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Roman-feuilleton ♦ L’ensorcelée de Barbey d’Aurevilly

dimanche 10 août 2025dimanche 10 août 2025 sur Rémi Hugues

Il n’y avait plus là de prêtres ; ils étaient rentrés dans l’église ; il n’y avait plus là d’homme qui, par l’autorité de sa parole et de son caractère, pût s’opposer à cette foule et l’arrêter en la dominant. La Clotte vit-elle le péril qui l’entourait dans les plis épais de cette vaste ceinture d’hommes irrités, ignorants, et depuis des années sans liens avec elle, avec elle qui les regardait du haut de son isolement comme on regarde du haut d’une tour ?

Mais, si elle le vit, son sang d’autrefois, son vieux sang de concubine des seigneurs du pays monta à sa joue sillonnée comme une lueur dernière, en présence de ces hommes qui, pour elle, étaient des manants et qui commençaient de s’agiter. Appuyée sur son bâton d’épine, à pas de cette fosse entr’ouverte, elle jeta à Augé, le boucher, un de ces regards comme elle en avait dans sa jeunesse quand, posée sur la croupe du cheval de Sang-d’Aiglon de Haut-Mesnil, elle passait dans le bourg de Blanchelande, scandalisé et silencieux.

« Tais-toi, fils de bourreau, — dit-elle ; — cela n’a pas tant porté bonheur à ton père de toucher à la tête de Clotilde Mauduit !

— Ah ! j’achèverai l’œuvre de mon père ! — fit le boucher mis hors de lui par le mot de la Clotte. — Il ne t’a que rasée, vieille louve, mais moi, je te prendrai par la tignasse et je t’écalerai comme un mouton. »

Et, joignant le geste à la menace, il leva sa main épaisse, accoutumée à prendre le bœuf par les cornes pour le contenir sous le couteau. La tête menacée resta droite… Mais un coup la sauva de l’injure. Une pierre lancée du sein de cette foule, que l’inflexible dédain de la Clotte outrait, atteignit son front, d’où le sang jaillit, et la renversa.

Mais renversée, les yeux pleins du sang de son front ouvert, elle se releva sur ses poignets de toute la hauteur de son buste.

« Lâches ! » — cria-t-elle, quand une seconde pierre, sifflant d’un autre côté de la foule, la frappa de nouveau à la poitrine et marqua d’une large rosace de sang le mouchoir noir qui couvrait la place de son sein.

Ce sang eut, comme toujours, sa fascination cruelle. Au lieu de calmer cette foule, il l’enivra et lui donna la soif avec l’ivresse. Des cris : « À mort, la vieille sorcière ! » s’élevèrent et couvrirent bientôt les autres cris de ceux qui disaient : « Arrêtez ! non ! ne la tuez pas ! » Le vertige descendait et s’étendait, contagieux, dans ces têtes rapprochées, dans toutes ces poitrines qui se touchaient. Le flot de la foule remuait et ondulait, compacte à tout étouffer. Nulle fuite n’était possible qu’à ceux qui étaient placés au dernier rang de cette tassée d’hommes ; et ceux-là curieux, et qui discernaient mal ce qui se passait au bord de la fosse, regardaient par-dessus les épaules des autres et augmentaient la poussée. Le curé et les prêtres, qui entendirent les cris de cette foule en émeute, sortirent de l’église et voulurent pénétrer jusqu’à la tombe, théâtre d’un drame qui devenait sanglant. Ils ne le purent. « Rentrez, monsieur le curé, — disaient des voix ; — vous n’avez que faire là ! C’est la sorcière de la Clotte, c’est cette profaneuse dont on fait justice ! Je vous rendrons demain votre cimetière purifié. »

Et, en disant cela, chacun jetait son caillou du côté de la Clotte, au risque de blesser ceux qui étaient rangés près d’elle. La seconde pierre, qui avait brisé sa poitrine, l’avait roulée dans la poussière, abattue aux pieds d’Augé, mais non évanouie. Impatient de se mêler à ce martyre, mais trop près d’elle pour la lapider, le boucher poussa du pied ce corps terrassé.

Alors, comme la tête coupée de Charlotte Corday qui rouvrit les yeux quand le soufflet du bourreau souilla sa joue virginale, la Clotte rouvrit ses yeux pleins de sang à l’outrage d’Augé, et d’une voix défaillante :

« Augé, — dit-elle, — je vais mourir ; mais je te pardonne si tu veux me traîner jusqu’à la fosse de Mlle de Feuardent et m’y jeter avec elle, pour que la vassale dorme avec les maîtres qu’elle a tant aimés !

