
Cette chronique est parue dans le JDD le 14 décembre. Elle nous paraît pertinente. Trump n’est pas notre ami — ni plus ni moins que ses prédécesseurs — lorsqu’il prolonge, non sans férocité, la volonté américaine de vassalisation de l’Europe, dont la France. Il n’est pas notre ennemi – c’est plutôt le contraire – lorsqu’il pointe notre « effacement civilisationnel » et nous enjoint d’y réagir. C’est bien, de toute évidence, à quoi nous devrions nous consacrer par nous-mêmes. JE SUIS FRANÇAIS

DÉCADENCE. La critique frontale de l’Europe par Donald Trump vise juste. L’Union européenne est à la civilisation européenne ce que l’URSS était à la Russie : une contrefaçon idéologique.
Par Mathieu Bock-Côté.

La formule a frappé fort : la Maison-Blanche de Donald Trump, avec la publication de sa Stratégie de sécurité nationale, a dit s’inquiéter du prochain « effacement civilisationnel » de l’Europe, sous le poids de l’immigration massive qui pourrait transformer à jamais le visage du continent d’ici à vingt ans, peut-être moins. La Maison-Blanche a aussi annoncé la fin de l’ère des migrations globales, en laissant entendre qu’elles seraient au cœur de l’utopie mondialiste qui a emporté l’Occident depuis près de quarante ans. Le constat semble aller de soi chez ceux qui ont des yeux pour voir et le simple bon sens de constater qu’un changement de population entraîne un changement de peuple et de civilisation, mais il y a peu encore, ce simple rappel passait pour le ralliement à une « théorie-conspirationniste-et-raciste-d’extrême-droite ». On y reconnaît donc désormais une expérimentation idéologique et une opération d’ingénierie sociale inédite à l’échelle de l’histoire.
La Maison-Blanche prend aussi le relais de l’analyse de J. D. Vance qui disait, au début de l’année, à Munich, que la démocratie européenne était d’abord menacée par sa décomposition intérieure, sous le poids de la censure de la cordonsanitarisation des partis d’opposition – certains pays, comme l’Allemagne, travaillent même à leur interdiction, même s’ils le font étape par étape. Vance dénonçait l’étouffement de la souveraineté populaire et la Maison-Blanche vient de faire de même, en plus de plaider pour les partis qui contestent la nomenklatura européiste. Elon Musk en a rajouté quelques jours plus tard en souhaitant la dissolution de l’Union européenne pour que les nations retrouvent leur pleine souveraineté.
Les commissaires politiques du régime diversitaire et mondialiste sont partis à la traque des opposants souverainistes
Il n’en fallait pas plus pour que la nomenklatura hurle à l’ingérence étrangère et à la déclaration de guerre idéologique contre l’Union européenne – elle se montrait moins susceptible quand Washington, sous de précédentes administrations, cherchait à favoriser la mouvance décoloniale en France, ou espionnait les dirigeants européens. Surtout, les commissaires politiques du régime diversitaire et mondialiste sont partis à la traque des opposants souverainistes partageant globalement le diagnostic de la Maison-Blanche en les accusant d’être « pro-Trump », comme ils étaient hier accusés d’être « pro-Russes » ou même « pro-Poutine ». Autrement dit, en les accusant de trahison.
Orwellisation de la vie politique
Pourtant, les souverainistes et les nationalistes, pour peu qu’on ne réduise pas ce mot à sa définition caricaturale, n’ont pas attendu « l’appui » de Washington pour s’opposer à la déconstruction de la souveraineté nationale et à la mise en minorité démographique des peuples historiques européens. Ils furent d’ailleurs très longtemps condamnés aux marges sociales, enfermés dans la fonction tribunicienne, traités comme le bois mort de l’humanité. Et s’ils progressent, c’est moins parce qu’ils seraient manipulés par des puissances étrangères que parce qu’ils expriment de vraies révoltes populaires. Il est plus facile, cela dit, d’annuler une élection quand on décrète qu’elle est détournée par une ingérence étrangère.
À lire les discours qui proviennent de la nomenklatura, on comprend aujourd’hui que le véritable patriote serait favorable à la fédéralisation de l’Europe, de même qu’à l’immigration massive, qui serait garante de sa puissance démographique, de son rajeunissement. L’orwellisation de la vie politique trouve là son point culminant. Il n’est pourtant pas si audacieux de constater que l’Union européenne est à la civilisation européenne ce que l’URSS était à la Russie : une contrefaçon idéologique. Cette dernière assimilait ses dissidents à des saboteurs et des fous, à des contre-révolutionnaires et à des agents de l’Ouest capitaliste. L’histoire tourne en boucle. o ■ o MATHIEU BOCK-CÖTÉ

Les Deux Occidents, Mathieu Bock-Côté, La Cité, 288 p., 22 €. sdp












2025 Français vous rêvez, il n’y a pas de remplacement de population, il n’y a pas une imposition de Bruxelles du modèle mondialiste des « mille vâches ». Non notre industrie , note commerce , notre artisanat se portent bien. Puisque nos gestionnaires le disent.
Vous dites que le bien vivre a disparu. alors ou est l’erreur des Français modernes.
C’est d’oublier leurs origines, leurs ancêtres, c’est d’avoir abandonné leur manière de vivre. Ce modèle unique Français artisanal , en agriculture, en industrie , dans le commerce de proximité à l’échelle de notre pays. Nous abandonnons notre bien vivre, notre bien manger, notre bien faire, notre plaisir, pour écouter les sirènes des fonctionnaires incompétents de la commission de l’Europe qui ne voit que la mondialisation des gens et des choses.
Celtes nous étions, restons encore Celtes inventifs pour rétablir notre modèle du bien vivre, modèle créatif artisanal qui autorise le bien vivre local, refusons ce modèle dit Américain fait pour les grands espaces qui ne convient pas à cette terre que nous ont laissé nos aïeux. Un seul ordre appliquer la vérité et la transparence des prix et tout le monde trouvera sa place.
En cette vielle de Noël n’oublions pas que le solstice d’hiver « Youl » était fêté par nos ancêtres Celtes qui ont acceptés la chrétienté bien avant l’arrivé des Romains et leur dieu César
Une civilisation ne meurt pas, elle se transforme, elle évolue, la notre n’est pas faite pour le mondialisme elle doit à échelle humaine s’adapter et se moderniser à l’échelle de l’artisanat Français.