
Monseigneur le comte de Paris revient sur les conclusions de la COP30 de Belém, un rendez-vous marqué par des avancées timides et des occasions manquées. Malgré ces limites, il appelle à ne pas céder au découragement.


La 30ème Conférence des Parties (COP 30) de la Convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique s’est achevée samedi 22 novembre à Bélem au Brésil après plusieurs heures de prolongation afin de parvenir à un accord.
Celui-ci a été trouvé en toute extrémité mais il s’agit d’un accord en demi-teinte. Certes, il n’y avait pas de grandes attentes quant au résultat de cette conférence mais un point cependant était plus particulièrement guetté par les observateurs, celui de la réduction progressive des énergies fossiles, que sont le charbon, le pétrole et le gaz, dont le principe avait été arrêté lors de la COP 28 à Dubaï. Malheureusement, aucune avancée majeure n’a été obtenue à ce sujet, le texte final n’y faisant qu’une référence indirecte sans aucune feuille de route, en raison de l’opposition des grands pays émergents.
En outre, alors que la conférence se tenait en Amazonie, aucun accord n’a non plus été trouvé sur la question de la déforestation. Pourtant, il est possible dans ce domaine de prélever du bois sur la croissance de la forêt sans entamer le capital.
Beaucoup de participants ont été déçus par ce résultat mais, pour ma part, j’estime qu’il ne faut pas désespérer.
Tout d’abord, sur l’autre point sensible, celui de la finance climatique, un progrès notable a été obtenu avec le triplement des moyens affectés d’ici 2035. Ensuite, sur la réduction progressive des énergies fossiles, tout n’est pas perdu car les pays qui y sont favorables, dont les États européens, se sont déclarés prêts à prendre des engagements volontaires.
C’est, me semble-t-il, le plus important, tout en ayant en tête de garder notre souveraineté énergétique. Au-delà des vicissitudes des relations internationales, nous devons avoir à cœur de nous engager en faveur d’un avenir bon pour nos enfants dans le respect de la Création qui nous a été confiée. Nous y avons tous notre part.
De mon côté, attaché au bien commun comme les princes de ma famille avant moi, j’entends tenir pleinement mon rôle pour susciter, dans notre pays et au-delà, une véritable espérance écologique.
Le vendredi 12 décembre 2025


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Cela me rappelle lorsque je faisais visiter la basilique Saint Denis à mes élèves de banlieue parisienne avec comme guide prestigieux le Prince Jean
Et qu’il disait à Gaston : »laisse moi tranquille papa travaille »
Amitiés fidèles royalistes