Aller au contenu

JE SUIS FRANÇAIS

Le quotidien royaliste sur la toile

Search
  • Accueil
  • Politique
    • France
    • Europe
    • Monde
    • Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade
    • En deux mots, réflexion sur l’actualité
    • Défense nationale
    • Social, economie…
    • Chiffres en vrac sur la France actuelle
    • Grain de sel … actualité
  • Comte de Paris
    • Monseigneur le Comte de Paris, Famille de France
  • Annonces
    • Activités, Presse, Mouvement
    • Annonces à propos de JSF
  • Société
    • Immigration – Insécurité – Anti racisme
    • Education
    • Justice
    • Patrimoine, Racines, Traditions
    • Politique et Religion
    • Humour
  • Vidéo-Audio
    • Vidéos
    • Audios
  • Idées-Culture
    • GRANDS TEXTES
    • Idées, Histoire, Culture & Civilisation
    • Patrimoine cinématographique [P. Builly]
    • Ephémérides
    • Visuels
    • Nos lecteurs ont la parole…
    • Aux nouveaux lecteurs qui nous découvrent…
    • Journal d’un royaliste français au Maroc
  • République ou Royauté
    • République ou Royauté ?
    • Révolution – Terrorisme – Totalitarisme
  • Dossiers
    • Lire Jacques Bainville
    • Bainville : Journal année 14
    • Pierre Debray – Une politique pour l’an 2000
    • Pierre Debray – Maurras et le Fascisme
    • L’Action française dans la Grande Guerre
    • Mai 68
  • RechercheRecherche

GRANDS TEXTES XI : Royauté et incarnation, par Vladimir Volkoff.

lundi 26 janvier 2009 sur JSF

Voici l’intégralité du discours prononcé par Vladimir Volkoff au Rassemblement Royaliste des Baux-de-Provence de 1984 (ci dessous).

Il est intitulé « Royauté et Incarnation ».

Vladimir Volkoff y développe, entre autres, l’idée d’Ernst Kantorowicz, dans son Essai sur Le double corps du roi, qui nous guidera – pour son illustration – tout au long de cette réflexion si belle et si profonde…

 

CopiedeBauxWVolkof.jpg

Eric Muraise dit dans « Le Grand Monarque », que la France possède encore quelques monarchistes mais des royalistes, non. Différence : les monarchistes préfèrent un régime; les royalistes aiment un homme.

La monarchie est à la royauté ce que le déisme, avec son horlogerie, est à l’Église avec ses chapiteaux et ses encensoirs. Eric Muraise peut avoir raison. Nous en connaissons tous de ces monarchistes grincheux qui n’ont qu’un sujet de conversation : dénigrer le Prince. Ils ont le choix, pourtant, surtout à notre époque où il y a de moins en moins de trônes et de plus en plus de prétendants. Mais non : le Prince, qu’ils se reconnaissent est toujours celui qui leur plaît le moins. Ils s’arrangent pour regretter l’aïeul, préférer l’oncle, attendre le petit-fils. Dans l’histoire, même, aucun Louis, aucun Henri ne les satisfait. Au mieux, ils vénèrent un Childebrand quelconque, dont personne n’a jamais entendu parler. Ces monarchistes Jean-­qui-grogne ne sont pas des royalistes ; car la monarchie ne sera jamais qu’une idée, tandis que la Royauté est une incarnation.

Entre tous les régimes politiques, c’est l’homme qui fait l’originalité de la Royauté. Curieusement, les régimes dits « humanistes » sont les plus déshumanisés : justice immanente ! La grande machine électorale qui repose sur le principe abstrait : 1 = 1, qui rend ses oracles sous forme de statistiques, qui aplatit les visages en bulletins de vote, ne s’adresse, dans les meilleurs des cas, qu’à une fonction de l’homme : l’intelligence. Élire bien, c’est élire intelligemment. Élire le meilleur, c’est élire le plus intelligent. Le suffrage universel pourrait être avantageusement remplacé par un ordinateur bien programmé. Paradoxe : ce qu’il y a encore d’humain dans la procédure élective – les pots-de-vin, les poignées de main, les caméras, les accordéons – c’est tout cela qu’il faudrait éliminer pour que la république fonctionnât rationnellement.

 

 

kantorowicz ERNST.jpg
 
 Ernst Kantorowicz (Poznan, 1895 – Princeton, 1963), historien allemand d’origine juive, naturalisé américain, s’est spécialisé dans l’étude des idées politiques médiévales et de la sacralisation du pouvoir royal. Son ouvrage majeur, Les deux corps du roi –  Une étude de la théologie politique médiévale (qu’il écrivit à Princeton, en 1957), est un classique de l’histoire de l’État.
 
