
Ainsi, De Gaulle concluait-il « d’importants accords » avec la Russie, même lorsqu’elle était encore l’URSS. Il était d’ailleurs convaincu que la vieille Russie renaîtrait des cendres de l’Union soviétique, construction artificielle issue de l’idéologie communiste et de l’utopie internationaliste, vouée à s’effondrer tôt ou tard — ce qui, on le sait, s’est effectivement produit.

Ce n’est pas pour des raisons idéologiques, ni à cause d’une commune appartenance à la civilisation européenne, ni des sympathies qui peuvent en découler, qu’une entente avec la Russie — quels qu’en soient les aléas et les limites — est utile à la France, mais pour des raisons d’équilibre face aux pressions et à la volonté hégémonique d’autres puissances, notamment anglo-saxonnes.
Ce qui est défini dans ce document vidéo qui remonte à presque 60 ans est l’inverse de la politique menée par la France sous Emmanuel Macron et par ses principaux homologues européens au rebours de tout réalisme et tout bon sens. Avec, par surcroit un bellicisme agité et virulent qui, quel qu’en soit le ridicule et l’irréalisme, fait courir aux nations européennes, en tout cas à la France, des risques insensés de guerre – classique ou nucléaire. JSF











