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Roman-feuilleton ♦ L’ensorcelée de Barbey d’Aurevilly

lundi 4 août 2025lundi 4 août 2025 sur Rémi Hugues

CHAPITRE XI

Le même soir, presque à la même heure où la Clotte, assise à sa porte, avait aperçu Jeanne-Madelaine qui s’en venait vers elle, maître Thomas Le Hardouey, monté sur sa forte jument d’allure, traversait la lande de Lessay. Il revenait de Coutances, où il avait passé plusieurs jours à s’entendre avec ces acquéreurs collectifs de propriétés dont l’association a porté plus tard le nom expressif de Bande noire. Quoiqu’il eût fait avec ses associés ce qu’on appelle de bonnes affaires, et qu’il eût lieu de se féliciter, maître Thomas Le Hardouey n’avait pas cependant, ce jour-là, dans son air et sur son visage, le je ne sais quoi d’inexprimable qui fait dire en toute sûreté de conscience et de coup d’œil : « Voilà un heureux coquin qui passe ! » Il est vrai qu’il n’avait jamais eu, ainsi que maître Louis Tainnebouy, une de ces physionomies gaies et franches qui sont comme la grande porte ouverte d’une âme où chacun peut entrer.

Jamais, au contraire, plus que ce soir-là, sa figure hargneuse et froncée n’avait mieux ressemblé aux fagots d’orties et d’épines avec lesquels on bouche les trous d’une haie contre les bestiaux. Ses traits durs, hâves et gravés, n’étaient point adoucis par les tons de la lumière dorée et chaude d’un soleil qui disparaissait à l’horizon de la lande, comme un étincelant coureur qui l’avait traversée tout le jour. Depuis quelque temps, malgré l’état florissant d’une fortune qui s’arrondissait, maître Le Hardouey nourrissait une bilieuse humeur, causée par la santé et par la situation d’esprit de sa femme. Il l’avait plusieurs fois menée au médecin de Coutances, qui n’avait pas compris grand’chose à la souffrance de Jeanne, à cet état sans nom qui, comme toutes les maladies dont la racine est dans nos âmes, trompe l’œil borné de l’observation matérielle. « Qu’avait sa femme, cette perle des femmes ? » comme on disait dans le pays. Telle était l’idée fixe de maître Thomas Le Hardouey. Un jour, dans cette lande où il cheminait, il l’avait surprise, assise par terre, son visage, ce visage presque altier, tout en larmes, et pleurant comme Agar au désert. Et, quand il l’avait interrogée, elle avait eu un courroux dans lequel il la tint pour morte. C’est alors qu’il prit le parti de ne plus lui adresser la moindre question. Seulement, ce qu’il n’accepta pas avec cette souterraine manière d’enrager, qui était toute la résignation de son caractère, ce fut de voir bientôt cette ménagère incomparable, si vigilante et si active, se déprendre peu à peu de tout ce qui avait rempli et dominé sa vie, et laisser aller tout à trac au Clos. Jeanne, dévorée par une passion muette, était tombée dans une stupeur qui ressemblait presque à un commencement de paralysie. Ajoutez à tout cela ses visites à la Clotte, ses rencontres chez la vieille tousée, comme disait Le Hardouey dans son ancien langage de Jacobin, avec ce Chouan dont on glosait tant dans la contrée, et enfin les propos de chacun, ramassés en miettes, à droite et à gauche, et vous aurez le secret des ennuis qui s’épaississaient sur les sourcils barrés de maître Thomas.

