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Roman-feuilleton ♦ L’ensorcelée de Barbey d’Aurevilly

mardi 8 juillet 2025jeudi 7 août 2025 sur Rémi Hugues

Ni l’une ni l’autre n’aimait ces bergers suspects à toute la contrée, mais la misère unit ses enfants et de ses bras décharnés les rapproche dans la vie, comme sa fille, la mort, étreint les siens dans le tombeau. Les bergers errants causaient moins d’effroi à des porte-haillons comme ces deux femmes qu’à ces riches qui avaient des troupeaux de vaches dont ils pouvaient tourner le lait par leurs maléfices, et des champs dont ils versaient parfois le blé dans une nuit. Parce qu’un de ces pâtres sinistres était là, au moment où elles le croyaient peut-être bien loin, elles ne s’en effrayèrent pas davantage, et elles descendirent la pente du pré jusqu’à lui.

D’ailleurs, quand elles arrivèrent contre le lavoir, il avait fini d’aiguiser son couteau sur la pierre où les lavandières battent et tordent leur linge, et il l’essuyait dans les herbes.

« Vous v’nez à bonne heure, la mère Ingou, — dit alors le pâtre à la bonne femme, et si vous n’avez pas paoû de tremper vot’ linge dans de l’iau de mort, v’là vot’ pierre ; lavez !

— Quéque vous voulez dire avec votre iau de mort, berger ? — dit la mère Ingou, laquelle ne manquait ni d’un certain bon sens ni de courage. — Est-ce que vous pensez nous épeurer ?

— Que nenni ! — dit le pâtre, — faites ce qui vous plaira, mais je vous dis, mé, que si vous trempez votre linge ichin, i’ sentira longtemps la charogne, et même quand il sera séquié !

— V’là de vilains propos si matin, sous cette sainte lumière bénie du bon Dieu ! — dit la bonne femme avec une poésie naïve dont certainement elle ne se doutait pas. — Laissez-nous en paix, pâtre ! J’ n’ai jamais vu l’iau si belle qu’à ce matin. »

Et, de fait, le lavoir, encaissé par un côté dans l’herbe, étincelait de beaux reflets d’agate, sous le ciel d’opale d’une aube d’été. Sa surface lisse et pure n’avait ni une ride, ni une tache, ni une vapeur. Quant à l’autre côté du lavoir, comme l’eau de pluie qui le formait n’était pas contenue par un bassin pavé à cet effet, elle allait se perdre dans une espèce de grand fossé couvert de joncs, de cresson et de nénuphars.

« Vère, — reprit le berger pendant que la mère Ingou dénouait son paquet au bord du lavoir et que Simone Mahé et la petite, moins courageuses, commençaient de regarder avec inquiétude ce pâtre de malheur, planté là, debout, devant elles, — vère, l’iau est belle comme bien des choses au regard, mais au fond…, mauvaise ! Quand tout à l’heure j’affilais mon coutet sur c’te pierre, je m’ disais : « V’là de l’iau qui sent la mort et qui gâtera mon pain », et v’là pourqué vous m’avez veu l’essuyer si fort dans les herbes et le piquer dans la terre, car la terre est bienfaisante, quand vous avez dévalé le pré. Créyez-mè si vous v’lez, mère Ingou, — fit-il en étendant son bâton vers le lavoir avec une assurance enflammée, — mais je suis sûr comme de ma vie qu’il y a quéque chose de mort, bête ou personne, qui commence de rouir dans cette iau. »

Et se courbant, appuyé sur sa gaule, vers la nappe limpide, il prit de cette eau diaphane dans sa main, et l’approchant du visage de la mère Ingou :

« Les vieilles gens sont têtues ! — fit-il avec ironie. — Mais, si vous n’êtes pas punaise, jugez vous-même, vieille mule, si cette iau ne sent pas à mâ.

— Allons donc ! — dit la mère Ingou, — c’est ta main qui sent à mâ, pâtre ! ce n’est pas l’iau. »

Et, relevant ses cottes, elle s’agenouilla près de la pierre polie et elle fit rouler dans l’eau une partie du linge qu’elle avait apporté sur son dos ; puis, se retournant :

« Eh bien ! — dit-elle à Simone et à sa fillette, — v’ zêtes donc figées ? À l’ouvrage, Petiote ! Sur mon salut, mère Mahé, j’vous créyais pus d’ cœur que cha. »

Et elle se plongea les bras et les mains dans cette eau fraîche comme de la rosée et qui retomba, en mille rais d’argent, autour de son battoir.

Simone Mahé et la petite fille s’approchèrent et se décidèrent à suivre son exemple, mais elles ressemblaient à des chattes qui rencontrent une mare et qui ne savent comment s’y prendre pour ne pas mouiller leurs pattes en passant.

