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Roman-feuilleton ♦ L’ensorcelée de Barbey d’Aurevilly

vendredi 18 juillet 2025vendredi 18 juillet 2025 sur Rémi Hugues

CHAPITRE III

L’an VI de la République française, un homme marchait avec beaucoup de peine, aux derniers rayons du soleil couchant qui tombaient en biais sur la sombre forêt de Cerisy. On entrait en pleine canicule, et, quoiqu’il fût près de sept heures du soir, la chaleur, insupportable tout le jour, était accablante. L’orbe du soleil, rouge et fourmillant comme un brasier, ressemblait, penché vers l’horizon, à une tonne de feu défoncée qu’on aurait à moitié versée sur la terre. L’air n’avait pas de vent, et, dans la mate atmosphère, nul arbre ne bougeait, du tronc à la tige. Pour emprunter à maître Tainnebouy (que je rappellerai souvent dans ce récit) une expression énergique et familière : on cuisait dans son jus. L’homme qui s’avançait sur la lisière de la forêt paraissait brisé de fatigue. Il avait peut-être marché depuis le matin et amoncelé sur lui les lourdes influences de cette longue et dévorante journée. Quoi qu’il en fût à cet égard, aux yeux de toute personne accoutumée aux faits de cette époque et qui eût avisé cet inconnu, il n’aurait pas été un voyageur ordinaire, armé, par précaution, pour longer les bords de cette forêt, réputée si dangereuse que les voitures publiques ne la traversaient pas sans une escorte de gendarmerie. À sa tournure, à son costume, à ce je ne sais quoi qui s’élève, comme une voix, de la forme muette d’un homme, il était aisé, sinon de reconnaître, au moins de soupçonner qui il était, tout en s’étonnant de le voir errer seul à une heure de la soirée où le jour était si haut encore. En effet, ce devait être un Chouan ! Ses vêtements étaient d’un gris semblable au plumage de la chouette, couleur que les Chouans avaient, comme on sait, adoptée pour désorienter l’œil et la carabine des vedettes quand, au clair de la lune ou dans l’obscurité, ils se rangeaient contre un vieux mur ou s’aplatissaient dans un fossé comme un monceau de poussière que le vent y aurait charriée. Ces vêtements, fort simples, étaient coupés à peu près comme ceux que j’avais vus à maître Tainnebouy. Seulement, au lieu de la botte sans pied de notre herbager, l’inconnu portait des guêtres en cuir fauve qui lui montaient jusqu’au-dessus du genou, et son grand chapeau, rabattu en couverture à cuve, couvrait presque entièrement son visage.

Selon l’usage de ces guérillas de halliers, qui se reconnaissaient entre elles par des noms de guerre mystérieux comme des mots d’ordre, afin de n’offrir à l’ennemi que des prisonniers anonymes, rien, dans la mise de l’inconnu, n’indiquait qu’il fût un chef ou un soldat. Une ceinture, du cuir de ses guêtres, soutenait deux pistolets et un fort couteau de chasse, et il tenait de la main droite une espingole. D’ordinaire, les Chouans, qui n’allaient guère en expédition que la nuit, ne se montraient point sur les routes, de jour, avec leurs armes. Mais, comme personne ne savait mieux qu’eux l’état du pays, et comme ils eussent pu dire combien en une heure devaient passer de voyageurs et de voitures en tel chemin, c’est là ce qui donnait sans doute à ce Chouan, si c’en était un, sa sécurité. La diligence, avec son écharpe de gendarmes, était passée dans un flot de poussière vers les cinq heures, son heure accoutumée. Il ne s’exposait donc qu’à rencontrer quelques charrettes attelées de leurs quatre bœufs et de leurs deux chevaux, ou quelques fermiers et leurs femmes, montés sur leurs bidets d’allure, et revenant tranquillement des marchés voisins. C’était à peu près tout. Les routes ne ressemblaient point à ce qu’elles sont aujourd’hui ; elles n’étaient point, comme à présent, incessamment sillonnées de voitures élégantes et rapides. Terrifié par la guerre civile, le pays n’avait plus de ces communications qui sont la circulation d’une vie puissante. Les châteaux, orgueil de la France hospitalière, étaient en ruines ou abandonnés. Le luxe manquait. Il n’y avait de voitures que les voitures publiques. Quand on se reporte par la pensée à cette curieuse époque, on se rappelle la sensation que causa, même à Paris, la fameuse calèche blanche de M. de Talleyrand, la première qui ait, je crois, reparu après la Révolution. Du reste, pour en revenir à notre voyageur, au premier bruit suspect, à la première vue de mauvais augure, il n’avait qu’un léger saut à faire et il entrait dans la forêt.

