
Régis de Castelnau met toute la véhémence, toute la virulence, de son talent – qui est patent – dans cette nouvelle dénonciation (9.10) plus que juste. Condamnation d’ailleurs historique, ancienne, actuelle, sans appel.

Rubrique : indignité.
Il vaut mieux mourir le soir que le matin, parce qu’on en apprend tous les jours.
Toute ma vie, et même avant, j’ai vu les socialistes français systématiquement trahir une fois arrivés au pouvoir : 1924, 1936, 1940, 1947, 1956, 1981, 1988, 1997, 2012. Ce n’est pas une liste, c’est une litanie.

Grande première ! Cette fois-ci, ils trahissent avant même de s’installer dans les fauteuils.
Le 26 août 1944 le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) présidé par le général de Gaulle avait publié une ordonnance intégrée ensuite dans l’ordre juridique français. Elle créait l’infraction « d’indignité nationale » pour sanctionner tous ceux qui avaient soutenu Vichy et trahi l’esprit républicain et la Résistance. La peine était celle de la « dégradation nationale » entraînant une série d’interdictions civiques politiques et professionnelles. Et notamment : perte du droit de vote et d’éligibilité, interdiction d’occuper une fonction publique, d’être avocat, journaliste, officier, etc., exclusion des ordres honorifiques (ex : la Légion d’honneur), interdiction de diriger une entreprise de presse, une école, certaines sociétés commerciales etc. etc.
Ce texte n’a jamais été abrogé et il est donc toujours applicable. C’est la raison pour laquelle, il doit être étendu à tous ceux qui ont occupé une fonction dirigeante dans les instances du parti socialiste depuis 1981, et à tous ceux qui ont exercé une fonction élective sous cette investiture.
Avoir installé en France une forme de dictature néolibérale, et avoir propulsé Emmanuel Macron à la présidence de la république en 2017 est une trahison impardonnable de l’esprit républicain et des intérêts de la France. De même nature que celles perpétrées entre 1940 et 1944. ■ o RÉGIS DE CASTELNAU
Avant de partir, merci de m’offrir un café.
Regis’s Substack est une publication soutenue par les lecteurs. Pour recevoir de nouveaux posts et soutenir mon travail, envisagez de devenir un abonné gratuit ou payant. S’abonner
Entre 40 et 44 nous étions sous la botte d Hitler ; aujourd’hui c’est sous la bottine d Ursula…