
720 : Célébration de Sainte Odile
Patronne de l’Alsace, elle est morte en réalité le 13 décembre : sa fête a été déplacée au 14 pour la distinguer de celle de Lucie.
Elle fut abbesse du monastère de Hohenbourg – Mont Saint Odile, ci dessous – fondé par son père et où elle est enterrée (son tombeau se trouve dans une chapelle attenante au cloître).
En mai 68, il semble que De Gaulle avait envisagé de s’adresser aux Français depuis le Mont Sainte-Odile, où, dans les derniers siècles de l’Empire romain, étaient allumés des feux signalant aux populations l’arrivée des barbares.
Le sanctuaire du Mont Sainte Odile
1503 : Naissance de Nostradamus
De son vrai nom Michel de Nostre-Dame, natif de Salon, médecin apothicaire, astrologue.
A noter pour la petite histoire, ces amusants détails : Les parents du grand poète provençal, Frédéric Mistral, né le 8 septembre 1830 (nativité de la Vierge Marie), voulaient le prénommer Nostradamus (traduction de son nom Michel de Notre-Dame) ! Mais ce fut refusé par l’état civil. Mistral est décédé le 25 mars 1914, fête de l’Annonciation à la Vierge Marie, autre fête mariale !
Figure de cire de Michel de Nostre Dame dans sa maison, à Salon-de-Provence. Il y reçut la visite de la reine-mère Catherine de Médicis et du jeune roi Charles IX, lors du long voyage que la reine organisa afin de présenter son fils à toutes les provinces du Royaume (éphéméride du 17 octobre).
1790 : Assassinat de Pascalis
Jean-Joseph Pascalis était un avocat et un maître du Droit renommé en Provence, dans les années heureuses qui précédèrent la funeste Révolution.
Royaliste farouche lorsque celle-ci éclata, il s’était auparavant attiré l’inimitié de Mirabeau, en défendant la première épouse de celui-ci, Emilie de Marignane.
La haine des révolutionnaires, jointe à la rancune de Mirabeau, causa sa perte : son assassinat se déroula dans des conditions ignobles, comme c’était le cas le plus souvent lors de cette ignominieuse révolution.
Pierre de Meuse, ici-même, dans nos colonnes, lui a consacré un bel hommage.
A aussi signaler aussi Pascalis, étude sur la fin de la Constitution Provençale par Charles de Ribbe 324 pp -1854. Un superbe ouvrage.
2004 : Inauguration du Viaduc de Millau

Quelques chiffres
• La pile la plus haute du monde : les piles P2 et P3, avec des hauteurs respectives de 244,96 et 221,05 mètres, dépassent l’ancien record de France détenu par les viaducs de Tulle et de Verrières (141 m) et le record du monde détenu précédemment par le viaduc de Kochertal (Allemagne) qui culminait à 181 mètres.
• La flèche la plus haute du monde : le haut du pylône surplombant la pile P2 culmine à 343 m.
• Le tablier routier le plus haut du monde : avec 270 m à son point le plus haut par rapport au sol. Seul le tablier du Royal Gorg Bridge (321 m) dans l’état du Colorado aux États-Unis d’Amérique, considéré comme le pont le plus haut du monde, le dépasse, mais il s’agit d’une passerelle pour piétons franchissant l’Arkansas.
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Dix-sept mille mercis pour votre excellentissime éphéméride dont le fou du Roi Louis XVII a essayé de faire bon usage, avec ce billet d’amour fou …
Femmes d’Alsace, le fou du Roi Louis XVII vous aime … d’un amour fou ! …
http://cril17.fr/
Pascalis, étude sur la fin de la Constitution Provençale par Charles de Ribbe 324 pp -1854. Un superbe ouvrage.
Les parents du grand poète provençal, Frédéric MISTRAL , né le 8 septembre 1830
(nativité de la Vierge MARIE ),voulait le
prénommer NOSTRADAMUS (traduction
de son nom Michel de NOTRE DAME )!
Mais ce fut refusé par l’état civil.
Mistral est décédé le 25 mars 1914 , fête de
l’Annonciation à la Vierge Marie ,autre fête
mariale !
Je profite de cette sainte Odile pour évoquer le très-très-très grand écrivain français – alsacien ! –, Jean Variot, simultanément proche de Georges Sorel, Charles Péguy et Charles Maurras. Très grand écrivain, très grand dramaturge, très grand scénographe (entre autres, il a créé les décors de «L’annonce faite à Marie», de Paul Claudel, en 1912, au Théâtre de l’Œuvre d’Aurélien Lugné-Poe, avec une musique de Vincent d’Indy).
Fidèle collecteur des traditions d’Alsace, grand pourfendeur de la république, éditeur encore, à Versailles, dans les années trente, il a, notamment, publié Maurras et Alphonse de Châteaubriant. Il a réuni un gros volume de «Théâtre des traditions populaires», une belle collection des «Légendes et Traditions orales d’Alsace», Crès, 1919 (réinventé ce qu’il appelait des «évocations dramatiques», selon une inspiration dramaturgique retrouvée des «mistères» médévaux – dont, justement, une «Sainte Odile, patronne d’Alsace que l’on fête le treize décembre», Crès, 1916) – et, enfin, une collection de romans dans laquelle on peut trouver trois purs joyaux, trois pures merveilles : «Résurrection du feu», «L’homme qui avait un remords» et «L’Effigie de César», magnifiques morceaux de la plus belle littérature française !
Tâchez de dégotter du Jean Variot, sapristi !
« Odile — Dieu des armées, qui dispensez la gloire, vous n’abandonnerez pas vos bons serviteurs.
» Je vois une rivière, brillante comme un miroir, au soleil de septembre. Et vers ses bords, la ruée déferlant à nouveau, vient se briser pour y mourir. Et nous qui serons les vieux aïeux dans ces temps futurs, nos poussières se rassemblant, nos corps se reformant, nous saurons bien soulever nos têtes pour écouter le grand retour de la délivrance.
» Père, dormez en paix. Si j’ai pleuré pour vous, si j’ai prié pour vous, que ne dois-je encore et pleurer et prier, en songeant à tous ceux-là qui combattrons pour nos terres.
» Sauveur, sur la Croix, qui nous regardez en grande pitié, vous qui avez souffert plus que tous les hommes ont souffert, dites une parole pour ceux qui n’auront pas un regard en arrière, pas une hésitation, et qui marcheront droit en avant pour la reprise du vieux sol.
[…]
» Le soldat — Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté… Notre sœur Odile nous a appris la fidélité. […]»