— I’ g’n’a pus de maîtres ni de demoiselles de Feuardent, — répondit Augé, redevenu Bleu tout à coup et brûlant des passions de son père. — Non ! tu ne seras pas enterrée avec celle que tu as envoûtée par tes sortilèges, fille maudite du diable, et je te donnerai à mes chiens ! »

Et il la refrappa de son soulier ferré au-dessus du cœur. Puis, avec une voix éclatante :

« La v’là écrasée dans son venin, la vipère ! — fit-il. — Allons, garçons ! qui a une claie que je puissions traîner sa carcasse dessus ? »

La question glissa de bouche en bouche, et soudain, avec cette électricité qui est plus rapide et encore plus incompréhensible que la foudre, des centaines de bras rapportèrent pour réponse, en la passant des uns aux autres, la grille du cimetière, arrachée de ses gonds, sur laquelle on jeta le corps inanimé de la Clotte. Des hommes haletants s’attelèrent à cette grille et se mirent à traîner, comme des chevaux sauvages ou des tigres, le char de vengeance et d’ignominie, qui prit le galop sur les tombes, sur les pierres, avec son fardeau. Éperdus de férocité, de haine, de peur révoltée, car l’homme réagit contre la peur de son âme, et alors il devient fou d’audace ! ils passèrent comme le vent rugissant d’une trombe devant le portail de l’église, où se tenaient les prêtres rigides d’horreur et livides ; et renversant tout sur leur passage, en proie à ce delirium tremens des foules redevenues animales et sourdes comme les fléaux, ils traversèrent en hurlant la bourgade épouvantée et prirent le chemin de la lande… Où allaient-ils ? ils ne le savaient pas. Ils allaient comme va l’ouragan. Ils allaient comme la lave s’écoule.

Seulement, chose moins rare qu’on ne croirait si on connaissait les convulsifs changements des masses, à mesure qu’ils s’avançaient dans leur exécution terrible ils devenaient moins nombreux, moins ardents, moins furieux. Cette foule, cette légion, cet immense animal multiple, à plusieurs têtes, à plusieurs bras, perdait de sa toison d’hommes aux halliers du chemin. Ses rangs s’éclaircissaient. On voyait les uns se détacher des autres et s’enfuir en silence. On en voyait rester au détour d’une route et ne pas rejoindre la troupe effrénée et clamante, pris de frisson, de remords, d’horreur lentement venue, mais enfin ressentie et glacée. Ce n’était plus qu’une poignée d’hommes, la lie du flot qui écumait il n’y avait qu’un moment. La conscience du crime revenait sur eux, sur ce fond et bas-fond humain qui s’opiniâtre au crime quand les coups de violence sont passés ! et toujours allant, mais moins vite, elle grandit si fort en eux, cette conscience, qu’elle les arrêta court, de son bras fort et froid comme l’acier. La peur du crime qu’ils venaient de commettre, et qui peu à peu avait décimé leur nombre, prit aussi ces derniers qui traînaient sur sa claie de fer cette femme tuée par eux, assassinée ! Une autre peur s’ajouta à cette peur. Ils entraient dans la lande, la lande, le terrain des mystères, la possession des esprits, la lande incessamment arpentée par les pâtres rôdeurs et sorciers ! Ils n’osèrent plus regarder ce cadavre souillé de sang et de boue qui leur battait les talons. Ils le laissèrent et s’enfuirent, se dispersant comme les nuées qui ont versé le ravage sur une contrée se dispersent sans qu’on sache où elles ont passé.