Mais s’il avait songé à tout cela, calculé tout cela, il n’y paraissait guère. Quand la précaution et la défiance dominent l’homme le plus brave, on s’en aperçoit dans sa démarche et jusque dans le moindre de ses mouvements. Or, le Chouan qui se traînait entre les deux bords de la forêt de Cerisy, appuyé sur son espingole comme un mendiant s’appuie sur son bâton fourchu et ferré, n’avait pas seulement la lenteur d’une fatigue affreuse, mais l’indifférence la plus complète à tout danger présent ou éloigné. Il ne fouillait point le fourré du regard. Il ne tendait point le cou pour écouter le bruit des chevaux dans l’éloignement. Il s’avançait insoucieusement, comme s’il n’avait pas eu conscience de sa propre audace. Et, de fait, il ne l’avait pas. L’obsession d’une pensée cruelle, ou l’abattement d’une fatigue immense, l’empêchait d’éprouver la palpitation du danger, chère aux hommes de courage. Aussi, de sang-froid, commit-il une grande imprudence. Il s’arrêta et s’assit sur le revers du fossé qui séparait le bois de la route, et là il ôta son chapeau qu’il jeta sur l’herbe, comme un homme vaincu par la chaleur et qui veut respirer.

C’est à ce moment que ceux qui l’auraient vu auraient compris son insouciance pour tous les dangers possibles, eussent-ils été rassemblés autour de lui et embusqués derrière chaque arbre de la forêt qui s’élevait aux deux bords du chemin. Débarrassé de son grand chapeau, sa figure, qu’il ne cachait plus, en disait plus long que n’aurait fait le plus éloquent des langages. Jamais peut-être, depuis Niobé, le soleil n’avait éclairé une si poignante image du désespoir. La plus horrible des douleurs de la vie y avait incrusté sa dernière angoisse. Beau, mais marqué d’un sceau fatal, le visage de l’inconnu semblait sculpté dans du marbre vert, tant il était pâle ! et cette pâleur verdâtre et meurtrie ressortait durement sous le bandeau qui ceignait ses tempes, car il portait le mouchoir noué autour de la tête comme tous les Chouans, qui couchaient à la belle étoile, et ce mouchoir, dont les coins pendaient derrière les oreilles, était un foulard ponceau, passé en fraude, comme on commençait d’en exporter de Jersey à la côte de France. Aperçus de dessous cette bande d’un âpre éclat, les yeux du Chouan, cernés de deux cercles d’un noir d’encre, et dont le blanc paraissait plus blanc par l’effet du contraste, brillaient de ce feu profond et exaspéré qu’allume dans les prunelles humaines la funèbre idée du suicide. Ils étaient vraiment effrayants. Pour qui connaît la physionomie, il était évident que cet homme allait se tuer. Selon toute probabilité, il était de ceux qui avaient pris part à un engagement de troupes républicaines et de Chouans, lequel avait eu lieu aux environs de Saint-Lô, le matin même ; un de ces vaincus de la Fosse, qui fut vraiment la fosse de plus d’un brave et la dernière espérance des Chasseurs du Roi. Son front portait la lueur sinistre d’un désastre plus grand que le malheur d’un seul homme. Redressé à moitié sur le flanc comme un loup courageux abattu, cet homme isolé avait, dans la poussière de ce fossé, une incomparable grandeur : c’était la grandeur de l’instant suprême… Il tourna vers le soleil du soir, qui, comme un bourreau attendri, semblait lui compter avec mélancolie le peu d’instants qui lui restaient à vivre, un regard d’une lenteur altière ; et ses yeux, qu’il allait fermer à jamais, luttèrent, sans mollir, avec le disque de rubis de l’astre éblouissant encore, comme s’il eût cherché à ce cadran flamboyant si l’heure enfin était sonnée à laquelle il s’était juré, dans son âme, qu’il cesserait de respirer. Qui sait ? c’était peut-être la même heure où l’héroïque ménétrier Bras-de-Violon ouvrait gaiement sur l’aire d’une grange ce bal intrépide de blessés et d’échappés au feu qu’il conduisit toute une nuit avec son bras fracassé. Seulement, pour ces joyeux compères à l’espoir éternel, et pour lui, cette heure n’avait pas le même timbre. Il n’acceptait pas si légèrement sa défaite. À en juger par la profondeur de sa peine, il devait être un des chefs les plus élevés de son parti, car on ne s’identifie si bien à une cause perdue, pour périr avec elle, que quand on tient à elle par la chaîne du commandement. Résolu donc à en partager la destinée, il avait ouvert le gilet strictement boutonné sur sa poitrine, et, sous la chemise collée à la peau par les caillots d’un sang coagulé, il avait pris un parchemin cacheté qui renfermait sans doute des instructions importantes, car, l’ayant déchiré avec ses dents comme une cartouche, il en mangea tous les morceaux. Dans sa préoccupation sublime, il ne rabattit pas même son œil d’aigle sur la blessure de son sein, qui se remit à couler… Quand, le soir du combat des Trente, Beaumanoir Bois-de-ton-sang en but pour se désaltérer, certes, il était bien beau, et l’Histoire n’a pas oublié ce grand et farouche spectacle ; mais peut-être était-il moins imposant que ce Chouan solitaire, dont l’ingrate et ignorante Histoire ne parlera pas, et qui, avant de mourir, mâchait et avalait les dépêches trempées du sang de sa poitrine pour mieux les cacher en les ensevelissant avec lui.

