
Ce que décrit Le Figaro dans son commentaire de ce sondage, c’est une situation qui réunit les conditions d’un effondrement du régime : lâché par plus de 80 % de la population française, sans perspective de retour en grâce, faute d’espoir que de futures élections puissent changer la donne. JSF
« Le Le sondage Verian que publie « Le Figaro » révèle un rejet massif de l’ensemble des forces politiques dans le pays, où le désir de changement apparaît de plus en plus fort. »
Après une rentrée particulièrement agitée, marquée par la chute de François Bayrou et la démission-reconduction de Sébastien Lecornu, l’exécutif a décidé de sacrifier la réforme des retraites pour acheter un semblant de stabilité. Mais, lassés par le terrible spectacle de cette interminable crise à laquelle ils assistent depuis plus d’un an, les Français ont décidé de tourner le dos à leurs représentants. Envahi par une multitude de sentiments négatifs, le pays est désormais en proie à un doute profond, qui le rend plutôt pessimiste sur la suite.
Au point que, même s’ils plébiscitent davantage la censure du gouvernement que son maintien, les sondés ne croient pas que des élections anticipées – qu’elles soient législatives ou présidentielles – puissent permettre un retour à la normale. Le cas échéant, ils seraient d’ailleurs moins nombreux à se rendre aux urnes qu’en 2024 ou en 2022. » ■
À l’évidence du constat, il faut ajouter le contexte où il est fait. Imaginons la cantine d’une prison qui ne proposerait que 5 ou 6 plats différents mais tous à base de patates. Il est évident que les prisonniers vont rejeter la cantine, les patates et leurs préparations.
Le ras-les-assiettes n’existerait pas s’il y avait un peu plus de variété. Et, pis, ce sondage, inutile, provoquant, comme les autres du même type et les commentaires qui les accompagnent, eux aussi bourrés de patates, ne font qu’aggraver le sentiment d’enfermement à perpétuité.
Notre système politico-mediatique se conduit comme le cuisinier d’une prison, ignorant – ou affectant d’ignorer – tout ce qui n’est pas « patates ». Patates au gouvernement, patates à la télé… Ils nous étouffent avec leur sempiternelles patates à tous les repas.
Purée de nous autres !