Pour un bref commentaire sur cet événement dans l’esprit de L’Action Française , tant à l’époque qu’avec le recul du temps, on pourra se reporter à l’éphéméride du 30 septembre.
Les accords de Munich, signés le 30 septembre 1938, réunirent l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l’Italie. Ils visaient à régler la crise des Sudètes, région tchécoslovaque peuplée en partie de germanophones, que Hitler réclamait au nom du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ». Après plusieurs semaines de tensions et la menace d’une guerre européenne, le Premier ministre britannique Neville Chamberlain et le président du Conseil français Édouard Daladier acceptèrent, avec Benito Mussolini comme médiateur, le principe d’un transfert des Sudètes au Reich. La Tchécoslovaquie, pourtant directement concernée, ne fut pas invitée à la table des négociations.
Cet accord fut présenté alors comme un gage de paix : Chamberlain parla de « paix pour notre temps ». En réalité, il permit à Hitler d’annexer rapidement les territoires sudètes, puis, en mars 1939, de démembrer le reste de la Tchécoslovaquie, montrant le caractère illusoire de la politique d’« appeasement ». Les accords de Munich sont souvent considérés comme un exemple emblématique de la faiblesse des démocraties occidentales face aux ambitions expansionnistes du Troisième Reich. Ils marquent une étape décisive vers la Seconde Guerre mondiale, qui éclata moins d’un an plus tard, lorsque l’Allemagne envahit la Pologne le 1er septembre 1939. ■
Note rédigée à partir de données universitaires courantes.