 
 
 
 

La Royauté est autre. Pourquoi ? Parce que, révérence parlée, elle commence là où commence l’homme : dans les reins d’un monsieur et dans le ventre d’une dame. La Royauté passe par la naissance et elle passe par la mort. Un roi immortel serait un dieu, ou un automate, pas un roi. Il y a eu des périodes – on voit cela dans Richard II – où le prestige des rois était tel que l’on doutait qu’ils eussent des fonctions naturelles, comme les autres hommes. Ils en ont ! Il n’y a pas plus de royauté désincarnée qu’il n’y a d’amour platonique. Le corps importe peu en république. Le corps de tel président -je ne veux pas citer de nom le corps de tel président quelles qu’aient été les qualités de l’homme, il y a eu des présidents de la république qui étaient de fort honnêtes hommes – n’est très exactement rien : tout juste bon à mettre au Panthéon ! Il est grotesque de supposer qu’on puisse avoir de la piété pour le corps d’un élu. Les royalistes, eux, savaient ce qu’ils faisaient quand ils trempaient leurs mouchoirs dans le sang de Louis XVI. La royauté n’a de sens que si le corps du Roi est reçu comme sacré.

 

 

GUILLOTINE.jpg
 
« Peu importe que Louis XVI soit guillotiné. Couper le corps en deux ne sert à rien… »

 

 

 

C’est le corps du Roi qui est royal. Peu importe que Charles VI soit fou, c’est un fou royal, parce que son corps est royal. Peu importe que Louis XVI soit guillotiné. Couper le corps en deux ne sert à rien : les deux moitiés restent des morceaux de Roi. Malgré que nous en ayons nous sommes tous devenus si matérialistes, que paradoxalement nous avons perdu le sens du corps.

Le corps nous apparaît comme un outil, comme un grattoir pour nous chatouiller l’âme. En réalité, le corps est un gage. Les martyrs donnaient leur corps en gage de leur foi. La main qui signe, la main qui étreint donne des gages. Les genoux qu’on fléchit donnent un gage. Qu’est-ce que s’engager, sinon engager son corps ? Un prince d’une nationalité qui épouse une princesse d’une autre nationalité, ce sont les deux puissances qui échangent des gages. « J’en mettrais ma main au feu », ‘J’en mettrais ma tête à couper » : ne sont-ce pas là des gages que l’on risque ? Notre corps n’est peut-être pas ce que nous avons de plus précieux, mais il est ce que nous avons de plus vulnérable. C’est sa noblesse. C’est pourquoi il est notre gage. Et avant tout notre gage d’identité. « J’aime Béatrice » pouvait dire Dante. J’aime Béatrice peut signifier j’aime Béatrice telle que Dieu la reçoit dans son Paradis mais comment faire pour reconnaître une Béatrice sans visage ? Je vais à sa rencontre, je la regarde, je l’écoute, je reçois des lettres écrites de sa main : Le corps de Béatrice est le gage de Béatrice.

J’ai remarqué tout à l’heure que le Roi était celui qui attirait l’amour. Aimer le Roi : sans cela il n’y a pas de Royauté. Il faut l’aimer de trois manières : d’abord parce qu’il est le Roi et qu’on ne le connaît pas, comme les fiancés du temps jadis qui n’avaient jamais rencontré leur promis et qui l’aimaient déjà d’avance, de confiance. L’aimer ensuite, quelques fois, bien qu’on le connaisse.

 

 

Kantorowicz 1.jpg
 
 
 
Ernst Kantorowicz montre comment les historiens, théologiens et canonistes du Moyen Âge concevaient et construisaient la personne et la charge royales : le roi possède un corps terrestre et mortel, tout en incarnant le corps politique et immortel, la communauté constituée par le royaume.
Cette double nature, humaine et souveraine du « corps du roi », explique l’adage «Le Roi est mort, Vive le Roi ! »», apparu – tardivement – lors de l’enterrement de Louis XII en 1515, le corps du souverain ne pouvant mourir.

