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Roman-feuilleton ♦ L’ensorcelée de Barbey d’Aurevilly

mardi 8 juillet 2025dimanche 3 août 2025 sur Rémi Hugues

— Rentrons, ma fille, on pourrait nous entendre à cette porte, et on en dit assez sur vous à Blanchelande », fit la Clotte, presque maternelle.

Et la paralytique prit son bâton à côté d’elle, et, les deux mains dessus, elle passa le seuil de sa porte avec l’effort, douloureux à voir, d’une vieille couleuvre à moitié écrasée par une roue de charrette, qui traverse péniblement une ornière, et va regagner, en face, son buisson.

Jeanne-Madelaine prit le rouet et suivit la Clotte.

« Quenouille finie, — dit-elle en regardant l’ouvrage qu’avait fait la vieille femme, dont la journée avait été laborieuse, — fierté finie et vie finie. Tout finit donc, excepté de souffrir ? Qui sait — continua-t-elle dans une rêverie sombre et en déposant le rouet à sa place ordinaire — si le fil roulé sur ce fuseau ne servira pas à tisser bientôt le drap mortuaire de Jeanne de Feuardent ?…

— Oh ! ma pauvre enfant, — dit la Clotte, — qu’est-ce donc que vous avez, ce soir ?

— Je m’en vais vous le dire », — reprit Jeanne avec un air de mystère qui tenait du délire et du crime.

Elle s’assit, sur son escabeau, auprès de la Clotte, mit son coude sur son genou et sa joue de feu dans sa main, et, comme si elle allait commencer quelque récit extraordinaire :

« Écoutez, — dit-elle avec un regard fou. — J’aime un prêtre ; j’aime l’abbé Jéhoël de la Croix-Jugan ! »

La Clotte joignit les deux mains avec angoisse.

« Hélas ! je le sais bien, — fit-elle ; — c’est de là que vient tout votre malheur.

— Oh ! je l’aime, et je suis damnée, — reprit la malheureuse, — car c’est un crime sans pardon que d’aimer un prêtre ! Dieu ne peut pas pardonner un tel sacrilège ! Je suis damnée ! mais je veux qu’il le soit aussi. Je veux qu’il tombe au fond de l’enfer avec moi. L’enfer sera bon alors ! il me vaudra mieux que la vie… Lui qui ne sent rien de ce que j’éprouve, peut-être se doutera-t-il de ce que je souffre, quand les brasiers de l’enfer chaufferont enfin son terrible cœur ! Ah ! tu n’es pas un saint, Jéhoël : je t’entraînerai dans ma perdition éternelle ! Ah ! Clotilde Mauduit, vous avez vu bien des choses affreuses dans votre jeunesse, mais jamais vous n’en avez vu comme celles qui se passeront près d’ici, ce soir. Vous n’avez qu’à écouter, si vous ne dormez pas cette nuit : vous entendrez l’âme de Dlaïde Malgy crier plus fort que toutes les orfraies de la chaussée de Broquebœuf.

— Taisez-vous, Jeanne de Feuardent, ma fille ! — interrompit la Clotte avec le geste et l’accent d’une toute-puissante tendresse ; et elle prit la tête de Jeanne-Madelaine et la serra contre son sein desséché, avec le mouvement de la mère qui s’empare d’un enfant qui saigne et veut l’empêches de crier.

— Ah ! je vous fais l’effet d’une folle ! — dit plus doucement Jeanne, que cette mâle caresse d’un cœur dévoué apaisa, — et je le suis bien dans un sens, mais dans l’autre je ne le suis pas… J’ai essayé de tout pour être aimée de ce prêtre. Il n’a pas même pris garde à ce que je souffrais. Il n’a méprisée comme Dlaïde Malgy, comme vous toutes, les filles de Haut-Mesnil, qu’il a dédaignées. Eh bien ! je vous vengerai toutes. Il m’en coûtera ma part de paradis, mais je vous vengerai. Oh ! j’ai été plus folle que je ne le suis aujourd’hui, mère Clotte. Il y a six mois, je ne vous l’ai pas dit alors… je suis allée en cachette aux bergers. Je m’en étais longtemps moquée, d’eux et de leurs sortilèges, mais j’y suis allée, le front bas, le cœur bas… J’ai reconnu celui que j’avais vu sous la porte du Vieux Presbytère, qui m’avait fait cette menace que je n’ai jamais pu oublier. Je l’ai prié, ce mendiant, ce vagabond, ce pâtre, comme on ne doit prier que Dieu, d’avoir pitié de moi et de m’ôter le sort qu’il m’avait jeté. J’ai usé mes genoux devant lui, dans la poussière de la lande ! J’en aurais mangé, s’il l’avait voulu, de cette poussière ! Je lui ai donné mes pendants d’oreilles, ma jeannette d’or, mon esclavage, mon épinglette et de l’argent, et de tout, et je lui aurais donné de mon sang pour qu’il me découvrît un moyen de me faire aimer de Jéhoël, s’il y en avait. Le misérable va-nu-pieds, après bien des refus, aiguisés par la haine et par la vengeance, a fini par me dire qu’il fallait porter une chemise sur ma poitrine, l’imbiber de ma sueur et la faire porter à Jéhoël. Le croirez-vous, mère Clotte ?… Jeanne de Feuardent n’a pas pris cela pour une injure ! Elle a cru que c’était un conseil… L’amour nous abêtit-il assez, nous autres femmes ! J’ai taillé et cousu de mes mains cette chemise et je l’ai portée sur ce corps que la seule pensée de Jéhoël baignait de feu ! je l’en ai imbibée, traversée… Je l’aurais imbibée de mon sang si le berger avait dit que c’était du sang qu’il fallait à la place de sueur. Puis, un soir que la porte de la maison de Jéhoël était entr’ouverte et que je l’avais entendu qui parlait dans son écurie avec ses chevaux, les seules créatures vivantes qu’il ait l’air d’aimer, je m’y glissai comme une voleuse et je jetai la chemise sur son lit, espérant qu’il la mettrait (la trouvant sous sa main) sans y penser. La mit-il ? je ne sais. Mais, s’il l’a mise, il n’a pas mis l’amour avec !

