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Roman-feuilleton ♦ L’ensorcelée de Barbey d’Aurevilly

jeudi 24 juillet 2025jeudi 24 juillet 2025 sur Rémi Hugues

Prévoyante autant qu’inspirée, elle ferma la porte au verrou, poussa contre cette porte la grosse table de la cuisine, et, décrochant le fusil de son père au manteau de la cheminée, elle monta en haut, sans plus s’inquiéter de ce corps vautré dans son sang et qui râlait son agonie. Une fois montée, elle arma son fusil, ouvrit la fenêtre, et attendit.

Deux brigands parurent. Ils allèrent d’abord à cette porte, qu’ils trouvèrent fermée, à leur grand étonnement ; puis, levant les yeux, ils l’aperçurent.

« Ouvre-nous la porte, fillette ! » — lui crièrent-ils.

Mais la fillette les coucha en joue et les menaça de faire feu s’ils ne se retiraient pas. Eux se moquèrent de cette jeunesse, et, comme ils essayaient de forcer la porte, l’un d’eux tomba frappé dans le cœur. L’autre crut venger son complice en envoyant une balle à cette jeune fille, qui rechargeait le fusil de son père. La balle emporta la coiffe de linon de Louisine, qui resta décoiffée, et que les gens du château, en revenant de la messe, trouvèrent à la fenêtre, son fusil armé, les joues aussi ardentes que le ruban de fil rouge qui retenait à sa tête son abondant chignon, blond comme une gerbe d’épis mûrs.

Le brigand s’était sauvé, et, s’il y en avait d’autres dans le voisinage, la fin de la messe s’avançant, ils n’avaient pas osé venir.

C’était depuis cette aventure mémorable que la Louisine avait été traitée au château comme une enfant gâtée, ou comme une sultane favorite. Cette mâle intrépidité dans une fillette, cette enfant à qui il ne fallait peut-être, pour être une héroïne, que l’occasion historique, cette Jeanne Hachette obscure, qui n’avait pas tous les yeux d’une ville sur elle pour lui décharger dans le cœur les chocs électriques du courage, fut l’objet de l’enthousiasme des amis du vicomte de Haut-Mesnil, de ces nobles qui, à travers leurs vices, n’avaient qu’une vertu restée fidèle, la vertu du sang, la bravoure. Remi de Sang-d’Aiglon crut sans doute reconnaître une inspiration de sa race dans le courage de cette enfant, et sentit sa paternité longtemps muette se réveiller par les tressaillements de l’orgueil.

Il fit asseoir Louisine à sa table et lui donna, malgré sa jeunesse, la haute main et la surveillance du château. Souvent il l’emmena dans ses parties de chasse. Il aimait à la voir abattre un sanglier aussi bien que lui, et monter avec l’adresse hardie d’une Cotentinaise les chevaux les plus jeunes et les plus fringants. À coup sûr, si Louisine avait eu l’âme faible, c’eût été pour elle une mauvaise école que le château de Haut-Mesnil, que ces festins qu’elle présidait au retour des chasses, et dont les convives y amenaient des femmes sans vertu et se gênaient d’autant moins qu’elle n’était pas une demoiselle, une fille de leur rang, et que tout le leur rappelait, même le costume de Louisine-à-la-hache ; car elle avait gardé son bavolet et cette fière coiffe de la conquête, abandonnée aux paysannes en Normandie, mais qui n’en est pas moins digne de la tête d’une fille de roi. Heureusement Louisine, qui n’avait plus de mère, était de cette famille d’êtres forts qui s’élèvent seuls, et dont Dieu a sculpté la lèvre de manière à trouver de quoi boire aux mamelles de bronze de la Nécessité.

Elle sut imposer un respect qu’ils ne connaissaient plus aux hommes sans frein dont elle était entourée. Elle inspira même à quelques-uns d’entre eux de ces passions d’âmes inassouvies qui se soulèvent avec les rages du vieux Tibère à Caprée, contre leur propre assouvissement.

On le conçoit. La jeune fille en elle voilait l’amazone de ses timidités rougissantes.

C’était un piquant mélange que cette combinaison d’intrépidité et de suave faiblesse dans cette jeune et innocente meurtrière de deux hommes, que ces quelques gouttes d’un sang fièrement versé, retrouvées sur ses bras, plus frais que la fleur des pêchers ! C’était un goût nouveau qu’aurait ce breuvage dans leur verre, à ces blasés de gentilshommes, à ces satrapes usés de jouissances ; et plus d’une fois ils voulurent l’y faire couler ! Mais Louisine-à-la-hache, on l’a vu, savait se défendre, et elle se défendit si bien que Loup de Feuardent, qui n’avait plus guère qu’un débris de fortune et à qui nulle femme de hobereau bas-normand n’aurait voulu donner sa fille, ayant conçu pour elle une passion irrésistible, mit cette tache dans son blason et l’épousa.