 Une paysanne normande, parlant de son mari, ivrogne, violent, disait à ma mère « paraît qu’y a des femmes qu’aiment point leur homme. Mais comment qu’elles font puisque c’est leur homme ? ». Et un proverbe russe dit : « A force de souffrir, on finit par aimer ». C’est comme cela qu’il faut aimer le Roi, aussi. Il faut l’aimer, enfin, ou du moins essayer, parce qu’on le trouve aimable, se battre un peu les flancs, si besoin est, l’aimer avec ses faiblesses en mettant les choses au pis, avec ses vices, ses médiocrités, ses couardises, l’aimer tendrement, presque charnellement, comme Monluc aima Henri II, comme Sully aima Henri IV. Ne pas oublier que les règnes des reines – je pense à Élisabeth d’Angleterre, Catherine de Russie, Marie ­Thérèse d’Autriche – ont été particulièrement réussis parce que ces reines étaient des rois et que pour un homme il est plus facile d’aimer son roi lorsque c’est une reine.

Le corps du roi est le gage de la royauté. Les bâtardises et les usurpations mises à part, le gage royal est le corps du roi, tel qu’il est hasardé dans les combats, tel qu’il est martyrisé par les régicides, tel qu’il engendre le roi qui lui succédera, tel qu’il apparaît physiquement désigné lorsque son crâne reçoit la couronne, que sa poitrine, ses pieds, ses mains, ses paupières, ses narines reçoivent le Saint Chrême.

Tous les peuples ont eu des monarques, mais lorsque nous disons Roi, nous pensons surtout à un roi chrétien parce que l’incarnation est l’axe de la foi chrétienne. Pour être chrétien, il faut croire que le Verbe se fit chair, et cela suffit. Le gage de l’amour du Père, c’est le Fils et plus précisément, c’est le corps du Fils, dans lequel nous nous empressons d’enfoncer des clous ; pas n’importe quel corps, mais un certain corps, apparu en Palestine huit siècles après la fondation de Rome. Il n’importe pas que nous soyons contents ou non de ce que le corps du Fils soit celui de ce charpentier rabbin. Certains auraient préféré qu’il fût Grec, ou Viking , ou Africain. Nous n’y pouvons rien. Le gage a été donné.

 

 

charles martel tombeau saint denis.jpg
 
 
 
 
 
 » Le roi est mort, vive le roi ! « , proclamait-on à la mort du souverain pour exprimer la continuité du pouvoir monarchique. Sous-titré Essai sur la théologie politique au Moyen Age, l’ouvrage de l’historien allemand E. Kantorowicz analyse la teneur de cette continuité, dans les monarchies occidentales. Le pouvoir s’inscrit alors dans une sorte de théologie politique, dans laquelle le roi, au-delà de la personne charnelle, incarne le divin auprès de ses sujets sans toutefois prétendre à une transcendance qui l’autoriserait à outrepasser son simple rôle de représentant de Dieu sur Terre.
Illustration : gisant de Charles Martel, BasilIque royale de Saint Denis.

Il est là. Les théologiens pensent que le Fils a trois fonctions : il est prophète, grand-prêtre, Roi. Le psalmiste dit : Le cœur du Roi est dans la main de Dieu… Le premier prodrome du Christ est Melchisédech, roi de Chalem, la future Jérusalem. Jésus est un prince de la maison de David. C’est en tant que Roi qu’il fait son entrée à Jérusalem. Le beau nom de Roi figure sur l’inscription placée en haut de la croix. Lorsqu’il parle du monde d’où il vient, il l’appelle Le Royaume et chaque fois que nous répétons le Notre Père, nous demandons un règne, pas une république.

Dans la mesure où le Christ est Roi, tout roi participe du Christ. Oui, même le Louis XV du Parc aux Cerfs, même le Charles IX de la Saint-Barthélemy. La personnalité du Roi peut être en contradiction avec la vérité incarnée en lui, la vérité demeure. On serait loin de compte si on voyait le Roi comme une personne dans laquelle se serait logé un principe, comme un Bernard-l’ermite dans sa coquille. Il n’y a pas de principe royal. La république a des principes, la Royauté a des princes. Il y a simplement une vérité royale. Et la vérité est que cet homme que je vois devant moi est Le Roi. Le Roi est l’époux de la Patrie comme le Christ est l’époux de l’Église. Il en est quelquefois le sacrifié expiatoire comme le Christ l’est de l’humanité. La Royauté est sur terre, l’objet privilégié des vertus théologales car notre amour s’oriente vers le Roi, icône du Père, notre espérance vers le Prince, icône du Fils, et notre foi en la Royauté elle-même, qui est Esprit. L’Ancien et le Nouveau Testament utilisent une expression essentielle et singulière : ils parlent du Dieu vivant. Cette qualité, la vie, est l’attribut le plus glorieusement divin de la Royauté.