Le silence s’étendit dans ces campagnes, devenues tout coup solitaires. Il était d’autant plus profond qu’il succédait à des cris. Le clocher de Blanchelande, dont la sonnerie bruyante s’était arrêtée après vingt-quatre heures de continuelles volées, ne fut plus qu’une flèche muette sur laquelle l’ombre montait à mesure que le soleil penchait à l’horizon. Nul bruit ne venait du bourg. L’affreux spectacle qui l’avait sillonné, comme une vision de sang et de colère, avait laissé comme le poids d’une consternation sur ces maisons dont la terreur du matin semblait encore garder les portes. L’après-midi s’allongea dans une morne tristesse ; et, quand le soir de ce jour de funeste mémoire commença de tomber sur la terre, on n’entendit, dans les lointains bleuâtres, ni le chant mélancoliquement joyeux des vachères, ni les cris des enfants au seuil des portes, ni les claquements fringants du fouet des meuniers regagnant le moulin, assis sur leurs sacs, les pieds ballant au flanc de leurs juments d’allure. On eût dit Blanchelande mort au bout de sa chaussée… Pour qui pratiquait ce pays d’ordinaire vivant et animé à ces heures, il y avait quelque chose d’extraordinaire qui ne se voyait pas, mais qui se sentait… L’abbé de la Croix-Jugan, revenant ce soir-là de chez la comtesse Jacqueline, eut peut-être le sentiment que j’essaye de faire comprendre. Il avait traversé la lande de Lessay sur sa pouliche, noire comme ses vêtements, et, depuis qu’il s’avançait vers l’endroit de cette lande où la solitude finissait, il n’avait rencontré âme qui vive. Tout à coup son ardente monture, qui portait au vent, fit un écart et se cabra en hennissant… Cela le tira de sa rêverie, car cet homme renversé sous les débris d’une cause ruinée, cette espèce de Marius vaincu, trouvait son marais de Minturnes dans l’abîme de sa propre pensée… Il regarda alors l’obstacle qui faisait dresser le crin sur le cou de sa noire pouliche, et il vit, devant les pieds levés de l’animal, la Clotte sanglante, inanimée, étendue dans la route sur sa claie d’acier.

« Voilà de la besogne de Bleus ! — dit-il, mettant le doigt sur la moitié de la vérité par le fait de sa préoccupation éternelle, — les bandits auront tué la vieille Chouanne. »

Et il vida l’étrier, s’approcha du corps de la Clotte, ôta son gant de daim et tourna vers lui la face saignante. Un instant s’écoula, il interrogea les artères. Par un prodige de force vitale comme il s’en rencontre parfois dans d’exceptionnelles organisations, la Clotte, évanouie, remua. Elle n’était pas encore morte, mais elle se mourait.

« Clotilde Mauduit ! — fit le prêtre de sa voix sonore.

— Qui m’appelle ? — murmura-t-elle d’une voix faible. — Qui ? Je n’y vois plus.

— C’est Jéhoël de la Croix-Jugan, Clotilde, — répondit l’abbé. Et il la souleva et lui appuya la tête contre une butte. — Oui ! c’est moi. Reconnais-moi, Clotilde. Je viens pour te sauver.

— Non ! — dit-elle, toujours faible, et elle sourit d’un dédain qui n’avait plus d’amertume, — vous venez pour me voir mourir… Ils m’ont tuée…

— Qui t’a tuée ? qui ? — dit impétueusement le prêtre. — Ce sont les Bleus, n’est-ce pas, ma fille ? — insista-t-il avec une ardeur dans laquelle brûlait toute sa haine.

— Les Bleus ! — fit-elle comme égarée, — les Bleus ! Augé, c’est un Bleu ; c’est le fils de son père. Mais tous y étaient… tous m’ont accablée… Blanchelande… tout entier. »

Sa voix devint inintelligible ; les noms ne sortaient plus. Seul, son menton remuait encore… Elle ramenait sa main à sa poitrine et faisait ce geste épouvantable de ceux qui agonisent, quand ils semblent écarter de leurs doigts convulsifs les araignées de leur cercueil. Qui a vu mourir connaît cette effroyable trépidation.

L’abbé la connaissait. Il voyait que la mort était proche.

Il interrogea encore la mourante, mais elle ne l’entendit pas. Elle avait l’absorption de l’agonie… Lui, qui ne savait pas la raison de cette mort terrible qu’il avait là devant les yeux, pensait aux Bleus, sa fixe pensée, et il se disait que tout crime de parti pouvait rallumer la guerre éteinte. Le cadavre mutilé de la vieille Clotte lui paraissait aussi bon qu’un autre pour mettre au bout d’une fourche et faire un drapeau qui ramenât les paysans normands au combat.