Telle avait été la mère de Jeanne, cette célèbre Louisine-à-la-hache, à qui Jeanne ressemblait, disaient ceux qui l’avaient connue. Louisine était morte bien peu de temps après la naissance de sa fille. Le pied d’un cheval furieux brisa ce cœur qui battait dans une poitrine digne d’allaiter des héros, et broya ce beau sein dont jamais nulle passion mauvaise n’avait altéré le lait pur. Louisine avait transmis à sa fille la force d’âme qui respirait en elle comme un souffle de divinité ; mais, pour le malheur de Jeanne-Madelaine, il s’y mêlait le sang des Feuardent, d’une race vieillie, ardente autrefois comme son nom, et ce sang devait produire en elle quelque inextinguible incendie, pour peu qu’il fût agité par cette vieille sorcière de Destinée qui remue si souvent nos passions dans nos veines endormies, avec un tison enflammé ! Hélas ! quand Jeanne avait épousé Thomas Le Hardouey, elle avait senti un soulèvement de ce sang qui arrosait dans son cœur les rêves que toute jeune fille y porte, et qui rendait les siens plus brûlants et plus impérieux.

Mais elle mit par-dessus cet orage la volonté courageuse qu’elle tenait de sa mère, et l’idée que ce sang, après tout, confondu avec celui d’une fille du peuple, n’avait pas tant le droit de gronder ! Plus tard, la vie active, cette laborieuse et saine existence des cultivateurs, qu’elle avait épousée avec son mari, le ménage, l’intérêt domestique, l’éloignement de la classe à laquelle elle appartenait par son père, pesèrent et agirent sur elle avec tant d’empire qu’elle ne semblait plus que ce qu’elle devait être, c’est-à-dire une femme qui avait pris son parti avec le sort et qui portait au doigt son alliance de mariage, comme le premier anneau de cette chaîne, formée de devoirs, que, parmi nous autres chrétiens, on appelle la résignation.

Elle avait été belle comme le jour à dix-huit ans : moins belle cependant que sa mère ; mais cette beauté, qui passe plus vite dans les femmes de la campagne que dans les femmes du monde, parce qu’elles ne font rien pour la retenir, elle ne l’avait plus.

Je veux parler de cette chair lumineuse de roses fondues et devenues fruit sur des joues virginales, de cette perle de fraîcheur des filles normandes près de laquelle la plus pure nacre des huîtres de leurs rochers semble manquer de transparence et d’humidité. À cette époque, les soins de la vie active, les soucis de la vie domptée, avaient dû éteindre au visage de Jeanne cette nuance des larmes de l’Aurore sous une teinte plus humaine, plus digne de la terre dont nous sommes sortis et où bientôt nous devons rentrer : la teinte mélancolique de l’orange, pâle et meurtrie. Grands et réguliers, les traits de Maîtresse Le Hardouey avaient conservé la noblesse qu’elle avait perdue, elle, par son mariage. Seulement ils étaient un peu hâlés par le grand air, et parsemés de ces grains d’orge savoureux et âpres, qui vont bien, du reste, au visage d’une paysanne. La centenaire comtesse Jacqueline de Montsurvent, qui l’avait connue, et dont le nom reviendra plus d’une fois dans ces Chroniques de l’Ouest, m’a raconté que c’était surtout aux yeux de Jeanne-Madelaine qu’on reconnaissait la Feuardent. Partout ailleurs, on pouvait confondre la femme de Thomas Le Hardouey avec les paysannes des environs, avec toutes ces magnifiques mères de conscrits qui avaient donné ses plus beaux régiments à l’Empire ; mais aux yeux, non ! il n’était plus permis de s’y tromper. Jeanne avait les regards de faucon de sa race paternelle, ces larges prunelles d’un opulent bleu d’indigo foncé comme les quinte-feuilles veloutées de la pensée, et qui étaient aussi caractéristiques des Feuardent que les émaux de leur blason. Il n’y a que des femmes ou des artistes pour tenir compte de ces détails. Naturellement, ils avaient échappé à maître Louis Tainnebouy, comme bien d’autres choses d’ailleurs, quand il m’avait raconté l’histoire que j’ai complétée depuis qu’il m’en eut touché la première note, dans cette lande de Lessay où nous nous étions rencontrés. Lui, mon rustique herbager, jugeait un peu les femmes comme il jugeait les génisses de ses troupeaux, comme les pasteurs romains durent juger les Sabines qu’ils enlevèrent dans leurs bras nerveux : il ne voyait guère en elle que les signes de la force et les aptitudes de la santé. Avec sa taille moyenne, mais bien prise, sa hanche et son sein proéminents, comme toutes ses compatriotes dont la destination est de devenir mères, si Jeanne n’était plus alors une femme belle, pour maître Tainnebouy, elle était encore une belle femme. Aussi, quand il m’en parla, et quoiqu’elle fût morte depuis des années, son enthousiasme de bouvier bas-normand s’exalta et atteignit des vibrations superbes, je dois en convenir. « Ah ! monsieur, — me disait-il en frappant de son pied de frêne les cailloux du chemin, — c’était une fière et verte commère ! Il fallait la voir revenant du marché de Créance, sur son cheval bai, un cheval entier, violent comme la poudre, toute seule, ma foi ! comme un homme ; son fouet de cuir noir orné de houppes de soie rouge à la main, avec son justaucorps de drap bleu et sa jupe de cheval ouverte sur le côté et fixée par une ligne de boutons d’argent ! Elle brûlait le pavé et faisait feu des quatre pieds, monsieur ! Et il n’y avait pas dans tout le Cotentin une femme de si grande mine et qu’on pût citer en comparaison ! » ■   (À suivre)

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Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

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Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

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