Au XVIIIème siècle, le voyageur anglais, Young, remarquait : « Un Français aime son Roi comme sa maîtresse, à la folie ». Sage folie ! Un autre Anglais, contemporain celui-là, Lawrence Durrel écrit que les structures royales reproduisent l’architecture même de la personne humaine, structure organique. Rien dans tout cela qui sente l’abstrait, le construit, le prémédité. Dans la Royauté, il y a le grain qui meurt et qui ressuscite, il y a les fils qui s’engrainent sur les pères, il y a l’homme tel qu’il a été créé à l’image de Dieu, il y a… il y a la vie.

Ce n’est pas un hasard si, en Royauté, la même formule a pu servir à la fois de prière, de cri de joie, de cri de guerre, de simple interjection. Ce n’est pas un hasard si, lorsqu’on pense au Roi on exprime pour lui le vœu le plus charnel et le plus religieux : QU’IL VIVE !

 

PHILIPPE III.jpg
 
« Parce qu’il est naturellement un homme mortel, le roi souffre, doute, se trompe parfois : il n’est ni infaillible, ni intouchable, et en aucune manière l’ombre de Dieu sur Terre comme le souverain peut l’être en régime théocratique. Mais dans ce corps mortel du roi vient se loger le corps immortel du royaume que le roi transmet à son successeur » (Patrick Boucheron).
 
Illustration : le sacre de Philippe III.
Categories GRANDS TEXTES
Post navigation
Le sourire du jour : palme d’or à Henri Proglio…..
Quand Jean-François Mattéi parle de Boutang, « géant de la pensée »…..

1 commentaire pour “GRANDS TEXTES XI : Royauté et incarnation, par Vladimir Volkoff.”

  1. cincinnatus
    lundi 26 janvier 2009 at 10 h 21 min

    Très beau texte digne de V.Volkoff que nous regrettons tous.
    Difficile à notre époque de dérision et d’irrespect d’avoir une vénération et un tel attachement à une personne parce qu’il est roi et descendant de roi.. et pourtant c’est ce qui nous singularise parce que pour nous rien ni personne ne peut mieux représenter notre pays ses valeurs et son Histoire.

Les commentaires sont fermés.

Archives

Notre marque

Peinture par un jeune artiste Prix de Rome, offerte à l’U.R.P. pour le 7e centenaire de la mort de Saint-Louis [1970] © U.R.P. [Peut être reprise sur autorisation écrite.]

Prince Jean : « Le rôle politique, je l’ai »

« Le rôle politique, je l’ai sans avoir besoin d’être élu. C’est tout à fait dans le rôle d’un prince de pouvoir sortir un peu de cet échange partisan et de s’intéresser au bien commun, à l’intérêt général de la Cité. »

_____________________________________

Direction de Je Suis Français
Yves Boulon – Sylvie Gaud-Hueber – Jean Gugliotta – Jean-Louis Hueber – Paul Léonetti – Gérard Pol.         
_____________________________________

Ce quotidien a un coût. Son audience un prix. Aidez-nous ! Faites un don ! À partir de 5 €. Merci !

Faire un don ? Le plus simple, c’est PayPal. Dons en ligne – en toute sécurité. Utiliser le bouton PayPal ci-dessous

Sinon, par chèque. Ordre : Je Suis Français – Adresse postale : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE

__________________________________

Rubriques Chroniqueurs

POLITIQUE
. Les Lundis de Louis-Joseph Delanglade. Contribution â l’expression de notre ligne politique [France & Étranger].
. En deux mots, par Gérard Pol. Réflexion sur l’actualité française et internationale.
. Idées et débats par Pierre de Meuse.
. Les chroniques moyen-orientales d’Antoine de Lacoste,
. Les analyses économiques de plusieurs spécialistes.
. Dans la presse et Sur la toile. Des réactions courtes aux articles, vidéos, audios, les plus marquants.
. Les GRANDS TEXTES politiques.
CULTURE
. Péroncel-Hugoz : Journal du Maroc et d’ailleurs [Inédit]. Autres contributions : Histoire, géographie, lectures et reportages.
. Les études de Rémi Hugues ; Histoire, sociologie politique, philo et actualité. Des séries originales et documentées.
. Patrimoine cinématographique et autres sujets  : les chroniques dominicales de Pierre Builly 
. Les éphémérides.
ANNONCES DES PRINCIPALES ACTIVITÉS
du monde royaliste. Presse et revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc.
COMTE DE PARIS – FAMILLE DE FRANCE
. Messages, tribunes, activités, du Prince Jean, Comte de Paris. Les événements de la Famille de France. Et complément : les récits et choses vues de Francesca.
__________________________________

L’Histoire de France  jour après jour. Personnages célèbres, écrivains, savants, artistes, religieux, chefs militaires. Événements majeurs. Œuvres d’art, monuments et sites d’un héritage exceptionnel : le nôtre.

