
Quand Bernanos écrivait dans les colonnes du Figaro
Au début des années 1930 le journal conservateur de référence avait comme propriétaire François Coty, qui avait fait fortune dans la parfumerie. Georges Bernanos fut une « prise » de cet homme d’affaires avisé : il accepta de devenir son chroniqueur, alors qu’il était lauréat du prix Fémina 1929 pour le roman La Joie, troisième pièce d’une série inaugurée par Sous le Soleil de Satan (paru en 1926, année où « son » Action Française est condamnée par l’Église) et poursuivie avec L’Imposture (1927).

En 1931 il signa un essai, une biographie d’Édouard Drumont, intitulé La Grande Peur des bien-pensants. Et le 11 novembre de cette année, date éminemment symbolique, un encart figurant dans Le Figaro du jour indiqua la grande nouvelle : l’équipe du grand quotidien de droite s’étoffait : la rejoignait un écrivain en pleine ascension, Bernanos, qui se voyait confier la tâche de chroniquer « la société moderne », d’en examiner les ressorts les plus subtils, par « une série d’études ».
Ainsi, du 13 novembre 1931 au 13 décembre 1932, soit une année entière, Le Figaro fut la tribune de Bernanos, qui en tout réalisa une vingtaine d’articles, aujourd’hui réunis en un seul volume par Belle-de-Mai Éditions sous le titre « Bernanos polémiste ».

Nombre de pages : 112
Prix (frais de port inclus) : 19 €
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