
« La Pologne n’a pas besoin d’un État centralisé peuplé de citoyens européens d’origine polonaise »
Par Mickaël Cléraux.

Les méandres, nuances, contradictions de la politique polonaise sont souvent obscurs et, comme l’Histoire nous le rappelle, parfois dangereux pour l’ordre et la paix. En l’occurrence, c’est tout au moins, une nouvelle et salutaire menace qui se lève à l’Est à l’encontre de l’oligarchie bruxelloise dont les marges de manœuvre, si elles sont encore presque intactes, finiront bien par être atteintes si la contestation des peuples continue de grandir et que bascule le rapport des forces en Europe en leur faveur. C’est ce que nous souhaitons, en tout cas, dans ces colonnes. JSF
Le candidat nationaliste conservateur Karol Nawrocki a remporté l’élection présidentielle polonaise, ce dimanche 1er juin. Plusieurs personnalités politiques françaises, de droite et du RN, lui ont adressé des félicitations.
Victoire du camp conservateur au second tour de la présidentielle polonaise. Alors que les sondages de sortie des urnes du dimanche 1er juin suggéraient une courte victoire du centriste pro-européen Rafal Trzaskowski, les résultats consolidés marquent la victoire de Karol Nawrocki, soutenu par le parti PiS (Droit et justice), avec 50,89 % des voix.
Gouvernée par le centriste Donald Tusk, la Pologne confirme néanmoins avec ce vote son ancrage dans l’axe conservateur d’Europe centrale, composé du Premier ministre hongrois Viktor Orban et de son homologue slovaque Robert Fico, tous deux critiques de Bruxelles et promoteurs d’une souveraineté nationale forte. L’UE devra donc composer avec une ligne dure de Varsovie sur le sujet des frontières.
Le candidat défait, Rafal Trzaskowski, soutenu par la Plateforme civique de Donald Tusk, n’était pas pour autant un progressiste radical en la matière : le maire de Varsovie refusait la politique des quotas, entendait suspendre le droit d’asile pour les migrants arrivant de Biélorussie et proposait de limiter les aides sociales en faveur des réfugiés ukrainiens.
Karol Nawrocki prévoit, lui, de combattre tout mécanisme contraignant issu du Pacte sur la migration et l’asile. Au-delà de cette thématique, le nationaliste rejette l’euro, dénonce tout projet fédéral européen et martèle la nécessité de préserver l’identité nationale : « La Pologne n’a pas besoin d’un État centralisé peuplé de citoyens européens d’origine polonaise », a souligné durant la campagne le candidat fasciné par Donald Trump. Suggérant, donc, que Varsovie pourrait s’affirmer comme une des places fortes du conservatisme en Europe. ■
L’élection de Karol Nawrocki a été saluée par de nombreuses personnalités politiques en France.
C’est ce que le JDD a publié aussi le même 2 juin, sous la signature de Baudoin Moucadel
L’élection de Karol Nawrocki à la présidence de Pologne a été saluée par de nombreuses personnalités politiques en France.
La cheffe de file des députés du Rassemblement national, Marine Le Pen, a rédigé sur le réseau social X un message de félicitations. « Face à une Commission européenne dont les politiques autoritaires et les visées fédéralistes brutalisent les souverainetés nationales, la victoire de Karol Nawrocki à l’élection présidentielle polonaise est une bonne nouvelle, soutient la multiple candidate à la présidentielle. Elle est un désaveu pour l’oligarchie de Bruxelles qui entend imposer aux États membres une uniformisation de leur législation en dehors de toute volonté démocratique ».
Avec 50,90 % des voix, le national conservateur Karol Nawrocki , soutenu par le parti PiS, s’est imposé sur le fil face à son rival centriste, Rafal Trzaskowski, en promettant de combattre tout mécanisme contraignant issu du Pacte sur la migration et l’asile, de préserver l’identité nationale polonaise et de rejeter le fédéralisme européen.
Tacle à l’UE
Jordan Bardella a également adressé ses félicitations au candidat du PiS, parti conservateur de Pologne. « Le peuple polonais a parlé et son choix libre et démocratique doit être respecté, y compris par les dirigeants bruxellois qui espéraient ardemment sa défaite », lance le président du RN.
La victoire de l’historien de profession a également suscité la joie de Marion Maréchal. La députée Identité et Liberté a exprimé sa satisfaction sur X : « Félicitations à Nawrocki, et à nos alliés du PIS pour cette belle victoire à la présidentielle, en Pologne. L’Europe n’a jamais été aussi proche de basculer à droite ».
« Une claque pour l’Union européenne, un espoir pour tous les peuples qui refusent la soumission à une technocratie hors-sol, a de même jugé le président de Debout La France, Nicolas Dupont-Aignan. La Pologne montre la voie du sursaut national. À quand la France ?«
Cette victoire du PiS a un goût de revanche, le parti conservateur a perdu les élections législatives de 2023. C’est donc une cohabitation qui se profile, entre un Parlement dominé par des forces centristes, et le président nationaliste-conservateur. ■
Félicitations à Nawrocki,
Le peuple polonais a parlé
bravo!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
cordialement
Cc sont les anciennes démocraties populaires, vraisemblablement parce qu ’elles ont souffert
la negation des cultures nationales, l’étouffement de la liberté sous la couverture égalitariste , les ex-démocraties populaires, donc, qui rejettent le projet dit européens lequel devrait plutôt être qualifié d’ internationaliste et collectiviste .
Serviront elles d’initiatrices, ces libres nations ? Il est permis d’ en douter, pris que nous sommes , à l’ouest, dans la tenaille Gauche devoyée et Droite menteuse dite republicaine.
Autant fouetter un cheval mort .
PS pour ce qui est de l’article du journal du dimanche, quelle est l’utilité d’écrire »la cheffe* et non le chef de file , voire : chef de file des députés du R.N en parlant de Marine le Pen, puisque son prenom féminin marque déjà le genre ? Mais cette tournure, c’est un peu comme si on parlait de députesse pour féminiser le mot député.