« Et où donc qu’il est, le pâtre ? » — fit encore la mère Ingou en regardant derrière elle entre deux coups de battoir que l’écho matinal répéta.

Toutes trois regardèrent : il n’était plus là. Il avait disparu comme s’il s’était envolé.

« Il avait donc sous sa langue du trèfle à quatre feuilles, qui rend invisible, car il était là tout à l’heure et il n’y est plus, — dit la Mahé, visitée ce matin-là par tous les genres de terreur. Elle ressemblait à une vieille pelote couverte d’aiguilles, et dans laquelle on en pique toujours une de plus.

— Est-ce que vous créyez à toutes ces bêtises ? — répondit la mère Ingou, tordant son linge dans ses mains sèches. — Du trèfle à quatre feuilles !… qui en a jamais vu, du trèfle à quatre feuilles ? En v’là une idée ! A-t-on assez joqueté dans Blanchelande quand le bonhomme Bouët est allé un jour, avec un de ces bergers qui font les sorciers, chercher de ce soi-disant trèfle et de la verveine dans la Chesnaie Cent-sous, après minuit, au clair de la lune, et en marchant à reculons !

— Les risées n’y font rien, — dit la mère Mahé, — que vère, j’y crais, au trèfle à quatre feuilles ! Et pourqué pas ? Défunt mon père, qui n’était pas déniché d’hier matin, m’a dit bien des fois qu’il y en avait… »

Mais tout à coup elles furent interrompues par le rire guttural du berger. Il avait, sans qu’on le vît, tourné autour de la pièce d’eau, à moitié circulaire, et il montrait sa face blafarde par-dessus les roseaux, qui de ce côté étaient d’une certaine hauteur.

« Oh ! ohé ! les buandières ! — leur cria-t-il, — guettez ichin ! et voyez si je n’avais pas raison de dire que l’iau était pourrie. Connaissez-vous cha ? »

Et, par-dessus le lavoir, il leur tendit un objet blanc qui pendait à sa gaule ferrée.

« Sainte Vierge ! — s’écria la mère Ingou, — c’est la coiffe de Jeanne Le Hardouey !

— Ah ! que le bon Dieu ait pitié de nous ! — ajouta Simone. — Il n’y a jamais eu qu’une coiffe pareille dans Blanchelande, et la v’là ! Queu malheur ! mon Dieu ! Oh ! c’est bien certain que celle qui la portait s’est périe et qu’elle doit être au fond du lavoir ! »

Et au risque d’y tomber elles-mêmes elles se penchèrent sur sa surface et atteignirent la coiffe déchirée et mouillée qui pendillait à la gaule ferrée du berger. Elles l’examinèrent. C’était en effet la coiffe de Jeanne, son fond piqué et brodé, ses grands papillons et ses belles dentelles de Caen. Elles la touchaient, l’approchaient de leurs yeux, l’admiraient, puis se désolaient ; et bientôt, mêlant la perte de la femme à la perte de la coiffe, elles se répandirent en toutes sortes de lamentations.

Quant au berger, il était entré dans l’eau jusqu’au genou, et il sondait le lavoir, tout autour de lui, avec son bâton.

« Elle n’est pas de votre côté. Elle est là… — cria-t-il aux trois femmes qui s’éploraient sur l’autre bord. — Elle est là ! je la tiens ! je la sens sous ma gaule. Allons, mère Ingou, venez par ichin ! vous êtes la plus cœurue et la plus forte. Si je pouvais fourrer ma gaule par-dessous elle, je la soulèverais des vases du fond et l’approcherais du bord, qui n’est pas bien haut de ce côté. P’t-être que je l’aurions à nous deux. »

Et la mère Ingou laissa la coiffe aux mains de Simone et de Petiote et courut au berger. Ce que celui-ci avait prévu arriva. En s’efforçant beaucoup, il put soulever le corps de la noyée et le ranger contre le bord.

« Attendez ! je la vois ! » — dit la mère Ingou, qui écarta les roseaux ; et, se couchant sur l’herbe et plongeant ses mains dans l’eau du fossé, elle saisit par les cheveux la pauvre Jeanne.

« Ah ! comme elle pèse ! » — fit-elle en appelant à son aide l’enfant et Simone ; et, toutes les trois, elles parvinrent, avec l’aide du berger, à retirer le corps bleui de Jeanne-Madelaine et à le coucher dans l’herbe du pré.