Et lorsqu’il eut rempli ce devoir d’une fidélité prévoyante, quand du parchemin dévoré il ne lui resta plus entre les doigts que le large cachet de cire pourpre qui le fermait et qu’il avait respecté, une idée, triste comme un espoir fini, traversa son âme intrépide. Chose étrange et touchante à la fois ! on le vit contempler rêveusement, et avec l’adoration mouillée de pleurs d’un amour sans bornes, ce cachet à la profonde empreinte, comme s’il eût voulu graver un peu plus avant dans son âme le portrait d’une maîtresse dont il eût été idolâtre. Qu’y a-t-il de plus émouvant que ces lions troublés, que ces larmes tombées de leurs yeux fiers qui vont, roulant sur leurs crinières, comme la rosée des nuits sur la toison de Gédéon ! Et pourtant il n’y avait point de portrait sur la cire figée. Il n’y avait que l’écusson qui scellait d’ordinaire toutes les dépêches de la maison de Bourbon. C’était tout simplement l’écusson de la monarchie, les trois fleurs de lys, belles comme des fers de lance, dont la France avait été couronnée tant de siècles, et dont son front révolté ne voulait plus ! Aux yeux de ce Chouan, un tel signe était le saint emblème de la cause pour laquelle il avait vainement combattu. Il l’embrassa donc à plusieurs reprises, comme Bayard expirant embrassa la croix de son épée. Mais, si la passion de ses baisers fut aussi pieuse que celle du Chevalier sans reproche, elle fut aussi plus désolée, car la croix parlait d’espérance, et les armes de France n’en parlaient plus ! Quand il eut ainsi apaisé la tendresse de sa dernière heure, lui qui n’avait pas sur son glaive le signe du martyre divin qui ordonne même aux héros de se résigner et de souffrir, il saisit près de lui sa compagne, son espingole, chaude encore de tant de morts qu’elle avait données le matin même, et, toujours silencieux et sans qu’un mot ou un soupir vînt faire trembler ses lèvres, bronzées par la poudre de la cartouche, il appuya l’arme contre son mâle visage et poussa du pied la détente. Le coup partit. La forêt de Cerisy en répéta la détonation par éclats qui se succédèrent et rebondirent dans ses échos mugissants. Le soleil venait de disparaître. Ils étaient tombés tous deux à la même heure, l’un derrière la vie, l’autre derrière l’horizon.