     _____________________________

CLIQUEZ SUR LES IMAGES    

14 JUIN – MIDI BLANC – QU’ON SE LE DISE !

_________________________________

Se renseigner – S’abonner

____________

S’abonner sur le site de Politique magazine : 

____________________________ 

Les principales activités royalistes annoncées ici. Revues, réunions, conférences, colloques, manifestations, etc. Image : © GAR


(Sur le site de l’Action Française)
_________________________________ 

Le site géostratégique d’Antone de Lacoste _________________________________ 

Fédération Royaliste Provençale
Fédération régionale de l’Action Française

BPM 777,  19 rue du Musée, 13001 MARSEILLE. Messagerie : urp@outlook.fr

(ATENTION : l’adresse 48 rue Sainte-Victoire, 13006 MARSEILLE, est supprimée). 
_______________________________ 

Livres à la une

Le dernier ouvrage de Jean-Paul Brighelli, – agrégé de Lettres, qui a enseigné pendant 45 ans :  « La fabrique du crétin – Vers l’apocalypse scolaire« , le tome 2 de son succès d’édition, déjà vendu à 150 000 exemplaires. Cliquez sur l’image.

_________

L’Action française est aujourd’hui le plus ancien et, dans sa continuelle vitalité, le plus constamment jeune des mouvements politiques, toutes tendances confondues. Elle se renouvelle à chaque génération, dans la permanence, sans cesse ravivée et adaptée, d’une doctrine, d’une vision, d’une action. Cliquez sur l’image.
__________________________________

JSF recommande à ses lecteurs d’adhérer à l’Action Française

Chers lcteurs, il ne suffit pas de nous lire. Si vous le souhaitez, si vous le pouvez, nous vous recommandons d’adhérer à l’Action Française, pour soutenir, renforcer, participer au mouvement royaliste. L’année commence, c’est le moment ! Cliquez sur l’image !   JSF
__________________________________

Bernard Lugan : Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentancePrésentation – Table des matières – Commandes  [CLIQUER]

__________________________________

Livres recommandés…

Pierre de Meuse. Derniers ouvrages parus

 

 

 

 

 

Idées et doctrines de la Contre-Révolution, préface de Philippe Conrad.  DMM – 2019.
Le dogme de l’antiracisme, origine, développement et conséquences, préface de Bernard Lugan,  DMM – 2024.
Informations – Achats : Cliquez sur les images.
Annie Laurent : L’Islam. Pour s’informer sérieusement …

Pour en savoir plus sur cette indispensable étude, pour commander : ICI

__________________________________


Envois postaux : Je Suis Français, 50 rue Jean Mermoz, 13008 MARSEILLE 
Courriel : contact@jesuisfrancais.blog

Librairie de Flore

Cliquez sur l’image pour accéder aux produits de la Librairie de Flore ! Livres, revues, boutique …

L’incontournable ouvrage de Charles Maurras enfin disponible. 15,00€, 515 pages. En stock.

Lettre de JSF : S’abonner, c’est utile et c’est gratuit !




Service quotidien gratuit, déjà assuré le matin pour les milliers de lecteurs inscrits. Si ce n’est pas encore votre cas, inscrivez-vous dès maintenant pour recevoir la lettre de JSF au plus vite et régulièrement. Inscription simple ci-dessous.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter notre politique de confidentialité.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

Comte de Paris : Retour de l’idée monarchique

https://www.youtube.com/watch?v=qBH3MOjOha4

. Comte de Paris, Site Officiel
. Comte de Paris, Page Facebook 
. Politique Magazine & Revue Universelle
. Maurras.net
. Action Française – Le bien commun