« Hélas ! il ne m’aima pas davantage. « Il fallait qu’elle n’eût pas séché », fit le berger en ricanant et en me retournant ce couteau dans le cœur. C’était me demander l’impossible. Le pâtureau se vengeait. Mais la taie que j’avais sur les yeux tomba. Je n’allai plus au berger. Et pourtant la crédulité me tenait toujours ! Dans toutes les foires et les marchés je consultais les tireuses de cartes. Elles ne disaient jamais qu’une seule chose, c’est que j’aimais un homme brun qui avait un pouvoir supérieur au leur et que cet homme brun me tuerait. Ah ! j’étais déjà tuée ! Est-ce que je suis cette Jeanne de Feuardent connue jadis à Blanchelande et à Lessay ? Est-ce que ce malheureux visage, affreux comme une apoplexie, dit que je suis une femme vivante ?… Oui ! je suis tuée. Jéhoël m’a tuée. Mais moi, je lui tuerai son âme ! Je ne finirai pas comme ce misérable pigeon sans fiel de Dlaïde Malgy qui n’a su que se rouler à des pieds d’homme et puis mourir ! »

Un étrange sourire passa sur les lèvres de l’ancienne odalisque des sultans de Haut-Mesnil, en entendant ce cri de la femme qui sait la force de la tentation que son péché a mise en elle.

« Insensée ! — fit-elle, — insensée ! tu ne connais donc pas encore ce La Croix-Jugan ? »

Et avec une force de regard et d’affirmation qui troubla Jeanne, malgré le désordre de tout son être, elle ajouta :

« Quand tu te mettrais encore plus bas que la Malgy aux pieds de cet homme, tu ne pourras jamais ce que tu veux !

— Ce n’est donc pas un homme ? — dit Jeanne avec un front de bronze, tant les sentiments purs de la femme, le chaste honneur de toute sa vie, avaient disparu dans les flammes d’une passion plus forte, hélas ! que quinze ans de sagesse et enflammée par dix-huit mois d’atroces combats !

— C’est un prêtre, — répondit la Clotte.

— Les anges sont bien tombés ! — dit Jeanne.

— Par orgueil, — répondit la vieille ; — aucun n’est tombé par amour. »

Il y eut un moment de silence entre ces deux femmes. La nuit, chargée de ses mauvaises pensées, commença de pénétrer dans la chaumière de la Clotte.

« Il aime la vengeance, — fit profondément Jeanne-Madelaine, — et je suis la femme d’un Bleu.

— Ce qu’il aime, qui le sait, ma fille ? — répondit la Clotte, plus profonde encore. — Il n’a jamais peut-être aimé que sa cause, et sa cause n’est point dans tes bras ! Ah ! s’il pouvait écraser tout ce qu’il y a de Bleus sous ton matelas, peut-être s’y coucherait-il avec toi. Oui ! même au sortir de la messe, la bouche teinte du sang de son Dieu qui le condamnerait ! Mais, à toi seule, tu n’as à lui offrir qu’un cœur, qu’il dédaigne, dans sa pensée de prêtre, comme une proie destinée aux vers du cercueil.

— Et si tu te trompais, la Clotte ? — fit Jeanne en se levant impétueusement de son escabeau.

— Non, Jeanne de Feuardent, — fit la vieille Clotte avec un geste d’Hécube, — non, je ne me trompe point. Je le connais. Ne vous avilissez point pour cet homme. Gardez votre grand cœur. N’allez pas à la honte, ma fille, pour n’en rapporter que les rebuts du mépris. — Et elle saisit Jeanne par le bas de son tablier de cotonnade rouge pour l’empêcher de sortir.

— Ah ! la vieillesse t’a donc rendue lâche, Clotilde Mauduit ! — fit Jeanne exaspérée et en qui le dernier éclair de la raison s’éteignait. — Quand tu avais mon âge et que tu étais amoureuse, aurais-tu tremblé devant la honte, et t’aurait-on arrêtée en te parlant de mépris ? »

Et elle tira brusquement son tablier qui se déchira et dont le lambeau resta dans les mains crispées de la Clotte.

Elle s’était précipitée hors de la chaumière, comme une folle qui s’échapperait de l’hôpital. ■  (À suivre)

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Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

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Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


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Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

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