon XIV est ingambe, apparemment, doux et souriant ; il fait l’économie du «Te Deum», sans doute, mais il tient quelques discours susceptibles d’avoir valeur d’hymne ; le souci déclaré conjoint de l’Église et de la Patrie annonce peut-être une orientation laudatrice du Seigneur et de l’armée des anges.
J’ai spontanément pris immédiate confiance en Léon XIV, dont la noble tenue m’a rappelé celle de Benoît XVI…
«Deo gratias» – Dieu soit loué !
J’ai le même sentiment que David Gattegno sans oser le transformer en conviction. J’ai quand même eu l’impression que la disparition de François avait soudain libéré les énergies contenues des vraies beautés de l’ordre romain, dans toute sa splendeur liturgique, institutionnelle parfaitement verticale, pyramidale et enfin mystérieuse, mystique, etc. David Gattegno corrigera ces mots, s’il le faut.
Ojalá ! Deo gratias.
puissiez vous avoir raison