« Eh bien, — dit le berger presque menaçant, — l’iau mentait-elle ? À présent, êtes-vous sûre de ce que je disais, mère Ingou ? Crairez-vous maintenant au pouvait des pâtres ? Elle itou — fit-il en montrant le cadavre de Jeanne — n’y voulut pas craire, et elle a fini par l’éprouver ; et son mari, qui était encore plus rêche et plus mauvais qu’elle, y crait, depuis hier au soir, pus qu’au bon Dieu !

— Quéque vous v’lez dire par là, pâtre ? — fit la bonne femme.

— Je dis ce que je dis, — répondit le pâtre. — Les Hardouey avaient chassé les bergers du Clos. Les bergers se sont vengés enui1. V’là la femme nayée, et l’homme…

— Et l’homme ?… — interrompit la Mahé, qui venait de quitter, il n’y avait qu’un moment, maître Thomas Le Hardouey.

— L’homme — continua le berger — court à cette heure dans la campagne, comme un quevâ qui a le tintouin ! »

Et les deux commères frissonnèrent. L’accent du pâtre était plus terrible que le pouvoir dont il parlait et auquel elles commençaient de croire, frappées qu’elles étaient de l’horrible spectacle qu’elles avaient alors sous les yeux.

« Vère, — s’écria-t-il, — la v’là morte, couchée à mes pieds, orde de vase ! — Et de son sabot impie il poussa ce beau corps naguère debout et si fier. — Un jour, elle avait cru tourner le sort et m’apaiser en m’offrant du lard et du choine qu’elle m’eût donné comme à un mendiant, en cachette de son homme, mais je n’ai voulu rin ! rin que le sort… Un sort à li jeter ! et elle l’a eu ! Ah ! je savais ce qui la tenait, quand personne n’en avait doutance de Blanchelande à Lessay. Je savais qu’elle ferait une mauvaise fin… mais quand je repassais mon coutet ichin et que je le purifiais dans la terre, pour qu’il ne sentît pas la mort, j’ignorais que ce qui pourrissait l’iau, ce fût elle. Sans cha, je n’aurais pas essuyé mon allumelle, j’aurais toujours voulu trouver dessus le goût de la vengeance, plus fort que le goût de mon pain. »

Et il prit avec des mains frissonnantes le couteau dont il parlait, dans son bissac, l’ouvrit et le plongea impétueusement dans l’eau du lavoir. Il l’en retira ruisselant, l’y replongea encore. Jamais assassin enivré ne regarda sur le fer de son poignard couler le sang de sa victime comme il regarda l’eau qui roulait sur le manche et la lame de ce couteau ignoble et grossier. Puis, égaré, forcené, et comme délirant à cette vue, il l’approcha de ses lèvres, et, au risque de se les couper, il passa, sur toute la largeur de cette lame, une langue toute rutilante de la soif d’une vengeance infernale. Tout en la léchant, il l’accompagnait d’un grognement féroce. Avec sa tête carrée, ses poils hérissés et jaunes, et le mufle qu’il allongeait en buvant avidement cette eau qui avait une si effroyable saveur pour lui, il ressemblait à quelque loup égaré qui, traversant un bourg la nuit, se fût arrêté, en haletant, à laper la mare de sang filtrant sous la porte mal jointe de l’étal immonde d’un boucher.

« C’est bon, cha ! — dit-il. — C’est bon ! » — murmurait-il ; et, comme si ces quelques gouttes ramassées par sa langue avide eussent allumé en lui des soifs nouvelles plus difficiles à étancher, il prit, sans lâcher son couteau, de l’eau dans sa main, et il la but d’une longue haleine.

« Oh ! voilà le meilleur baire que j’aie beu de ma vie ! — cria-t-il d’une voix éclatante, — et je le bais, — ajouta-t-il avec une épouvantable ironie, — à ta santé, Jeanne Le Hardouey, la damnée du prêtre ! Il a goût de ta chair maudite, et il serait encore meilleur si tu avais pourri pus longtemps dans cette iau où tu t’es nayée ! »

Et, affreuse libation ! il en but frénétiquement à plusieurs reprises. Il se baissait sur le lavoir pour la puiser, et il se relevait et se baissait encore, et d’un mouvement si convulsif qu’on eût dit qu’il avait les trémoussements de la danse de Saint-Guy. Cette eau l’enivrait. « Supe ! Supe ! » se disait-il en buvant et en se parlant à lui-même dans son patois sauvage, « supe ! » Sa face de céruse écrasée avait une expression diabolique, si bien que les vieilles crurent voir le Diable, qui, d’ordinaire, ne rôde que la nuit sur la terre, se manifester, pâle, sous cette lumière, en plein jour, et elles s’enfuirent, laissant là leur linge, jusqu’à Blanchelande, pour chercher du secours. ■  (À suivre)

1Aujourd’hui, normand. (Note de l’auteur.)

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