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Roman-feuilleton ♦ L’ensorcelée de Barbey d’Aurevilly

mardi 8 juillet 2025samedi 9 août 2025 sur Rémi Hugues

De temps en temps, cette mystique de village élevait ses yeux, beaux encore et d’un bleu que le feu du cœur avait, en les incendiant autrefois, rendu plus macéré et plus chaste, vers cet autre bleu éternel que rien ne ternit, ni siècles ni orages ; vers ce ciel d’un azur étincelant alors, à travers lequel elle voyait Jeanne se pencher vers elle et affectueusement lui sourire. Assis comme elle, par terre, à quelque distance, le grand valet du Clos se tenait dans cette stupeur accablée que cause aux natures vulgaires le voisinage de la mort. Pour le préserver d’un soleil qui devenait plus vif, Nônon avait recouvert le visage de Jeanne de ce tablier de cotonnade rouge que la Clotte avait déchiré en s’efforçant de la retenir. Seul lambeau de pourpre grossière que la destinée laissait, pour la couvrir, à cette fille noble qui avait empridans un corset de bure une âme patricienne longtemps contenue, longtemps surmontée, et qui tout à coup, éclatant à l’approche d’une âme de sa race, avait tué son bonheur et brisé sa vie !

Ce fut vers le soir qu’eut lieu la levée du cadavre. Après l’accomplissement de cet acte légal, le juge de paix ordonna au serviteur qui l’accompagnait et au grand valet du Clos de transporter Jeanne dans la maison la plus voisine de la prairie. L’enterrement de maîtresse Le Hardouey était fixé pour le lendemain, à l’église paroissiale de Blanchelande. Dans l’incertitude où l’on était sur le genre de mort de Jeanne, la charité du bon curé Caillemer n’eut point à s’affliger d’avoir à appliquer cette sévère et profonde loi canonique qui refuse la sépulture chrétienne à toute personne morte d’un suicide et sans repentance. Il estimait beaucoup Jeanne-Madelaine, qu’il appelait la nourrice de ses pauvres, et il aurait eu le cœur déchiré de ne pas bénir sa poussière. Dieu sauva donc à la tendresse du pasteur cette rude épreuve, et Jeanne, justiciable du mystère de sa mort à Dieu seul, put être déposée en terre sainte.

On l’y porta au milieu d’un concours immense de gens venus des paroisses voisines de Lithaire et de Neufmesnil. Les cloches de Blanchelande, qui, selon la vieille coutume normande, avaient sonné tout le jour et la veille, avaient appris à ces campagnes que « quelqu’un de riche » était mort. Les informations allant de bouche en bouche, on avait bientôt su que c’était maîtresse Le Hardouey. En Normandie, dans ma jeunesse encore, de toutes les cérémonies qui attiraient les populations aux églises, la plus solennelle et qui remuait davantage l’imagination publique, c’étaient les funérailles. Les indifférents y accouraient autant que les intéressés ; les impies, autant que les gens pieux. Ce n’était pas comme en Écosse, où les repas funéraires pouvaient déterminer un genre de concours sans élévation et sans pureté. En Normandie, il n’y avait de repas, après l’enterrement, que pour les prêtres. La foule, elle, s’en retournait, le ventre vide, comme elle était venue, mais elle était venue pour voir un de ces spectacles qui l’émouvaient et l’édifiaient toujours, et elle s’en retournait la tête pleine de bonnes pensées, quand ce n’était pas le cœur. Ce jour-là, l’enterrement de maîtresse Le Hardouey n’attirait pas seulement parce qu’il était une cérémonie religieuse, ou parce que la décédée était connue à dix lieues à la ronde pour la reine des ménagères, mais aussi parce que sa mort soudaine n’avait pas été naturelle, et qu’il planait comme le nuage d’un crime au-dessus. On vint donc aux obsèques de Jeanne encore plus pour parler de sa mort extraordinaire et inexpliquée que pour s’acquitter envers elle d’un dernier devoir. La jaserie, ce mouvement éternel de la langue humaine, ne s’arrête ni sur une tombe fermée ni en suivant un cercueil, et rien ne glace, pas même la religion et la mort, l’implacable curiosité qu’Ève a léguée à sa descendance. Pour la première fois peut-être, le recueillement manqua à ces paysans. Ce qui, surtout, les rendit distraits, parce que cela leur paraissait étrange et terrible, à eux, qui avaient au fond de leur cœur le respect de la famille, comme le christianisme l’a fait, c’était de ne pas voir de parents accompagner et suivre cette bière. La famille de Jeanne de Feuardent, dont elle avait blessé l’orgueil nobiliaire en épousant Thomas Le Hardouey, n’était point venue à ses funérailles, et, d’un autre côté, les parents de Le Hardouey, envieux de la fortune qu’il avait amassée, et blessés aussi par son mariage, qui les avait éloignés d’eux, n’avaient point paru dans le cortège, malgré l’invitation qu’on avait eu soin de leur adresser. Il y avait donc un assez grand espace entre la bière, portée, selon l’usage du pays, par les domestiques du Clos, sur des serviettes ouvrées dont ils tenaient les extrémités deux par deux, et les pauvres de la paroisse, qui, pour six blancs et un pain de quatre livres, assistaient à la cérémonie, une torche de résine à la main. De mémoire d’homme, à Blanchelande, on n’avait vu d’enterrement où cet espace, réservé au deuil, fût resté vide. On en faisait tout haut la remarque. Maître Le Hardouey n’était pas rentré au Clos. Tous les yeux étaient fixés sur la place qu’il aurait dû occuper… Hélas ! il y avait un autre homme encore que les regards de l’assistance cherchèrent plus d’une fois en vain : c’était l’abbé de la Croix-Jugan. Parti pour Montsurvent, la veille, ainsi que l’avait dit la mère Mahé à Le Hardouey, il n’était point revenu de chez la comtesse Jacqueline. Pendant toute la funèbre cérémonie, sa stalle de chêne resta fermée dans le chœur, et le redoutable capuchon qu’on y voyait tous les dimanches ne s’y montra pas.