                                    
Je Suis Français (JSF) est aussi sur Twitter/X
                 
Page associée

Commentaires récents

  • dimanche 11 Mai 21:43
    Anne sur Mathieu Bock-Côté : Charles Gave, le…
    “À David Gattegno. Vous corrigez mes approximations. Je ne puis qu’en prendre acte sans y contredire.…”
  • dimanche 11 Mai 12:40
    David Gattegno sur Mathieu Bock-Côté : Charles Gave, le…
    “Chère Anne, il ne faut pas oublier que ce que l’on appelle «le progrès» est d’ordre…”
  • dimanche 11 Mai 11:35
    Richard sur Mathieu Bock-Côté : Charles Gave, le…
    “Le progrès technique apporte avantages et inconvénients. Le téléphone plus rapide que le courrier postal concourt…”
  • dimanche 11 Mai 11:34
    David Gattegno sur Ces paroles du Pape Léon XIV…
    “Ces propos vont a contrario du progressisme et de la révolution, cela me semble évident ;…”
  • dimanche 11 Mai 11:30
    Marc Vergier sur Mathieu Bock-Côté : De John Kennedy à…
    “Brillant, érudit, comme « d’hab » mais un peu rapide. Il faudrait prendre en compte d’autres tendances. La…”
  • dimanche 11 Mai 06:29
    gilbert thizy sur À vrai dire, il n’y a…
    “il est vraiment inquiétant il faut le virer”
  • dimanche 11 Mai 02:37
    Jean le CHÊNE sur Algérie : Sur la colonisation, les…
    “Oh chouette je retrouve l’Eric Zemmour chroniqueur.”
  • samedi 10 Mai 22:04
    Anne sur Mathieu Bock-Côté : Charles Gave, le…
    “On pourrait dire, je pense, qu’à bien y regarder le progrès technologique est en fait à…”
  • samedi 10 Mai 21:19
    RAULOT sur 10 mai 1938 : Fin d’un…
    “Et il est mort au pouvoir après quasiment 40 ans d’exercice ce qui n’est le cas…”
  • samedi 10 Mai 19:33
    Pierre Builly sur Mathieu Bock-Côté : Charles Gave, le…
    “Sidérant ! Les chiottes (avec trombe d’eaux) et l’anesthésique qui vous endort délicieusement) existaient avant 1850…”
  • samedi 10 Mai 19:29
    Pierre Builly sur 10 mai 1938 : Fin d’un…
    “La droite complexée (pléonasme) n’a jamais osé placer au premier plan ,i même défendre la victoire…”
  • samedi 10 Mai 18:14
    Anne sur 10 mai 1938 : Fin d’un…
    “Bravo !”

EXPLOREZ LES TRÉSORS DE NOTRE HISTOIRE

EXPLOREZ LES TRÉSORS DU CINÉMA…

____________________________________

Une collection de vidéos dont un grand nombre exclusives réalisées par l’Union Royaliste Provençale. © URP/JSF – Reproduction autorisée à condition de citer la source.

Chaîne YouTube Je Suis Français. Pour une plus large audience.  (Création récente)

_____________________________________

Péroncel-Hugoz dans JSF

Retrouvez ici..

Et aussi…

_______________________________

Appel aux lecteurs de Je Suis Français : Pour la sauvegarde du patrimoine matériel de l’Action Française !

Participez à l’opération nationale de sauvegarde du patrimoine historique de l’Action Française, lancée par le Secrétariat Général du Mouvement. Tous documents ou objets divers nous intéressent : photos, films, livres, journaux, correspondance, insignes, drapeaux etc. Ecrire à Michel Franceschetti : chetti133@sfr.fr .   

PEUT-ON SORTIR DE LA CRISE ? Une étude intégrale de Pierre Debray dans JSF

Une contribution magistrale à la réflexion historique, économique, sociale, politique et stratégique de l’école d’Action Française. Étude intégrale à la disposition des lecteurs de JSF, notamment étudiants, chercheurs et passionnés d’histoire et de science économiques.  ENTRÉE

Les créations de JSF : Séries, dossiers, études

 

Etudes, séries, dossiers regroupés pour être en permanence disponibles et directement consultables   © JSF – Peut être repris à condition de citer la source Pour y accéder, cliquez sur l’image.

A lire dans JSF : Le clivage du « nouveau monde » par Rémi Hugues.

Un mini-dossier en 6 parties. Analyses et propositions. Une manière d’appréhender la situation française réelle et ses évolutions afin de fixer nos positions. A lire, donc.  Suivre les liens.  JSF     I   II  III   IV   V   VI

Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions

Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.

Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !   

L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.

Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.

Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.

Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.

La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.

Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.

Et aussi…


Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.

Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.

Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net

* Frais de port inclus

  • Contact
  • Mentions Légales
  • Politique de Confidentialité
Je Suis Français © 2019 Tous droits réservés.

Site réalisé par Eva Giraud Web
Retour en haut de page