Il tenait assez bien le milieu de la lande, et son cheval marchait d’un bon pas. Il ne voulait pas que la nuit le prît dans ces parages, alors au plus fort de leur mauvaise renommée, et dont l’aspect trouble encore aujourd’hui les cœurs les plus intrépides. Fort avancé du côté de Blanchelande, il calculait, en éperonnant sa monture, ce qui lui restait de jour pour sortir de cette étendue, après que le soleil, qui n’était plus qu’un point d’or tremblant à cette place de l’horizon où la terre et le ciel, a dit un grand paysagiste, s’entre-baisent quand le temps est clair, aurait entièrement disparu. La journée, qui avait été magnifique et torride, finissait sur l’Océan grisâtre, sans transparence et sans mobilité, de cette lande déserte, avec la langoureuse majesté de mélancolie qu’a la fin du jour sur la pleine mer. Aucun être vivant, homme ou bête, n’animait ce plan morne, semblable à l’épaisse superficie d’une cuve qui aurait jeté les écumes d’une liqueur vermeille par-dessus ses bords, aux horizons. Un silence profond régnait sur ces espaces que le pas de la jument d’allure et le bourdonnement monotone de quelque taon, qui la mordait à la crinière, troublaient seuls. Maître Thomas trottait, pensif, la tête plongée au creux de son estomac et le dos arrondi comme un sac de blé, lorsqu’une haleine du vent qui lui venait à la face lui apporta les sons brisés d’une voix humaine et lui fit relever des yeux méfiants. Il les tourna autour de lui, mais, de près ni de loin, il ne vit que la lande, fuyante à l’œil, qui poudroyait. Tout esprit fort que fût maître Le Hardouey, ces sons humains sans personne, dans ces landages ouverts aux chimères et aux monstres de l’imagination populaire, produisirent sur ses sens un effet singulier et nouveau, et le disposèrent sans nul doute à la scène inouïe qui allait suivre. Plus il s’avançait, plus la voix s’élevait du sentier que suivait son cheval aux oreilles frissonnantes, qui titillaient et dansaient en vis-à-vis des nerfs tendus du cavalier.

La pourpre éclatante du couchant devenait d’un rouge plus âpre, et plus cette rouge lumière brunissait, plus la voix montait et devenait distincte, comme si de tels sons sortissent de terre, de même que les feux follets sortent des marais vers le soir. Ces sons, du reste, étaient plus tristes qu’effrayants. Le Hardouey les avait maintes fois entendus traîner aux lèvres des fileuses. C’était une complainte de vagabond, dont il distingua les couplets suivants :

Nous étions plus d’cinq cents gueux,
Tous les cinq cents d’une bande,
C’est moi qui suis l’plus heureux,
Car c’est moi qui les commande !

Mon trône est sous un buisson,
J’ai pour sceptre mon bâton,
Toure loure la,
La, la, la, la, la, la, la, la !

Je rôde par tout chemin
Et de village en village.
L’un m’donne un morcet de pain,
L’autre un morcet de fromage…
Et quelquefois, par hasard,
Un petit morcet de lard…
Toure loure la,
La, la, la, la, la, la, la, la !

Je ne crains pé, pour ma part,
De tomber dans la ruelle,
Ou qu’la chaleur de mes draps
Ne m’engendre la gravelle…
Je couche sur le pavé,
Ma besace à mon côté.
Toure loure la,
La, la, la, la, la, la, la, la !

Au dernier la de ce couplet, le Hardouey atteignait un de ces replis de terrain que j’avais, si on se le rappelle, remarqués dans ma traversée avec Louis Tainnebouy, et il avisa, très bien cachés par ce mouvement du sol, comme une barque est cachée par une houle, trois mauvaises mines d’hommes couchés ventre à terre, comme des reptiles. Malgré la chanson de pauvre que chantait l’un d’eux et le costume qu’ils portaient, et qui est le costume séculaire des mendiants dans le pays, ce n’étaient pas des mendiants, mais des bergers. Ils avaient la vareuse de toile écrue de la couleur du chanvre, les sabots sans bride garnis de foin, le grand chapeau jauni par les pluies, le bissac et les longs bâtons fourchus et ferrés. Des liens d’une paille dorée et luisante, solidement tressée, avec lesquels ils attachaient le porc indocile par le pied ou le bœuf têtu par les cornes, pour les conduire, se tordaient autour de leur avant-bras, comme de grossiers bracelets, et ils avaient aussi de ces liens qu’ils tressaient eux-mêmes en bandoulière par-dessus leurs bissacs, et autour de leurs reins par-dessus leur ceinture. À l’immobilité de leur attitude, à leurs cheveux blonds comme l’écorce de l’osier, à la somnolence de leurs regards vagues et lourds, il était aisé de reconnaître les pâtres errants, les lazzarones des landes normandes, les hommes du rien-faire éternel.