Fut-ce cette préoccupation de la foule, répartie entre ces deux absents, qui empêcha qu’on ne prît garde à une personne dont la présence, si elle avait été remarquée, eût semblé aussi extraordinaire que l’absence simultanée des deux autres ?… En effet, impiété ou souffrance physique, la Clotte n’allait point à l’église. Il y avait plus de quinze ans qu’on ne l’y avait vue. Il est juste de dire aussi qu’on ne l’avait point vue ailleurs. Elle n’allait que jusqu’à son seuil. D’un esprit trop ferme pour insulter les choses saintes, la Clotte semblait les dédaigner, en ne les invoquant jamais dans sa vie. L’Hérodiade de Haut-Mesnil, qui avait eu avec les hommes toutes les férocités d’une beauté puissante comme un fléau, devenue l’ascète de la solitude et la Marie Égyptienne de l’orgueil blessé, n’avait pas soupçonné la force qu’elle aurait trouvée au pied d’une croix. Lorsque, dans sa tournée de Pâques, le curé Caillemer entrait et s’asseyait chez elle pour lui parler des consolations qu’elle puiserait dans l’accomplissement de ses devoirs de chrétienne, elle souriait avec une hauteur amère. Rachel égoïste et stérile, qui ne voulait pas être consolée parce que sa jeunesse et sa beauté n’étaient plus ! Elle souriait aussi de l’humble prêtre, enfant de la paroisse, qu’elle avait vu grandir derrière la charrue, sur le sillon voisin, et qui ne portait pas sur son front la marque de noblesse, qui l’eût consacré, aux yeux d’une femme comme elle, plus que l’huile sainte du sacerdoce. Cette hauteur, ce sourire, cette fierté désespérée, mais sans une seule plainte, cette attitude éternelle, car il la retrouvait toujours la même à chaque année, cette manière de vider son calice d’absinthe et de le tenir comme elle avait tenu le verre de l’orgie au château de Haut-Mesnil, tout cela imposait au curé et arrêtait sur sa lèvre timide la parole qui peut convertir. Il le disait lui-même. Cette femme chargée d’iniquités, au fond de sa masure délabrée et sous les vêtements d’une pauvreté rigide, le troublait plus que la comtesse de Montsurvent dans son château et sous le dais féodal qu’elle avait eu le courage de rétablir dans la salle de chêne sculpté de ses ancêtres, comme si la trombe de la Révolution n’avait pas emporté tous les droits et les signes qui représentaient ces droits ! Pour toutes ces raisons, le bon curé s’était bien souvent demandé ce que deviendrait la vieille Clotte… et si, après toute une vie de scandale et d’incrédulité orgueilleuse, il n’était pas grand temps, pour elle, de donner l’exemple du repentir !

