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Roman-feuilleton ♦ L’ensorcelée de Barbey d’Aurevilly

mardi 29 juillet 2025mardi 29 juillet 2025 sur Rémi Hugues

CHAPITRE VIII

Ce dut être un moment solennel que le silence qui saisit tout à coup ces deux femmes après le récit de la Clotte. La Clotte, se ridant d’attention inquiète devant la pâleur de morte qui avait enveloppé Jeanne et qui semblait s’incruster jusqu’au fond de sa chair, regardait ce visage passant au bloc de marbre, et ces pesantes paupières qui couvraient rigidement de leurs voiles opaques les yeux disparus. L’absorption en elle-même de Jeanne-Madelaine était si complète que, si elle ne se fût pas tenue droite, comme une figure de bas-relief, sur son siège sans dossier, on eût pu la croire évanouie.

La Clotte mit une de ses mains aux doigts ténus comme la serre d’un oiseau de proie sur la paroi de glace de ce front sans sueur, sans frémissement d’épiderme, n’ayant plus rien d’humain, un vrai front de cataleptique.

« Ah ! tu es donc ici, ô Jéhoël de la Croix-Jugan ! » — cria-t-elle.

Cette femme exaltée avait-elle conscience de ce qu’elle disait ?… Parlait-elle de la vision intérieure qu’il y avait sous la coupole de ce front fermé, dans cette tête vivante, sous son écorce momentanée de cadavre, et qu’elle palpait curieusement de ses doigts, comme le fossoyeur d’Hamlet touchait et retournait son crâne vide ?… Ou parlait-elle seulement du retour du moine de Blanchelande dans la contrée ?… Quoi qu’il en pût être, cette espèce d’évocation sembla réussir, car une grande ombre se dressa dans le cadre clair de la porte ouverte, et une voix sonore répondit du seuil :

« Qui donc parle de La Croix-Jugan et peut dire, s’il l’a connu, quel est celui-là qu’on appelait autrefois Jéhoël ? »

Et l’ombre épaissie devint un homme qui entra, enveloppé dans une carapousse portée de manière à lui cacher le bas du visage, comme la visière à moitié levée d’un ancien casque.

« Laquelle de vous a parlé, femmes ? — fit-il en les voyant là toutes les deux. Mais son regard, errant de l’une à l’autre, s’arrêta bientôt sur la Clotte.

— Clotilde Mauduit ! — cria-t-il, — c’est donc toi ? Je te cherchais, et je te trouve ! Je te reconnais. Les malheurs du temps n’ont donc pas aboli ta mémoire, puisque tu te rappelles l’ancien moine de Blanchelande, le Jéhoël de la Croix-Jugan…

— J’apprenais, quand vous êtes entré, que vous étiez revenu à Blanchelande, frère Ranulphe, — dit la vieille femme avec un respect troublé, dû à la religion de ses souvenirs et aussi à l’ascendant surnaturel de cet homme.

— Il n’y a plus de frère Ranulphe, Clotilde ! — dit le prêtre d’une voix âpre en jetant ces paroles comme la derrière pelletée de terre sur un cercueil. — Le frère Ranulphe est mort avec son ordre. Les puissants chanoines de Saint-Norbert sont finis. En venant ici, il n’y a qu’une heure, j’ai vu la statue mutilée de notre saint fondateur servir de contrefort à la porte d’un cabaret, et les ruines de l’abbaye que je devais gouverner sont en poussière. Il y a devant toi un prêtre obscur, isolé, désarmé, vaincu, qui a répandu le sang des hommes et le sien comme l’eau, et qui n’a rien sauvé, au prix de son sang, et peut-être de son âme, de tout ce qu’il voulait sauver. Vanités folles du vouloir humain ! Il n’y a plus rien du passé, Clotilde ! Te voilà vieille, infirme, m’a-t-on dit, paralysée. Le château des Sang-d’Aiglon de Haut-Mesnil a été rasé, jusque dans le sol, par les Colonnes Infernales. Tiens, vois ! ceci est noir ! — continua-t-il en frappant sa manche de sa main ; — le blanc habit des Prémontrés ne brillera plus dans nos églises appauvries et esclaves. Et ceci… regarde encore ! — fit-il avec un geste d’une majesté tragique, en détachant la mentonnière de velours noir qui lui cachait la moitié du visage, — de quelle couleur et de quelle forme c’est-il devenu ! »

L’espèce de chaperon qu’il portait tomba, et sa tête gorgonienne apparut avec ses larges tempes, que d’inexprimables douleurs avaient trépanées, et cette face où les balles rayonnantes de l’espingole avaient intaillé comme un soleil de balafres. Ses yeux, deux réchauds de pensées allumés et asphyxiants de lumière, éclairaient tout cela, comme la foudre éclaire un piton qu’elle a fracassé. Le sang faufilait, comme un ruban de flamme, ses paupières brûlées, semblables aux paupières à vif d’un lion qui a traversé l’incendie. C’était magnifique et c’était affreux !

La Clotte demeura stupéfaite.

