
VOLTAIRIEN, DEVENU PENSEUR CONTRE-RÉVOLUTIONNAIRE REMARQUABLEMENT LUCIDE ET DE BEAUCOUP D’ESPRIT, SON OEUVRE, SA PERSONNALITÉ DOIVENT ÊTRE RAPPELÉES.
Image reprise avec remerciement, de la page Facebook de Pie du Barroux.
Antoine de Rivarol (1753–1801) est l’un des esprits les plus brillants et incisifs de la fin du XVIIIᵉ siècle. Monarchiste convaincu, il s’illustre par ses pamphlets, ses maximes et son style éblouissant, héritier du classicisme. Son Discours sur l’universalité de la langue française, couronné par l’Académie de Berlin, exalte la clarté et la rigueur du français, reflet d’un ordre intellectuel qu’il oppose aux désordres révolutionnaires. Fin connaisseur de l’Ancien Régime, il en défend l’élégance, la hiérarchie et l’esprit, avec une ironie mordante et un sens rare de la formule. Exilé à la Révolution, Rivarol reste une figure lucide et courageuse, témoin d’un monde qui s’effondre. Son œuvre, trop souvent négligée, mérite d’être redécouverte comme celle d’un styliste hors pair et d’un moraliste pénétrant.
Note rédigée à partir des classiques scolaires.
Voir l’éphéméride du jour.