Et qui sait ? l’heure peut-être était venue. La mort de Jeanne, dernière goutte d’amertume, avait déjà fait déborder ce cœur qui, pendant des années, avait porté sa misère sans se pencher et sans trembler ! Ce qu’elle n’aurait point fait pour elle, cette femme, qui n’avait jamais demandé quartier à Dieu, l’avait fait pour Jeanne. Elle avait prié. Elle avait retrouvé l’humilité de la prière et des larmes ! Sous le coup de la mort de Jeanne, elle s’était juré à elle-même que, malgré sa paralysie, elle irait jusqu’à l’église de Blanchelande, qu’elle accompagnerait jusqu’à sa tombe celle qu’elle appelait son enfant, et que, si elle ne pouvait pas marcher, elle s’y traînerait sur le cœur ! Eh bien, ce qu’elle s’était juré, elle l’accomplit ! Le matin du jour des funérailles, elle se leva dès l’aurore, s’habilla avec ce qu’elle avait de plus noir dans ses vêtements, et, les deux mains sur le bâton sans lequel elle ne pouvait faire un seul pas, elle commença le pénible trajet qui, pour elle, était un voyage. Il y avait environ une lieue de sa chaumière au clocher de Blanchelande ; mais une lieue pour elle, c’était loin ! Elle ne marchait pas ; elle rampait plutôt sur la partie morte de son être, que son buste puissant et une volonté enthousiaste traînaient d’un effort continu. Les poètes ont parlé quelquefois de l’union de la mort et de la vie. Elle était l’image de cette union, mais la vie était si intense dans sa poitrine appuyée sur ses mains nerveuses, soutenues à leur tour par son bâton noueux… qu’on aurait cru, à certains moments, que cette vie descendait et la reprenait tout entière. Elle allait bien lentement, mais enfin elle allait ! Son front s’empourprait de fatigue. Son austère visage prenait des teintes de feu, comme un vase de bronze rongé par une flamme intérieure dont les flancs opaques, devenus transparents, se colorent.

Quelquefois, trahie par sa force, vaincue, mais non désespérée, elle s’arrêtait, haletante, sur une butte ou un tas de cailloux dans le chemin, puis se relevait et poursuivait sa route pour se rasseoir encore après quelques pas. Les heures s’écoulaient. La cloche de Blanchelande sonna la messe funèbre. La malheureuse l’entendit presque avec égarement ! Elle mesurait, et de quel regard ! à travers les airs, l’espace qui la séparait de l’église, ce qui lui restait à dévorer par la pensée et à traverser avec ses pieds lents et maudits ! « Oh ! j’arriverai ! » elle se l’était dit plus d’une fois avec espérance. Maintenant elle se disait : « Arriverai-je à temps ? » Nul voyageur à cheval, nul fermier avec sa charrette, qui, peut-être, eussent été touchés de l’énergie trompée de cette sublime infirme qui défaillait et allait toujours, et qui l’auraient prise avec eux, ne passèrent sur cette route solitaire. Ah ! sa poitrine se soulevait d’anxiété et de folle colère. Son cœur trépignait sur ses pieds morts ! Bientôt elle ne put même plus s’arrêter pour reprendre haleine, et comme elle était brisée dans son corps et qu’elle tombait affaissée, ne voulant pas être retardée par sa chute, l’héroïque volontaire se mit à marcher sur les mains, à travers les pierres, tenant dans ses dents le bâton dont elle ne pouvait se séparer et qu’elle mordait avec une exaspération convulsive… Dieu, sans doute, eut pitié de tant de courage et permit qu’elle arrivât à l’église de Blanchelande avant que la messe ne fût dite.

Quand, à moitié morte, elle franchit la grille du cimetière, le prêtre qui officiait chantait la Préface. L’église était trop pleine pour qu’elle pût y pénétrer. Aussi resta-t-elle au seuil d’une des petites portes latérales qui s’ouvrait dans une chapelle de la Vierge, et là, accroupie sur le talon de ses sabots, derrière quelques femmes plantées debout et qui regardaient dans cette chapelle, elle mêla sa prière et sa désolation intérieure à la magnifique psalmodie que l’Église chante sur ses morts, et au croassement des corbeaux dont les noires volées tournaient alors autour du clocher retentissant. Comme elle agissait au nom d’un devoir et que, d’ailleurs, elle était toujours la fière Clotte, elle ne parla point à ces femmes qui, le dos tourné, chuchotaient entre elles et s’entretenaient de la morte, de maître Thomas Le Hardouey et de l’abbé de la Croix-Jugan. Et voilà pourquoi aussi, quand elle se leva, d’accroupie qu’elle était, avant que la messe fût finie, elle put échapper au regard de ces femmes qui ne l’avaient pas remarquée.

