

« Il nous faut apprendre notre leçon. Jamais, jamais, jamais on ne doit croire qu’une guerre sera simple et facile, ou que quiconque s’embarque dans cette étrange aventure peut mesurer à l’avance les vents et les tempêtes qu’il rencontrera en chemin.
L’homme d’Etat qui cède à la fièvre de la guerre doit savoir qu’une fois le signal donné, il cesse d’être le maitre de la politique à suivre pour devenir l’esclave d’évènements imprévisibles et incontrôlables. Les War Office désuets, les commandants en chef faibles, incompétents ou arrogants, les alliés indignes de confiance, les neutres hostiles, un Destin malveillant, de mauvaises surprises, d’affreuses erreurs de calcul, tout cela fait désormais partie du Bureau du conseil, dès le lendemain de la déclaration de guerre.
Il faut toujours se rappeler, aussi sûr que l’on soit de remporter facilement la victoire, qu’il n’y aurait pas de guerre si l’adversaire ne pensait pas qu’il a aussi une chance. » o ■ WSC
* Précédemment paru sur la riche page Facebook d’Aristide Ankou (26.8. 2025).
Aristide Ankou