« Eh bien ! — dit-il, orgueilleux peut-être de l’effet que produisait toujours le coup de tonnerre de sa sublime laideur, — reconnais-tu, Clotilde Mauduit, dans ce restant de torture, Ranulphe de Blanchelande et Jéhoël de la Croix-Jugan ? »

Quant à Jeanne, elle n’était plus pâle. Sur sa pâleur sortaient de partout des taches rouges, un semis de plaques ardentes, comme si la vie, un instant refoulée au cœur, revenait frapper contre sa cloison de chair avec furie. À chaque mot, à chaque geste de l’abbé, apparaissaient ces taches effrayantes. Il y en avait sur le front, aux joues. Plusieurs se montraient déjà sur le cou et sur la poitrine, et c’était à croire, à tous ces désordres de teint, que maître Tainnebouy avait raison avec sa grossière physiologie, et qu’elle avait le sang tourné !

« Si, — dit la Clotte, — je vous reconnais, malgré tout. Vous êtes toujours le même Jéhoël qui nous imposait, à nous toutes, dans nos folles jeunesses ! Ah ! vous autres seigneurs, qu’est-ce qui peut effacer en vous la marque de votre race ? Et qui ne reconnaîtrait pas ce que vous étiez, aux seuls os de vos corps, quand ils seraient couchés dans la tombe ? »

Cette vassale idolâtre de ses maîtres, cette fille d’une société finie, disait alors la pensée de Jeanne la mésalliée, qui, depuis l’histoire du curé Caillemer, ne voyait plus dans les cicatrices de l’ancien moine que la parure faite par la guerre et le désespoir au front martial d’un gentilhomme. Ce chêne humain, dévasté par les balles à la cime, avait toujours la forte beauté de son tronc. Jéhoël n’avait perdu que les lignes muettes d’un visage superbe autrefois ; mais il s’était étendu sur ces lignes brisées une surhumaine physionomie, et, partout ailleurs qu’à la face, dans tout le reste de sa personne, l’imposant abbé se distinguait par les formes et les attitudes des anciens Rois de la Mer, de ces immenses races normandes, qui ont tout gardé de ce qu’elles ont conquis, et qui faisaient pousser, à la fin du ixe siècle, ce grand cri dont l’Histoire tressaille : A furore Normanorum libera nos, Domine !

« Oui, bon sang ne saurait mentir ; regardez à votre tour, abbé ! — dit la Clotte. — La femme que voilà, et qui n’a pas honte d’être assise sur l’escabeau de Clotilde Mauduit, ne la reconnaissez-vous pas aux traits de son père ? C’est la fille de Loup de Feuardent.

― Loup de Feuardent ! l’époux de la belle Louisine-à-la-hache ! mort avant nos guerres civiles ! » — reprit l’abbé, regardant attentivement Jeanne, dont le visage n’était plus qu’écarlate du tour de gorge jusqu’aux cheveux.

L’idée de son mariage, de sa chute volontaire dans les bras d’un paysan, lui fondait le front dans le feu de la honte. Elle avait bien souffert déjà de sa mésalliance, mais pas comme aujourd’hui, devant ce prêtre gentilhomme qui avait connu son père. Heureusement pour elle, la nuit, qui venait et envahissait, en s’y glissant, la chaumière enfumée de la Clotte, la sauva du regard de l’abbé, quand la Clotte parla de son mariage avec Le Hardouey et le déplora comme une nécessité cruelle et un éternel chagrin. Si le sentiment de la famille était plus fort dans Jéhoël de la Croix-Jugan que l’esprit de son sacerdoce, Jeanne n’en sut rien, du moins ce jour-là. Le prêtre laissa tomber d’austères paroles sur les malheurs de la noblesse, mais la nuit empêcha de voir le dédain ou la condamnation de l’homme de race, au blason pur, se mouler dans ces traits tatoués par le plomb, le feu et la cendre, et ajouter les froides horreurs du mépris à leurs autres épouvantements. Dans la disposition de son âme, elle n’eût pas supporté une telle vue.

Ferai-je bien comprendre ce caractère ? Si on ne le comprenait pas, ce récit serait incroyable. On serait alors obligé d’en revenir aux idées de Maître Tainnebouy, et ces idées ne sont plus dans la donnée de notre temps. Pour l’observateur qui s’abîme dans le mystère de la passion humaine et de ses sources, elles n’étaient pas plus absurdes qu’autre chose, mais le scepticisme d’un siècle comme le nôtre les repousserait.

Cependant l’abbé de la Croix-Jugan s’était assis chez Clotilde Mauduit avec la simplicité des hommes grandement nés, qui se sentent assez haut placés dans la vie pour ne pouvoir jamais descendre. D’ailleurs la Clotte n’était pas pour lui une vieille bonne femme ordinaire. S’il était aigle, elle était faucon. Elle représentait, à ses yeux, des souvenirs de jeunesse, ces premières heures de la vie, si chères aux caractères qui n’oublient pas, qu’elles aient été heureuses, insignifiantes ou coupables ! ■   (À suivre)

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