Cependant, la messe étant dite, les porteurs reprirent la bière sur les tréteaux où elle avait été déposée, les prêtres se mirent à monter la nef en chantant les derniers psaumes, et débouchèrent par le portail, suivis de la foule, dans le cimetière, où la fosse creusée attendait le cercueil, Instant pathétique et redoutable ! Le cœur de l’homme le plus fort n’y résiste pas, lorsque, rangés en cercle, leurs cierges éteints, au bord de la tombe entrouverte, les prêtres versent l’eau bénite, dans un requiescat suprême, sur la bière dépouillée de sa draperie noire et sur laquelle la terre, poussée par les bêches, croule avec un bruit lamentable et sourd. On était parvenu à ce moment terrible, et jusque-là rien n’avait troublé l’imposante et navrante cérémonie. Seulement, quand le clergé, ayant béni le cercueil, se fut retiré, après un Amen suivi d’un morne et vaste silence, laissant la foule groupée autour de la fosse qu’on remplissait et jetant à son tour l’eau sainte, comme il l’avait fait avant elle, une femme, qui était agenouillée sur la terre relevée de la fosse, et à laquelle personne n’avait fait attention, se leva péniblement, et, se plaçant derrière l’homme qui aspergeait alors la tombe, s’avança pour prendre le goupillon qu’il tenait ; mais, au moment de le lui remettre, l’homme regarda la main tendue vers lui et l’être à qui appartenait cette main.

« Oh ! — dit-il en tressaillant, — la Clotte ! »

Et, comme si cette main tendue eût été pestiférée, il recula avec horreur.

« Que viens-tu faire ici, vieille Tousée ? — poursuivit-il, — et pour quel nouveau malheur es-tu donc sortie de ton trou ? »

Le nom de la Clotte, sa présence inattendue, l’accent et le geste de cet homme firent passer dans la foule cette vibration attentive qui précède, comme un avertissement de ce qui va suivre, les grandes scènes et les grands malheurs.

La Clotte avait pâli à ce nom de Tousée qui lui rappelait brutalement un outrage qu’elle n’avait jamais pu oublier. Mais, comme si elle n’eût pas entendu, ou comme si la douleur de la mort de Jeanne l’eût désarmée de toute colère :

« Donne ! que je la bénisse, — fit-elle lentement, — et n’insulte pas la vieillesse en présence de la mort », — ajouta-t-elle avec une ferme douceur et une imposante mélancolie.

Mais l’homme à qui elle parlait était d’une nature rude et grossière, et les habitudes de son métier augmentaient encore sa férocité habituelle. C’était un boucher de Blanchelande, élevé dans l’exécration de la Clotte. Il s’appelait Augé. Son père, boucher comme lui, était un des quatre qui l’avaient liée au poteau du marché et qui avaient fait tomber sous d’ignobles ciseaux, en 1793, une chevelure dont elle avait été bien fière. Cet homme était mort de mort violente peu de temps après son injure, et sa mort, imputée vaguement à la Clotte par des parents superstitieux, passionnés, et en qui les haines de parti s’ajoutaient encore à l’autre haine, devait rendre le fils implacable.

« Non ! — dit-il, — tu ferais tourner l’eau bénite, vieille sorcière ! tu ne mets jamais le pied à l’église, et te v’là ! Es-tu effrontée ! Et est-ce pour maléficier aussi son cadavre que tu t’en viens, toi qui ne peux plus traîner tes os, à l’enterrement d’une femme que tu as ensorcelée, et qui n’est morte peut-être que parce qu’elle avait la faiblesse de te hanter ? »

L’idée qu’il exprimait saisit tout à coup cette foule, qui avait connu Jeanne si malheureuse et qui n’avait pu s’expliquer ni l’égarement de sa pensée, ni la violence de son teint, ni sa mort aussi mystérieuse que les derniers temps de sa vie. Un long et confus murmure circula parmi ces têtes pressées dans le cimetière et qu’un pâle rayon de soleil éclairait. À travers ce grondement instinctif, les mots de sorcière et d’ensorcelée s’entendirent comme des cris sourds qui menaçaient d’être perçants tout à l’heure… Étoupes qui commençaient de prendre et qui allaient mettre tout à feu. ■   (À suivre)

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Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

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