« Que se passe-t-il donc ? » — fit-il avec explosion, déjà frémissant, palpitant et frappant la terre de ses bottes à l’écuyère aux éperons d’argent. Le chef, l’inflexible partisan, se dressa, redevenu indomptable, dans le prêtre, et, oubliant, lui, le ministre d’un Dieu de miséricorde, qu’il y avait là une mourante qui n’était pas encore trépassée, il s’enleva à cheval comme s’il eût entendu battre la charge. Lorsqu’il retomba sur sa selle, sa main caressa fiévreusement la crosse des pistolets qui garnissaient les fontes… Le soleil, qui se couchait en face de lui, éclairait en plein son visage cerclé de sa jugulaire de velours noir et haché par d’infernales blessures, auxquelles le feu de sa pensée faisait monter cette écarlate qu’un aveugle célèbre comparait au son de la trompette. Il enfonça ses éperons dans les flancs de la pouliche, qui bondit à casser sa sangle. Par un mouvement plus prompt que la pensée, il tira un des pistolets de ses fontes et le leva en l’air, le doigt à la languette, comme si l’ennemi avait été à quatre pas, visionnaire à force de belliqueuse espérance ! Ces pistolets étaient ses vieux compagnons. Ils n’avaient, durant la guerre, jamais quitté sa ceinture. Quand la mère Hecquet l’avait sauvé, elle les avait enfouis dans sa cabane. C’étaient ses pistolets de Chouan. Sur leur canon rayé, il y avait une croix ancrée de fleurs de lys qui disait que le Chouan se battait pour le Sauveur, son Dieu, et son seigneur le roi de France.

Cette croix que le soleil couchant fit étinceler à ses yeux lui rappela l’austère devoir de toute sa vie, auquel il avait si souvent manqué.

« Ah ! — dit-il, replongeant l’arme aux fontes de la selle, — tu seras donc toujours le même pécheur, insensé Jéhoël ! La soif du sang de l’ennemi desséchera donc toujours ta bouche impie ! Tu oublieras donc toujours que tu es un prêtre ! Cette femme va mourir et tu songes à tuer, au lieu de lui parler de son Dieu et de l’absoudre. À bas de cheval, bourreau, et prie ! »

Et il descendit de sa pouliche comme la première fois.

« Clotilde Mauduit, es-tu morte ? » — lui dit-il en s’approchant d’elle.

Fut-ce une convulsion suprême, mais elle se tordit sur la poussière comme une branche de bois sec dans le feu. Il semblait que la voix du prêtre galvanisât sa dernière heure.

« Si tu m’entends, — dit-il, — ô ma fille ! pense au Dieu terrible vers lequel tu t’en vas monter. Fais, par la pensée, un acte de contrition, ô pécheresse ! et, quoique indigne moi-même et pénitent, mais prêtre du Dieu qui lie et qui délie, je vais t’absoudre et te bénir. »

Et, les mains étendues, il prononça lentement les paroles sacramentelles de l’absolution sur ce front offusqué déjà des ombres de la mort. Singulier prêtre, qui rappelait ces évêques de Pologne, lesquels disent la messe, bottés et éperonnés comme des soldats, avec des pistolets sur l’autel. Jamais être plus hautain debout n’avait récité de plus miséricordieuses paroles sur un être plus hautain renversé. Quand ce fut fini : « Elle a passé », dit-il, et il détacha son manteau et l’étendit sur le cadavre. Puis il prit deux branches cassées dans un ravin et les posa en forme de croix par-dessus le manteau. Le soleil s’était couché dans un banc de brume sombre : « Adieu, Clotilde Mauduit, — dit-il. — Ô complice de ma folle jeunesse, te voilà ensevelie de mes mains ! Si un grand cœur sauvait, tu serais sauvée ; mais l’orgueil a égaré ta vie comme la mienne. Dors en paix, cette nuit, sous le manteau du moine de Blanchelande. Nous viendrons te chercher demain. » Il remonta à cheval, regarda encore cette forme noire qui jonchait le sol. Son cheval, qui connaissait son genou impérieux, frémissait d’être contenu et voulait s’élancer, mais il le retenait… Sa main baissée sur le pommeau de la selle rencontra par hasard la crosse des pistolets : « Taisez-vous, — dit-il, — tentations de guerre ! » Et, conduisant au pas cette pouliche qu’il précipitait d’ordinaire dans des galops qu’on appelait insensés, il s’en alla, récitant à demi-voix, dans les ombres qui tombaient, les prières qu’on dit pour les morts. ■  (À suivre)

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Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

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