C’était véritablement un beau soir. L’air avait repris son silence, et la brise qui s’élève quand le soleil est couché, comme la balle siffle quand elle est passée, commençait d’agiter doucement les feuilles de la forêt et pouvait caresser de ses souffles le front ouvert du suicidé. Une bonne femme, qui rôdait par là et qui ramassait des bûchettes, remonta lentement ce fossé qu’une créature de Dieu venait de combler avec son argile. Tout occupée de son ouvrage, sourde peut-être, ou, si elle avait entendu la déchirante espingole, l’ayant prise pour le fusil de quelque chasseur attardé, elle heurta par mégarde de son sabot le corps du meurtrier. Comme on le pense bien, elle eut peur d’abord de ce cadavre ; mais elle avait son fils aux Chouans. Plus mère que femme, elle finit par courber sa vieille tête, en pensant à son fils, vers le corps du Chouan défiguré, et elle lui mit la main sur le cœur. Qui l’eût cru ? il battait encore. Alors cette vieille n’hésita plus. Elle regarda, d’un œil inquiet, la route, le taillis, la clairière ; mais partout ne voyant personne, et l’ombre venant, elle chargea le Chouan sur son dos, malgré sa vieillesse, comme un fagot qu’elle aurait volé, et elle l’emporta dans sa cabane, sise contre la lisière du bois. L’ayant couché sur son grabat, elle lava toute la nuit, à la lueur fumeuse de son grasset, les horribles blessures de cette tête aux os cassés et aux chairs pendantes. Il y en avait plusieurs qui se croisaient dans le visage du suicidé comme d’inextricables sillons. L’espingole était chargée de cinq ou six balles. En sortant de ce canon évasé, elles avaient rayonné en sens divers, et c’est, sans nul doute, à cette circonstance que le Chouan devait de n’être pas mort sur le coup. Cependant la bonne femme pansa, du mieux qu’elle put, cette effroyable momie sanglante, dont toute forme humaine avait disparu. Experte en misère, l’âme plus forte que tous les dégoûts, elle se dévoua à la tâche de pitié que Dieu lui envoyait à la fin de sa journée, comme au bon Samaritain sur le chemin de Jérusalem à Jéricho. C’était une rude chrétienne, une femme d’un temps bien différent du nôtre. Elle avait gardé cette foi du charbonnier qui rend la vertu efficace, pousse aux bonnes œuvres et fait passer la charité du cœur dans les muscles de la main. Elle n’imagina pas que l’homme qui était l’objet de sa pieuse sollicitude eût tourné contre lui-même une violence impie. Un signe, qu’elle trouva sur cet homme, l’eût arrachée d’ailleurs à l’horreur de cette pensée, si elle avait pu la concevoir. Royaliste, parce qu’elle honorait Dieu, elle ne douta donc pas que des balles bleues n’eussent fait les plaies qu’elle pansait, et ce lui fut une raison nouvelle pour les soigner avec un dévouement et plus chaleureux et plus tendre. Il fallait la voir, cette hospitalière de la souffrance ! Quand elle avait fini d’éponger, de bassiner et de fermer avec les lambeaux de ses pauvres chemises mises en pièces ces épouvantables blessures, elle s’agenouillait devant une image de la Vierge et priait pour ce Chouan déchiré de douleur. La Vierge-Mère l’exauçait-elle ?… Toujours est-il que le blessé tardait à mourir.

Or, dix jours environ s’étaient écoulés depuis que Marie Hecquet (c’est le nom de notre bonne femme) avait ramassé le Chouan expirant. Isolée sur la lisière de ce bois solitaire, n’ayant ni voisins ni voisines, elle n’était exposée à aucune interrogation maladroite ou ennemie. De ce côté, du moins, elle était tranquille. Mais, comme dans un temps de troubles civils on ne saurait exagérer la prudence, elle avait enterré les armes et les habits du Chouan dans un coin de sa chaumière, prête à ruser si les Bleus passaient, et à leur dire que ce blessé qui se mourait était son fils. Elle ne craignait pas de lui quelque noble imprudence. Ses blessures ne lui permettaient pas d’articuler un seul mot. ■   (À suivre)

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Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

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