
Voir notre publication « Intéressante analyse dans Riposte laïque : « Marine Le Pen préfère l’union des patriotes à l’union des droites » ». À quoi ces réflexions sont dues.
De David Gattegno.

Au fond, la notion d’« union des droites » relève d’une contradiction interne ; en effet, il n’y a qu’UNE droite, qui est apparue lorsque ceux qui ont décidé la mort du roi se rangèrent à gauche. Par contraste, nous autres, nous sommes révélés « à droite ». Ainsi, hors ces « autres » que nous sommes, aujourd’hui déclarés « royalistes », il n’y a aucune autre Droite.
Dans l’affrontement politique démocratique, nous n’avons à peu près rien à gagner mais, comme nous avons déjà tout perdu, alors nous n’avons « plus rien à perdre ». Cela ne nous interdit donc pas d’aller jeter un œil discret sur le faux-semblant « droite-gauche », auquel se consacrent nos ennemis, tout entiers gauchis, avec leurs moulinets d’appel à qui sera plus démocrate que son voisin.
Marine Le Pen a parfaitement raison de porter le débat ailleurs que sur le « clivage » mirobolant avec lequel on nous bassine depuis trop longtemps.
« L’État, c’est moi », mot que l’on a prêté à Louis XIV – peut-être inconsidérément – ; en tout cas, le mot est bel et bien juste : sans la personne du Roi, il ne saurait y avoir d’État ni de tout ce que l’on voudra nommer d’autre qui soit incarné – incarné dans une espèce de « moi », en effet, mais qui, par telle grâce royale, se trouve être un Soi.
Par conséquent, appelons du nom que l’on voudra ce qui reste lorsque le chef a été coupé : « nation », « patrie », qu’importe, sans doute, voilà ce qu’il reste quand on a tout perdu par décapitation.
En attendant le roi, la SEULE droite que nous sommes peut bien se déclarer stratégiquement solidaire de ces « patriotes », de ces « nationaux », de ces « souverainistes », encore, qui restent plus ou moins fondamentalement attachés à leur appellation.
Car, en effet, le « clivage droite-gauche » est une escroquerie de racaille, du genre « pile, je gagne ; face, tu perds » ; du reste, il n’y a plus grand « clivage » à la lumière du pas de deux Macron-Mélenchon, lesquels deux aspirent exactement à la même « chose-publique » finale, ne différant que sur les moyens : d’un côté, la violence technocratique, de l’autre, la méchanceté physique ; et ce, en direction unanime de la plus grande terreur bureaucratique.
Alors, va… pour « l’union des patriotes », chère et bonne Marine… ■ DAVID GATTEGNO
Commentaires du 18 novembre 2025.
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