Quand ils entendirent derrière eux, et près d’eux, les pas du cheval de Le Hardouey, qui, sans les voir, arrivait au trot sur leur groupe, le plus rapproché se leva à demi en s’aidant de son bâton, qu’il dressa, et, par ce geste, effraya la jument, qui fit un écart.

« Orvers1 ! — lui cria Thomas Le Hardouey en reconnaissant la tribu errante qu’il avait bannie du Clos, — est-ce pour faire broncher la monture des honnêtes gens que vous vous couchez comme des chiens ivres sur leur passage ? Engeance maudite ! le pays ne sera donc jamais purgé de vous ?… »

Mais celui qui s’était soulevé en s’appuyant sur son bâton piqué en terre retomba et s’accroupit sur les talons ferrés de ses sabots, en jetant sur Le Hardouey un regard ouvert et fixe comme le regard d’un crapaud. C’était le pâtre rencontré par Jeanne sous la porte du Vieux Presbytère. Il portait une appellation mystérieuse comme lui et toute sa race. On l’appelait : « le Pâtre ». Personne, dans la contrée, ne lui connaissait d’autre nom, et peut-être n’en avait-il pas.

« Porqué que j’ ne coucherions pas ichin ? — répondit-il. — La terre appartient à tout le monde ! » — ajouta-t-il avec une espèce de fierté barbare, comme s’il eût, du fond de sa poussière, proclamé d’avance l’axiome menaçant du Communisme moderne. Accroupi, comme il l’était, sur le talon de ses sabots, le bâton fiché dans la terre comme une lance, la lance du partage, au pied de laquelle on doit faire, un jour, l’expropriation du genre humain, cet homme aurait frappé, sans doute, l’œil d’un observateur ou d’un artiste. Ses deux compagnons, étalés sur le ventre, comme des animaux vautrés dans leur bauge ou les bêtes rampantes d’un blason, ne bougeaient pas plus que des sphinx au désert et guignaient le fermier à cheval, de leurs quatre yeux effacés sous leurs sourcils blanchâtres. Maître Le Hardouey ne voyait dans tout cela, lui, que la réunion de trois pâtres indolents, insolents, sournois, une vraie lèpre humaine qu’il méprisait fort du haut de son cheval et de sa propre vigueur ; car il n’avait pas froid aux yeux, maître Le Hardouey, et il savait enlever un boisseau de froment sur les reins d’un cheval aussi lestement qu’il en eût descendu sa femme dans ses cottes bouffantes ! Et c’est pourquoi ces trois fainéants, au teint d’albinos, qui, de leurs longs corps de mollusques, barraient le sentier à cet endroit de la lande, ne l’effrayaient guère… Et pourtant… oui, pourtant… était-ce l’heure ? était-ce la réputation du lieu où il se trouvait ? étaient-ce les superstitions qui enveloppaient ces pâtres contemplatifs, dont l’origine était aussi inconnue que celle du vent ou que la demeure des vieilles lunes ?… mais il était certain que Le Hardouey ne se sentait pas, sur sa selle à pommeau cuivré, aussi à l’aise que sous la grande cheminée du Clos et devant un pot de son fameux cidre en bouteille. Et vraiment, pour lui comme pour un autre, ce groupe blafard, à ras de terre, éclairé obliquement par un couchant d’un rouge glauque, avait, dans sa tranquillité saisissante et ses reflets de brique pilée, quelque chose de fascinateur.

« Allons ! — dit-il, ne voulant que les effrayer et réagissant contre l’impression glaçante qu’ils lui causaient, — allons, debout, Quatre-sous ! En route, race de vipères engourdies ! Débarrassez-moi le passage, ou… »

Il n’acheva pas. Mais il fit claquer la longe de cuir qu’il avait à la poignée de son pied de frêne, et, de l’extrémité, il toucha même l’épaule du berger placé devant lui. ■   (À suivre)

1Pour orvets, patois normand.(Note de l’auteur.)

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