
Par Radu Portocala.
Camps de travaux forcés. Prison. Des années de misère… Ne jamais oublier les horreurs du communisme mondial.

Photographie prise devant l’hôtel Aro, à Brasov, en Roumanie, sans doute vers la fin de 1943, quelques mois avant l’arrivée des troupes soviétiques et moins de deux ans avant l’installation du gouvernement voulu par Staline. Le destin des personnages était déjà écrit quelque part…
Au volant, mon père. Camps de travaux forcés.
À côté de lui, sa cousine Elena Prodan. Prison.
Debout, portant chapeau, mon grand-père. Tué en prison.
Debout, en uniforme militaire, Ion Pantazi, fiancé de Elena Prodan. Prison (15 ans).
Debout entre eux, ma grand-mère. Des années de misère dans une chambre de sous-sol. o ■ o RADU PORTOCALA
Ces lignes sont parues le 12 décembre sur la page FB de leur auteur.
Radu Portocala est écrivain et journaliste, spécialisé notamment en Relations Internationales.
Dernière publication…













Ma grand-mère avait épousé un diplomate italien, en poste à Bucarest dans ces années-là. Une histoire circulait dans ce milieu où tout le monde parlait français: »Nous avons eu les Ostrogoths, ils sont venus, puis ils sont partis; ensuite nous avons eu les Wisigoths, ils sont venus, puis ils sont partis; enfin nous avons eu les saligauds, ils sont venus, mais ceux-là sont restés… »